Black Butler Os (Commandes Ouvertes)

Rolliam : heures suppl'

Ronald Knox déprimait, il venait de récolter des heures supplémentaires, non rémunérées. Il ne pourrait pas aller à la soirée organiser par Éric, et ainsi faire de charmantes rencontres.

Ces temps-ci, le travail était bien trop étouffant. Les shinigamis étaient débordés. Si encore il était designé aux nombreux fauchages ça irait, mais lui était coincé aux bureaux.

Il remplissait des dossiers, il allait finir par s'endormir. C'etait si ennuyeux ! Il soupira encore, changea une fois de plus de position, depuis combien de temps était-il la ? Sûrement des heures !

Il était tant de prendre une pause, bien méritait. Il s'étira, et sortit dans le couloir. Il prit un café fort, pour tenir encore un peu. Il pouvait enfin se détendre.

William T.Spears devait surveiller le travail de ses employés. Lui aussi avait des heures supplémentaires, ce qui ne lui plaisait guère, mais malheureusement, il n'avait pas le choix. Il alla vérifier les bureaux les plus proches du sien, car il ne faisait pas confiance à ses fainéants d'employés, surtout pendant les heures supplémentaires. En quelques dizaines de minutes, il eut terminé. Il devait maintenant faire un tour vers les bureaux éloignés.

Heureusement pour lui, un certain shinigami excentrique était au fauchage, il était tranquille ce soir. Il avait néanmoins des appréhensions dû à une personne, qui était importante pour lui.

William aimait Ronald. A chaque fois qu'il le voyait, son coeur battait si fort. Il savait pourtant que Ronald aimait les femmes, et non les hommes. Et ça, il avait du mal à l'accepter. Il était d'un naturel froid, sans doute ses employés ne le voyait que comme quelqu'un de coincé, sans émotions. Ronald, lui, était sociable et joyeux. Ils étaient opposés, et pourtant, William était très amoureux. Il voudrait que Ronald le remarque enfin, ne serait-ce qu'un regard de la part de ce dernier.

Il frappa à la porte du rouquin, qui ne répondit pas. Knox ne travaillait pas. Il le chercha dans plusieurs couloirs, jusqu'à arriver dans la salle de pause. Il aurait dû y penser plutôt.

—Knox. Avez-vous fini les dossiers ?
—N...non.

Ronald rêvassait sur la soirée qu'il aurait pu passer quand la voix de son supérieur retentit brusquement. Il sortit de ses pensées.

—Alors que faites-vous ici ?
—Je prends simplement une pause !
—Je vois plutôt que vous ne faites rien d'utile.

Ronald prit un air dégoûté, et soupira. Son employeur pouvait être si désespérant ! Jamais il ne pensait à autre chose qu'au travail !

—Coincé...

Il espérait ne pas avoir été entendu, mais le regard de Spears semblait dire qu'il avait compris.

William fixait son collègue, avec froideur, et une certaine déception, qu'il ne laissait pas paraître.

—Qu'avez-vous dit Knox ?!
—Ri...rien ! Et sinon Grell n'est pas la ? Vous devez être content !

Il essayait de changer de sujet tant bien que mal.

—N'essayez pas de changer de sujet ! Même si l'absence de Sutcliff m'enchante.

Et comme ça je peux vous parlez sans être déranger, pensa t-il.

—Je vais retourner faire mes très chers dossiers moi. (Dit-il avec ironie)

Ronald posa le gobelet vide, et se retourna vers la sortie. William attrapa sa main, il ne souhaitait pas le laisser partir. Il réalisa que son geste le trahissait.

—Ne... ne partez pas...

Le ténébreux s'enfonçait à chaque mot, chaque geste. Il n'en pouvait plus de cette situation. L'amour était impossible, jamais il n'aurait dû faire ça, mais c'était trop tard. Deux choix s'offraient à lui : avouer ou nier ses actions.

—Ronald... Je t'aime...

Il aprehendait la réponse, qui était probablement négative. Cela le blesserait profondément, il assumait son choix de s'être confier. Il préférait savoir, plutôt que de douter, de se demander si il y avait une chance que son amour lui soit rendu.

—Comment dire... Euh... Je...

Ronald cherchait ses mots. Il ne savait pas quoi répondre à cette demande inattendue. Et surtout, comment répondre sans le blesser ? C'etait si difficile. Lui-même ne savait pas exactement ce qu'il ressentait.

—Je suis désolé, mais je... ne ressens pas la même chose.

William était détruit. Les larmes coulèrent. Il s'enfuit, loin de tout cela, loin de lui, loin de cette vie sans joie.

Petite fin tragique, je voulais changer un peu de style.

Sois je continue pour que ce soit une happy end, soit je laisse tel quelle.
A vous de voir.