Black Butler Os (Commandes Ouvertes)

Rolliam : heures suppl' (2)

Ronald était inquiet. L'absence de William se prolongeait, bientôt un mois sans aucune nouvelle. Il était la dernière personne à l'avoir vu. C'etait sa faute, il le savait. La soi-disant raison était "un mal de tête affreux" mais ce n'était pas ça, son employeur ne souffrait pas de la tête mais du coeur.

Jamais Ronald ne s'était senti aussi mal. Il ne voulait pas que les choses prennent cette tournure. Si seulement il avait su plutôt les sentiments de son patron. La déclaration de ce dernier l'avait pris de court. Il aurait dû réfléchir à la réponse, être sincère.

Écouter son coeur au lieu de l'avis des autres, il en était incapable. Même humain, il s'est toujours souciait de ce que pensé les autres, au détriment de ses propres sentiments. Il ne voulait pas détruire sa réputation. A cause de cette ignorance, ils étaient deux à souffrir.

Cacher sa bisexualité devenait difficile, s'interdire de regarder des hommes parce que ça aurait un impact sur son travail, sur l'opinion de ses collègues. C'était stupide, mais ça l'effrayait tant.

Ce mois lui avait permis de suffisamment se remettre en question. Il ne valait rien.

William lui manquait. Cet homme magnifique, certes un peu coincé, mais tellement intelligent, il se l'avoua enfin : il aimait William.

Ne plus pouvoir l'admirer l'attristait énormément, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé.

Il était rempli de regrets. Il devait absolument arranger ça. Il fonça chez l'homme de ses pensées.

Il entra par la fenêtre, n'étant pas sûr que Will lui ouvre. Il le chercha, il était la, endormi sur le canapé. Il s'assit à côté de lui, prenant soin de ne pas le réveiller. Il se pencha doucement vers lui, caressant son visage. Il était anxieux, mais ne se découragea pas. Il attendrait son réveil. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était le moment où il ouvrirait les yeux. William frotta doucement ses yeux, quand il remarqua la présence du roux, la surprise et la tristesse se mélangèrent.

—Knox ?
—Sa...salut Mr Spears. Je dois vous dire quelque chose d'important !

La colère se lisait dans les yeux du ténébreux. Ronald n'avait même pas réfléchi à comment lui dire.

—Partez de chez moi.
—Mais je...
—TOUT DE SUITE !

Il sursauta, ne s'y attendant pas. Il était anxieux, mais la c'était bien pire. Il ne se découragea pas pour autant. Il ne réfléchissait plu, et se mit sur son employeur, s'emparant de ses lèvres.
William, d'abord surpris, approfondit le baiser.
Ils se quittèrent à bout de souffle.

—William... Je suis désolé de t'avoir blessé... Je t'aime !

William ne se sentait plus anéanti, la souffrance de ce dernier mois, semblait l'avoir quitté. Le bonheur le submergeait. Ronald l'aimait, c'était le plus important. Le roux, était aussi heureux. Peu importe ce que pensait les autres, tant qu'ils vivaient leur amour.

Prochain chap : Grell x Ronald