Chronique : Une algérienne et un marocain

PARTIE 25

Il me regarde pendant un long moment tout en souriant. J'osais pas dire quelque chose, si Ilyas avait réussi à faire du mal à sa mère qui sait ce qu'il peut faire d'autre.

Aymen : Je pouvais pas rêver mieux. Mon bonheur c'est vous.

Moi: Aymen..

Aymen : T'inquiète ma mère va bien.

Moi : Non c'est pas de ça que je voulais te parler..

Aymen : Attend laisse moi profiter de ce moment , tais toi.

Il s'est approché du berceau et a longtemps fixé notre fils.

Aymen : Et son prénom?

Moi : Bilal.

Pendant quelques minutes j'ai oublié Ilyas. Je ne pensais qu'à mes deux amours. J'ai lâché un vieux sourire et Aymen a porté Bilal. On était une famille réunie, heureuse. Il s'est approché de moi avec l'enfant dans les bras et m'a embrassé. Il m'a dit qu'il était le plus heureux des hommes tout en souriant. Y'a allah qu'est ce que je l'aime.

PAFFFFF j'entend un gros bruit de la porte.. C'était Ilyas.

Ilyas : AGATHE! Ma chérie excuse moi d'être en retard c'était urgent.

Aymen m'a regardé et l'a regarde ensuite. En mode wtf?

Aymen : Ilyas ta gueule sort.

Ilyas : J'crois que c'est à toi de sortir frere. Tu me déranges moi et ma femme. Agathe?

Ils m'ont tout les deux fixé. Je voulais mourrir. M'en'aller loin, je voudrais pleurer crier! Demander de l'aide. Mais rien ne sortait j'ignorais quoi faire pis je me suis mise à pleurer. Tout en me remémorant ce que Ilyas m'a dit.

Aymen : Ilyas WAllah j'vais pas te le répéter sort elle vient d'accoucher tu viens faire tes blagues à deux balles.

Moi : Aymen.. c'est à toi de sortir.

Aymen : Qu'est ce que tu baves toi attend j'le fais sortir.

Moi: Ilyas..

Ilyas : Hassoul frero ta pas compris, Agathe va divorcer de toi. C'est moi qu'elle aime.

Chacun de ses mensonges me faisaient mal au coeur. Comme si une aiguille se plantait dedans. Aymen a lâché un rire nerveux et m'a regardé.

Aymen : Qu'est ce qu'il raconte lui? QU'EST CE QU'IL VEUT HEIN?

Il criait , il a attrapé Ilyas par le col hyper vénère.

Moi *pleure* : Je pensais que t'étais mort Aymen.. Je ne t'aime plus..

Il a lâché Ilyas doucement et m'a regardé d'un air dégoûté choqué, et il a fixé le berceau où se trouvait Bilal.

Ilyas : L'enfant il est de moi. Tu pourras faire un test de paternité ça me dérange pas. Moi et Agathe on s'aimait déjà avant que tu disparaisses.

Aymen : *rire nerveux* C'est une blague c'est ça? Ta choisis le mauvais moment kho.

Je continuais à pleurer il a donc remarqué que on disait la «  vérité ».