Be WereWolf [FANFICTION TEEN WOLF]

CHAPITRE 20

Cela faisait deux semaines que j'avais rejoint le "côté obscur" comme j'aimais bien l'appeler.

- Emeraude ! Viens !

J'étais leur petit "toutou", je devais les aider à capturer des loup-garous. La plupart du temps, j'essayais de faire en sorte qu'ils s'échappent, mais certains durent rester. Je me regardais un dernier coup dans mon miroir. J'avais honte. La personne que je voyais n'étais pas une personne respectable. On pourrait, certes, voir cette situation comme un sacrifice, mais moi je vois ça comme de la lacheté. Au lieu de me battre, j'ai préféré choisir la solution de facilité. Et à présent, je ne peux plus m'échapper, Monroe n'a pas confiance en moi, alors elle a fait mettre un collier autour du mon cou, qui, dès que je m'éloigne du périmètre autorisé, me declanche des décharges électriques dans tout le corps. Je suis donc piégée.
Mes yeux étaient vide, ils avaient perdu leur couleur. Mon teint était pâle, on pouvait facilement me confondre avec un cadavre. Après mon inspection, je sortie.

- Quoi ? demandé-je à ma mère.

- Certains de nos hommes ont repérés un jeune homme solitaire. D'après eux, il s'agirait d'un loup-garou. Rejoins nous dans deux minutes près de la voiture.

Elle m'attrapa le bras alors que je tournais le dos.

- Ne me déçois pas. Compris ?

- Oui, oui...

- Si il s'enfuit, j'en tue un au hasard parmi ceux que nous avons capturé. Est-ce que je me suis bien faite comprendre ?

Je lui fis un doigt, tourna le dos et rejoignis le reste de l'équipe. Je m'installais auprès d'une fille. Elle n'a pas eu l'air de craindre ma présence, ce qui est une première parmi ces dégénérés. La plupart me craignent.

- Ça va, toi au moins tu ne me crois pas capable de t'arracher la tête, lui dis-je sarcastiquement.

- Euh... Mais tu es qui, au juste ?

- Euh... Je... je suis Emeraude ! La fille de Nora !

- Aah ! C'est toi le loup-garou !

Elle prit son couteau et l'approcha un peu de moi.

- Histoire que tu ne t'approches pas trop de moi, me dit-elle.

- Et toi ? Pourquoi tu chasses les loups-garous ?

- Ma... ma soeur s'est faite tuer. Les médecins légistes disent qu'elle s'est faite lacérer par un... un puma ou un loup. Mais moi je sais qu'il s'agit d'un loup-garou !

Je me contenta de tourner la tête. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Ma mère entra dans la voiture.

- Emeraude, tu as bien retenu ce que je t'ai dit ?

- Retenu quoi? lui demandé-je.

- Ce que je t'ai dit tout à l'heure !

- Ah ça ! Ah oui ! J'ai retenu ! J'ai cru que tu me parlais d'un autre truc que là je n'aurai pas retenu !

- Quel truc ?

- J'en sais rien ! J'ai pas retenu ! répliqué-je.

Je sais qu'elle a horreur de mon sarcasme, ou quand je la mène en bateau, alors c'est ce que je me suis amusée à faire le plus ces deux dernières semaines.
Elle roula pendant une dizaine de minutes.

- C'est là, dit-elle en s'arrêtant.

Je sortis de la voiture et commençais à courir dans les bois. Au bout d'un moment, je n'avais toujours rien trouvé.

- Emeraude ! Viens là ! On l'a trouvé !

Je me dirigeais vers ma mère, le coeur serré.

- Théo ?!

Devant moi, se tenait Théo, au sol.

- Qu'est-ce que tu lui as fait ? hurlé-je à ma mère.

- Calme toi ! Il n'a rien.

- Maman... tu... tu comprends pas... il fait partie de ma meute ! Vous aviez promis de ne pas les toucher !

- Et bien, à croire qu'on ne t'a pas dit toute la vérité. On t'a peut-être un peu mentit.

Je me massais les tempes. J'inspirais. Expirais. Puis une idée germa dans mon esprit.

- Ce n'est pas un loup garou ! Ni un être surnaturel !

- Comment ça ?

- Il a subit une opération pour être comme il est ! Il n'est pas né comme ça ou il ne s'est pas fait mordre ou...

- Tu es sûre de ce que tu avances ?

- Certaine.

- Tu sais qu'il va nous falloir quelqu'un en substitution en attendant que Monroe me dise si je peux capturer les... comment tu appelles ça ?

- Une chimère.

- Voilà. Bon, retournons au van.

Je m'accroupis auprès de Théo, lui caressa le front, et murmura:

- Je suis désolée, Raeken. Je te promets qu'à partir de maintenant, je vais donner corps et âme pour arrêter cette guerre.

- Ce n'est pas en les aidant que tu y arriveras, me dit-il.

Très bien, je viens dee me faire sermonner par Theo Raeken...
Je me relevais et me dirigeais vers le van.

- Quand on rentre, tu vas devoir en subir les conséquences.

Ma mère roulait jusqu'à ce qu'on rentre au camp.

- Mets toi là, me dit ma mère.

Je me dirigea vers les marques de sang au sol. Elle m'ôtait le collier, m'attacha les poignets ainsi que les chevilles. Elle prit une seringue, planta l'aiguille dans mon bras et m'injecta quelque chose. Tout à coup, je me sentais paralysée. Je ne pouvais plus bouger du tout. J'étais encore consciente, mais je ne pouvais tout simplement plus bouger. Je pouvais voir un des hommes de main de ma mère me tabasser avec ce qui lui passait sous la main. Puis, il reçu un coup de batte derrière la tête. Quand il s'écroula, je vis Mason derrière lui, un grand sourire aux lèvres. Il me détacha mais je m'écroulais, ne pouvant pas faire tenir mes jambes debout. Il tenta de me porter, en vain. Malia arriva, le poussa et me porta. Elle m'emmena à l'arrière d'une Jeep. Théo était à la place de devant:

- J'en ai marre de toujours devoir te sauver.

Si je n'étais pas paralysée, je pense que je lui aurais fais un doigt, mais je me contenta de sourire. Scott entrait dans la voiture suivit d'Alec. Scott prit le volant et nous emmena loin du camp.

- Assieds-toi, m'indiqua Lydia, une fois que nous étions chez les McCall.

- Vous pouvez m'expliquer ? demandé-je.

- Deaton nous a raconté ton petit plan...

- Je lui avait dit de ne rien vous raconter ! m'exclamé-je.

- ... Du coup, continua Lydia, Théo est partit à ta recherche. Notre plan était qu'il soit capturé pour que nous sachions où il était à l'aide d'une puce GPS que nous avions mis sur lui. Mais comme tu l'as sauvé, il te l'a mise pour que nous puissions savoir où tu étais.

Ce qu'ils avaient fait pour me retrouver me toucha beaucoup, même si maintenant, mon accord avec ma mère ne tenait plus. Mais bon, elle avait voulu s'en prendre à ma meute.
Ma mère cherche la guerre ? Elle va l'avoir !