Le bien et le mal sont des notions si abstraites... Tant de grands érudits ont tenté de les expliquer, sans pourtant y arriver...
Pour les religieux, le ou les dieux en lesquels ils ont foi sont le bien, alors que le diable, ou son équivalent, est le mal.
Pour eux, le Bien est représenté par les sept vertus, qui sont les opposées des sept pêchés, qui représentent le Mal, mais est-ce mal d'être fier de ce que l'on a accompli? Est ce mal de ne pas donner l'argent gagnée par son travail afin de le garder pour ses enfants?
Et a l'inverse, est ce bien de donner aux non méritants? Car si cela s'accorde avec la charité, ça ne s'accorde pas avec la justice.
Un théologien a dit "On appelle bien ce qui est d'accord avec la vertu et le devoir. On y distingue la prudence, la justice, la force d'âme et la mesure."
Alors si la charité ne s'accorde donc pas a la justice, la charité est donc mauvaise?
Elle ne l'est sans doute pas, ce qui amène a penser que la religion ne peut pas répondre a cette question éternelle.
Et si Dieu ne peut y répondre, comment pouvons nous définir le Bien, et comment pouvons nous définir le Mal, nous qui ne sommes que des Hommes?
Pour la société dans laquelle nous vivons, le Mal et le Bien sont différenciés par la Loi : le mal est puni, comme le sont les meurtres, les vols, les agressions... Et le bien est encouragé.
Mais encore une fois, la Loi est dictée par les Hommes, qui ne font pas toujours la différence entre Bien et Mal.
La Loi punit le meurtre : mais si une personne tue une autre personne, alors que cette dernière n'est autre qu'un monstre, assassinant ses propres frères pour gagner du pouvoir, alors ce meurtre mérite-t-il d'être puni?
Peut être, vous qui lisez ceci, avez vous répondu aux questions de morale que je vous ai posées, mais pas de la même façon, ce qui montre bien que le Bien et le Mal ne sont pas des termes généraux, mais bien personnels, qui méritent que chaque personne songe à sa propre vision de ces deux extrémités.
J'espère donc qu'avoir écrit ce texte vous permettra de réfléchir à ce que vous pensez bien, et ce que vous pensez mal.
