Ouija

Chapitre 6: Ca recommence

Aujourd'hui, nous sommes allés en cours et avons passés notre interrogation, je pense que je m'en suis bien sorti. Je rejoins mes amis à l'endroit habituel, Lesly me saute dans les bras.

-Tu as oublié de m'appeler. Me dit-elle boudeuse.

Je ris de sa remarque et lui présente mes excuses, j'avais complètement oublié sur le coup de tous ce qui c'est passé. Je lui demande si ça s'est bien passé avec Steve, elle me répond qu'ils sortent ensembles, que Steve ressentait la même chose. De joie, je lui saute dans les bras et la sert fort contre moi.

-Je suis heureuse pour toi, tu le mérite ma louloute. Lui dis-je en la balançant de gauche à droite.

Soudain, je desserre mon étreinte, je vois Aaron qui discute avec la peste du lycée, elle minaude devant lui tout en l'aguichant et lui ne fait rien pour la décourager. J'attend qu'il vienne nous rejoindre, mais cette garce n'a pas l'air de vouloir lui lâcher la grappe. Lesly se demandant ce qu'il ce passe se retourne et voie la scène.

-Sérieux!!!! Elle ne manquera pas une occasion pour le séduire celle la. Dit-elle d'un ton énervé.

Elle lui fait les yeux doux, lui caresse le bras. S'en est trop pour moi, je me rapproche d'eux et embrasse Aaron devant elle tout en la regardant de travers. La tête qu'elle a fait me rend plus qu'enthousiaste, elle sait maintenant que je ne plaisante pas et qu'il ne faut pas l'approcher de trop près. Nous rejoignons nos amis, Aaron tente de me prendre dans ses bras et je le repousse pour lui faire comprendre que je ne suis pas contente. Ne comprenant pas ce qu'il se passe il me demande ce que j'ai.

-Combien de temps comptais tu la laisser te faire les yeux doux? Et le fait qu'elle t'ai caresser le bras? Lui demandant de colère.

Il me dit qu'il n' a pas remarqué et lui fait comprendre que moi si, j'ai remarqué son petit jeu et le fait qu'il se laisse faire ne me plaît pas du tout. Il me dit qu'il ne voit que moi et que personne d'autre l'intéresse. Il tente de m'embrasser et j'évite son baiser.

-Il est temps d'aller en cours. Dis-je sur les nerfs.

Je commence à marcher, Lesly derrière moi me suit. Aaron essaie de m'appeler mais je fais comme si je n'avais rien entendu et continu mon chemin.

Les cours terminés, je rentre chez moi, dis bonjour à mes parents. Je me prépare à monter dans ma chambre, mais ma mère m'interpelle. Elle veut reparler du soir où nous avons eu une discution sur les fantômes. Je lui dst que je n'ai rien à lui dire et que ce n'est pas le moment de me poser des questions. Je suis toujours en colère après Aaron pour s'être laisser faire de la sorte. Ma mère voyant ma mauvaise humeur ne cherche pas plus loin et me demande ce qu'il se passe. Je m'assieds sur une chaise de la cuisine et lui explique que je me suis disputé avec Aaron. Elle me demande ce qu'il s'est passé et je lui dis tous ce que j'ai vu. A ma grande surprise, ma mère a traité Marie donc la peste en question de petite garce. Elle me donne raison et me dit de ne surtout rien lâcher tant qu'il n'a pas fait ces excuses. Mon téléphone se met à sonner, c'est Aaron qui m'a envoyé un message me demandant s'il peut venir pour reparler de notre dispute. J'ignore le message et ne lui réponds pas, je veux qu'il comprenne que ça m'a blessé. Je fais un câlin à maman et monte dans ma chambre pour faire mes devoirs. Je commence à sortir mes cahiers, feuilles de cours lorsque j'entends quelque chose taper sur ma fenêtre, je m'avance et l'ouvre.

-On peut parler? Me crie Aaron du bas de chez moi.

-Je n'ai rien à te dire. Lui dis-je le regard sévère.

Je ferme la fenêtre pour ne pas en entendre davantage et m'affale sur le bureau, les bras croisés ma tête dessus et me met à pleurer. Une demie heure plus tard, je me reprends et me lève, je n'ai pas la tête à faire mes devoirs, de toute façon demain on est samedi, j'ai tout le weekend pour faire cela. Je m'allonge sur mon lit et prends la photo d'Aaron dans mes mains. Une colère noir m'envahie. Quel imbécile ce mec! Me dis-je dans mes pensés. Je m'endors sans m'en rendre compte. Je fais un rêve, Je suis avec Aaron dans ma chambre et nous nous câlinons comme à notre habitude. Il passe sa main sous mon maillot, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je réponds en lui retirant son t shirt, nous nous caressons sensuellement toutes les parties de notre corps, nous nous embrassons. Cet échange est torride. Soudain je me réveille en sueur, le corps encore brûlant de ce rêve érotique. Je commence à me lever assoiffée. Mais je ne peux bouger les jambes, Que se passe t-il? Je suis bloquée, impossible de faire le moindre mouvement. Une énorme bosse se forme sous ma couverture.

Jecrie de peur, me débats pour me libérer mais en vain. une force inexpliquée meplaque sur le lit, je me retrouve allongée dans l'impossibilité de faire desmouvements. Je suis paralysée. Mes parents alertés     par mes cries tentent d'ouvrir la porte, mais n'y arrivent pas et crient mon nom. Je vois la bosse monter au fur à mesure sur mes hanches, quelque chose me caresse les hanches et remonte le long de mon ventre pour terminer sur mes seins. Je comprends vite que c'est ZOZO. Je crie de toute mes forces, lui demandant de me laisser tranquille. Je ne peux toujours pas bouger et la couverture se soulève sans que je ne comprenne pourquoi, mon t shirt se soulève tout seul, la boucle de la ceinture de mon pantalon se retire mais il n'y a personne avec moi. Je tourne la tête et m'aperçoit que je ne suis plus sur le lit, je l'évite en l'air, je tente de me dégager tout en criant à tout poumons. Mes parents inquiets, continuent à essayer d'ouvrir la porte malgré tout ils réussissent et me voient soulevée dans le vide criant tant que je le peux. Le phénomène s'arrête et je me retrouve sur mon lit, ne sachant que faire, effrayée, je m'assied sur mon lit les bras autour de ma tête, me balançant d'avant en arrière. Mes parents s'approchent de moi et mon père m'enlace n'ayant encore pas compris ce qu'il s'est passé. Je reste les yeux dans le vide, toujours en position de fétus, recroqueviller sur moi même.

Cela recommence, ça recommence. Dis-je la voix tremblante.