Les corbeaux

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Ce fut un soir d'automne que le fusil hurla,
Puis ôta une vie par sa morsure cruelle.
Et c'est sur cette terre que Hadès se pencha
Pour saisir en plein vol une anima mortelle.

Dans le ciel apparut une nuée obscure:
Les ténèbres en personne venues pour festoyer.
C'est l'Effroi que rejette leur terrible allure,
Et leur danse funeste, une étrange beauté.

Le banquet a pris place où la Faux a frappé,
Et viennent se repaître les grands anges noirs.
Le tempo de la Mort par bruissement est marqué
Puis débute l'étape sans grâce ni gloire. 

Ces démons terrifiants ont happé sans répit  
Les restes du défunt, et ses pourpres lambeaux,
Nulle note joyeuse, nul cris d'agonie,
Quand retentit au loin le rire des corbeaux.

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Ce premier poème est celui d'un ami mais il est êtres beau alors je le poste ^^

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