II

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          Tous les jours, je subissais encore et encore les insultes des garçons, toujours souriante ! Je rigolais à leurs insultes, c'était de vrais gamins mais c'était drôle. J'habitais chez ma grand-mère, qui tout les jours s'occupait de moi comme si c'était la dernière fois, je l'aime vraiment.

Un soir, je rentra de l'école puis je décida, après avoir fini mes devoirs, de parler avec ma grand-mère de ce jour où mes parents étaient partis en voyage. Je n'étais plus une enfant ! Dans quelques semaines, je rentrerais en 6eme, je travaillais bien certes mais il me fallait savoir la vérité ! Ce soir là, ma grand-mère n'était pas disposée à parler. Le lendemain, le même refrain, dès que je lui demanda de me parler de ce jour, elle me disait « Bientôt je te dirais, aujourd'hui je suis fatiguée ». Tout les jours c'était comme ça, alors j'abandonna.

Au bout de quelques semaines, dernier jour de cours, je rentra et joua avec les chiens puis mangea mon goûter, la routine. Quand je finissais de mangé, ma grand-mère me parla pour me dire ; « Viens me voir quand tu es prête à entendre la vérité. » je savais de quoi elle parlait. J'avais peur de savoir... Et si c'était mieux de ne rien savoir ? Et puis merde ! Je voulais savoir ! J'alla la voir et lui dit :
- C'est bon, je veux savoir la vérité. Dis-je sûr de moi.
- Tu es sûre ? demanda-t'elle perplexe
- Plus que sûre ! J'attends depuis longtemps ! Répondis-je impatiente.
- Très bien, ce jour là, tes parents ont chacun reçu un coup de fusil de la part d'un homme qui se drogué. Tu as la chance de ne pas avoir été tuer ! Tes parents ne le connaissait pas, il s'amusait à rentrer chez les gens pour les tuer.
Aujourd'hui, il est enfermé dans un hôpital psychiatrique, t'inquiète pas il a payer pour ce crime. Je t'avais dit qu'ils étaient partis en voyage pour ne pas en faire ta peine mais aujourd'hui tu es grande ! Tu passe en 6eme ! D'ailleurs je t'en félicite ma chérie, dit-elle pour me faire sourire.
- Pourquoi n'a t'il pas choisi une autre maison ? Mes parents auraient pu l'éviter n'est-ce pas ? Dis-je triste
- Oui évidemment mais c'est le destin qui est fait ainsi... répondit-t'elle triste
- Merci de m'avoir dit la vérité... je répondis en partant.

Je partis dans ma chambre et pleura. Pourquoi j'étais triste ? Je m'étais pourtant faite cette idée... Je savais que je ne pouvais rien faire et qu'ils étaient morts "devant mes yeux" sans que je ne le sache, me détruisait... Tout les soirs, je pleurais toute les larmes de mon corps, dans ma chambre, cachée... Quelques jours plus tard, je me rasa les jambes car je devais me mettre en robe. En me rasant, je me coupa sans faire exprès. Cela m'avait fait mal mais du bien, j'avais aimée. Après avoir mis un pansement, je réfléchissais et m'endormis. Le lendemain, je pris mon rasoir, le coupa et récupéra les lames à l'intérieur. Je les posa sur mon bureau, les regarda puis les rangea, sans m'être coupé, en me disant que je les reverrai bientôt et qu'elles m'aideront.

Je garda ma peine cachée et montre que de la joie à ma famille ! Comme je le disais, la joie n'est qu'une image extérieure pour certains.

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Le suite est arrivée rapidement mais bon 😂
Bientôt le III❤️

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