Hsbwjec

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Cette partie a été publié par inadvertance alors qu'elle n'était pas terminée sous le nom, que je considère parfait de "Hsbwjec", ne trouvant pas de titre plus approprié, j'ai souhaité le garder.

Un très léger mal de crâne me réveilla.
Si je ne reconnaissais ni les couvertures ni la chambre dans laquelle je me trouvais, la gueule de bois n'était pas un sentiment nouveau.
Les murs blancs etaient tapissés d'un motif de pivoines roses et beiges,et la fenêtre était encadrée par de longs rideaux saumon.
Quelques plantes trônaient ici et là .Je reconnaissais des cyclamens dans un pot en terre cuite peint en rose guimauve .
Les meubles aussi étaient blancs, ils avaient l'air vieillis par le temps. Ce n'était pas une chambre d'adolescent. Ce n'était pas ma chambre non plus.
La porte, à poignée dorée s'ouvrit pour laisser entrer un jeune homme roux à l'air arrogant .

"Salut chéri" s'exclama t il réveillant ma douleur.

"Chéri ? ..." Réfléchis je tout haut "Chéri ?!" m'exclamais je plus fort, sans tenir compte du mal qui m'henvahissait, comprenant enfin la portée , de ce mot. Qu'avions nous fait qui pourrait le laisser penser que m'appeler ainsi était approprié ? Oh bordel... Je ne comprenais que trop bien ce que nous avions fait.

"Détends toi ! Ah ! Si t'avais vu ta tête !" continua t il, éclatant de rire

Devant le regard assassin que je lui adressais, il sourit, ce genre de sourirs auxquels on pardonne tout, malicieux, doux... Un peu comme celui de Alex. Alex ? Me surpris je à penser, où était il ? Plus important, où étais je ?

"Tu te souviens de moi ?" Demanda mon locuteur
"parce que tu sais, hier t'étais pas mal déchiré. .. Attends, est ce que tu te souviens de quoi que ce soit ?"

"Pas vraiment" admettais je "où est ce que l'on est ?" demandais je .

"Chez moi... On a terminé la soirée ici, t'as rien fait de compromettant, ne t'en fais pas ... Moi c'est Alan au fait ! Je me suis présenté hier, mais j'imagine que t'as oublié" dit il

"ouais, j'avais oublié" avouais je, avant de lâcher un petit rire, "moi c'est..."

"Jack, je sais" me coupa t il .

Et nous coupant tout deux dans notre conversation, une parole en provenance d'un étage au dessous se fit entendre

"Jack, putain ! Ton téléphone n'arrête pas de sonner, décroches, c'est relou"

La voix m'était vaguement familiere, mais je ne pouvais mettre un nom dessus.

"Vas t'en occuper avant que Kells s'énerve, une vraie drama queen celui là..." me conseilla Alan .

"Ouais..." acquiesais je, avant de rejeter les couvertures rosées sur le côté, et de me lever maladroitement. Je suivis le rouquin jusqu'à des escalier aux marches recouvertes d'un long tapis blanc au poil doux. La rembarde était dorée, et les murs immaculés.
Une fois au pied de la suite de marche, je remarquais une piscine d'intérieur ronde, donnant sur une baie vitree.
De l'autre côté, le salon spacieux  était séparé d'une cuisine à l'américaine par un bar. La décoration était simple, et faite de quelques plantes, mais classieuse. Depuis un large canapé gris clair , où un groupe de personnes discutait bruyamment, Alan, qui les avait rejoins m'appela :

"Hé ! Ton téléphone est sur le bar !"

Je hochais la tête avant d'aller le  récupérer .
10 h 34 . Il n'était pas si tard .
7 appels manqués de "06 12..." à 10 : 22
1 appel manqué de Maman à 23 : 36

Tandis que je me demandais qui  pouvais bien avoir essayé de me joindre, et surtout, pourquoi est ce que ma mère ne s'était pas inquièté de mon absence plus que cela, on m'interpella :

WeightlessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant