Les chroniques de Sins

La Grande Légende de Sins II

  Bon, alors, pour résumer, Elzad venait pour la première fois d'être peuplée. Elzad, était le nom donné par Chaosix pour désigner Sins. Les habitants, étaient les dieux eux-mêmes, ils devaient tester leur invention. Il y avait donc, Terre, le puissant; Eau, la délicate; Air, le paresseux et Vie, la chef. Oui, Vie avait décidée de gouverner les quelques habitants de ce royaume qui allaient se cotoyer. Il y avait aussi les alters-egos des dieux: Armes, l'alter-ego de Terre;  Air était Tonnerre, Poison était la copie conforme d'Eau, Magie, mis à parti qu'il n'était plus, avait donné ses traits à Ténèbre et Vie donna lieu à Mort. Les 8 dieux étaient donc réunis pour donner lieu à une partie de l'histoire que l'on ne raconte pas beaucoup, on préfère la première partie de l'histoire. Mais laissez moi quand même vous conter. 

  Elzad était divisée en trois zones. La zone des dieux, la zone de leurs clones et la zone neutre, créée par Chaosix, las des querelles. Les dieux appelaient leurs alter-egos, les démons. Cela faisait quelques années qu'ils vivaient sur Elzad, Vie était devenue la chef. Tout ce passait bien. Quand quelque chose arriva... 

   Une pluie battante tombait sur le camp. En vérité, la pluie tombait sur toute la zone des dieux. Quelqu'un courait. Très vite. A vrai dire, il courait plus vite que le vent. Enfin, courait-t-il vraiment? Non, il glissait sur le sol comme si il volait. Car il volait. Il arriva devant la grande porte du village, installé pour les dieux. La porte s'ouvrit. Il rentra, tout le monde le regarda traversé la place du village et il rentra dans la grande hutte de la chef. Il arriva sur le pas de la porte, retira sa cape trempée et avança vers le petit trône de Vie. Il cria: "Les démons ont passé la zone neutre, ils arrivent! Ils veulent prendre le pouvoir d'Elzad, je les ais entendus!". Tout le monde paniqua. Vie se leva et dit: "QUE TOUT LE MONDE SE CALME! (Le silence se fit) On va avoir besoin de soldats! Terre (Elle se tourna vers l'homme le plus grand et le plus musclé, adossé contre le mur dans l'ombre), tu es le plus fort d'entre-nous, prend tes fils pour t'aider! (l'homme se redressa, prit une énorme masse à côté de lui et sortit par la porte) Eau, prépare toi à soigner les autres, je compte sur toi! (Une fille qui regardait le feu de la cheminée crépité avec un air absent, partit aussi par la porte sous la pluie) et enfin, Air! (pas de réponse) Air! (pas de réponse) AIR PUTAIN! (Air, qui était arrivé plus tôt, se réveilla. Il flottait paresseusement) Envois tes fils accompagner Terre et part observé les environs!" (Air souffla et flotta vers la porte puis sortit) Vie soupira. Elle sortit elle aussi par la petite porte après avoir mit une grande cape blanche immaculée. Elle arriva sous la pluie, leva le bras et créa de la terre, des centaines d'animaux de toutes formes et de toutes tailles qui jaillirent de la roche comme des statues et prirent vie. Elle chevaucha le plus rapide des animaux et rejoignit ses confrères. Elle n'arrêtait pas de penser. Ca y est, ils attaquent. C'est presque comme-ci elle espérait cette attaque. Ce n'est plus un exercice. Mais ils sont prêts. Chacun à son arme. Ils sont prêts pour la guerre. 

Vie arriva au Grand Mur. Une grande muraille coupant Elzad d'Ouest en Est avait été construite pour éviter ce qui était en train de se passer maintenant, une invasion. Et, pour être une invasion, ce n'était pas la petite invasion. C'était une armée de plus de un millions de personnes qui faisait face au mur. Enfin, personnes... Plutôt des créatures monstrueuses et au milieu de cela, six hommes, tous en armures noires aux bords rouges, sur des grands chevaux noirs aux yeux rouges, sans crinière. L'armée ne bougeait pas. Tout était stoïque, comme figé dans le temps. Ils attendaient un signal. Un simple signal. Vie, observait ses ennemis du haut du mur. Elle observa toutes les créatures qui composaient l'armée. Toutes différentes, certaines avec plusieurs bras, certaines géantes, d'autres minuscules, d'autres, vomissaient de la lave. Mais le plus intriguant étaient ces 6 soldats sur les chevaux, situés pile au milieu de la foule. De leur côté, les dieux aussi étaient prêts. Les enfants de Terre, étaient de fiers guerriers, tous entraînés spécialement pour ce jour. Terre les avais conçu car, autrefois, les hommes pouvaient créer eux-même leur progéniture, sans intervention maternelle. Eau, avait des dons de guérison si puissants qu'elle pourrait remettre sur pied un soldat à l'état de cendre. Les fils d'Air, maitrîsent la magie parfaitement, en dosant leurs coups et en faisant virevolter leurs ennemis. Oui, ils étaient prêts. Prêt à gagner. Prêt à vaincre. Prêt à tout pour garder le pouvoir sur leur création qu'était Elzad. 

Tout ce passa en quelques minutes. Vie leva le bras et touts les soldats se lancèrent sur les créatures. Ils frappèrent droit dans l'armée mais sans succès. Tous frappaient dans le vide, sans rien pouvoir toucher. Une énorme illusion. Une énorme blague. L'un des cavalier leva le bras et toutes les créatures disparurent, ne laissant que les deux cavaliers. La stratégie était fine. Vie avait abaissé toutes ses cartes d'un coup et tous ses soldats furent pris d'assaut par d'énormes éclairs qui tombèrent du ciel comme d'énormes haches. D'ailleurs, quand ce n'était pas les éclairs qui tombaient du ciel, c'était d'énormes haches, épées et armes en tout genre, qui fonçaient vers les soldats. Tous, sans aucune exception, perrirent sous l'assaut éclair. Les dieux n'avaient rien pu faire. Rien du tout. 

Air regarda ses enfants, effarés. Un énorme bain de sang tachaît le sol, comme si des moucherons venaient d'être écrasés. Eau se mit à pleurer. Vie regardait les six cavaliers avec amertume. C'était fini. Les vainqueurs descendirent de leurs chevaux et cinq d'entre eux enlevèrent leurs casques qui cachaient leurs visages. Vie observa alors ce qu'elle s'attendait à voir, les cinq démons au grand complet. Armes, Poison, Tonnerre, Ténèbres et Mort. Il était facile de les recconaître car ils ressemblaient à tous ses amis. C'était à cause d'eux que son armée était vaincue... Terre explosa de rage et sauta de la muraille. Il atterit sur le sol avec fracas. Une chute d'une telle hauteur aurait tué n'importe qui mais Terre avait sauté cela comme si il avait plongé dans une piscine. Il brandit sa masse et fonça sur eux à une vitesses incroyable, dans une charge effrénée. Il criait de toute ses forces, pour que ses fils puissent l'entendre. Il lança sa masse en arrière pour lui faire prendre de l'élan et de sa force surpuissante, l'éclata contre la première personne devant lui, Armes. Ce dernier, prit le coup en plein fouet mais ne bougea pas. Dans une onde de choc gigantesque, qui écarta tout le monde autour, Armes avait arrêté le coup de son opposant d'une seule main. Cela semblait être du gâteau. Un grand sourire s'étira sur ses lèvres et, dans son autre main, se créa une masse similaire. Terre regardait sa masse. Héberlué. Jamais personne n'avait arrêté son coup. Et encore moins un coup si puissant. Armes prit sa propre masse à deux mains et frappa Terre si puissament qu'il s'explosa contre la muraille d'où il venait. Un véritable coup droit. Vie n'en pouvait plus. Elle cria. Elle en avait marre de voir ses amis mourir un à un. Les six cavaliers explosèrent de rire. Poison cria: "Bah alors ma jolie? On perd les nerfs?" Ils rièrent. "C'est pas bien pour ton brushing poupée!" se moqua Ténèbres. "T'as l'air bien mécontente! Un problème princesse?" ria Tonnerre. "CA SUFFIT!" Tout le monde se tut. Le sixième cavalier venait de crier d'une voix rauque, cadavérique qui aurait fait blêmir un mort. Les dieux aussi se calmèrent instantanément. Le mystérieux cavalier enleva son casque. En dessous, il y avait un monstre, mi humain, mi démon. Il avait de grands yeux rouges, avec deux grandes cornes sur le haut de sa tête. Il avait aussi des cheuveux rouges et verts et une peau noire profond. Il était terrifiant et magnifique en même temps. Le démon souriait, dévoilant des dents jaunes pointues comme des lames de rasoir. Il prit finalement la parole: "C'est à moi de les tuer" Il rit d'un rire faux. Qui faisait plus peur qu'autre chose tellement il sentait le rire surjoué ou un rire forcé. Puis soudain, il disparut. Dans un petit halo de poussière. Il savait se téléporté? Non, il était juste si rapide que nul ne pouvait le voir. Il se retrouva dans les airs, en face d'Air, en lévitation. De sa main droite, il frappa le dos d'Air comme un combattant qui brise une plance de bois avec la tranche de sa main et Air s'explosa sur le sol dans un cratère, ensanglanté. Ensuite, le démon fonça vers Eau et, d'une claque, arracha sa tête qui partit voler au loin. Vie voyait avec effroi Eau mourir devant ses yeux. Puis soudain, le démon arrêta de courir vite et comme Vie était à côté d'Eau, il se rapprocha d'elle. Il la regarda droit dans les yeux puis murmura: "Le meilleur pour la fin. Le règne d'Elzad est pour moi" il sourit de ses grandes dents jaunes. Il leva le bras. Ca y est, c'est la fin. Vie va reçevoir le même sort qu'Eau. C'est la fin. Le rideau tombe sur la vie des dieux. Des misérables dieux. Dans un fracas, le démon lança son bras contre Vie. Puis, un fracas. Une onde de choc. Un homme. Un bruit. 

"J'en ai marre de te voir, Xantar."