Chapitre 5

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Chapitre 5

-Tu te fou de ma gueule avoue? S'exclame Sébastien en partant d'un éclat de fou rire.

-Pas du tout, je ne vois que ça! répond Dylan d'un ton tout à fait sérieux.

-C'est encore une supposition n'es ce pas? Je demande inquiète.

-Je ne crois pas Jasmine, dit –il en se tournant vers moi avec le visage de tout ce qui a de plus sérieux.

- C'est de ça donc parle ce livre, sur le coup je n'avais pas fait attention, car l'auteur parle de ses voyages qu'elle met par écrit, elle parle d'une femme a qui elle rend visite, puis ensuite elle mentionne le médaillon, la clé et la boite. C'est seulement quand Sébastien a dit qu'elle pouvait vous faire disparaître que j'ai comprit a quoi elle servait, en faites je crois que c'est la seule conclusion qu'on peut en tirer, rajoute –il convaincu.

-Tes vraiment sérieux? Rajoute Sébastien saisit.

-Cette boite permet de retournée dans le passé, dit Dylan captivé devant la série de chiffre aligné.

- Il est vraiment sérieux, répond Malik qui le dévisage lui aussi comme ci une autre tête lui avait poussé.

Regarder! dit Dylan en se redressant soudainement, il reprend le livre pour l'ouvrir à la première page, c'est daté : du 1er mai 1974.

Aujourd'hui j'ai rencontré pour la première fois Chandrika, ce qui veut dire petite lune en langue Indienne. Cette rencontre mémorable restera a jamais marqué dans les anales, mon voyage a duré 10 heures, comme prévu, elle n'a pas semblé surprise de me trouvée chez elle a son retour a la maison.

Assise sur une vielle chaise en bois devant le feu de la cheminé qui dégageait une douce chaleur en ce mois d'octobre, sa sentait l'Humidité, la fumée et une odeur de cuir, mélangé a celui d'un merveilleux fumet qui se dégageait du chaudron suspendu au dessus du feu surement le repas de la journée. Plusieurs peaux tannées étaient suspendu sur un support entrain de sécher. Seul un lit de bois, contre le mur, un berceau ainsi qu'une table avec des chaises trônaient dans la pièce, la faisant paraître plus grande que dans mes souvenirs.

Dès quel a ouvert la porte emportant avec elle une rafale de vent qui c'est dissimulé dans la pièce me donnant des frissons, j'ai su que ce moment restera marqué a jamais dans mes souvenir. Elle m'a tout de suite reconnu grâce a mon collier en forme de lune que je brandis fièrement sur ma poitrine. On c'est dévisagé quelques secondes minutieusement, je l'ai regardé déposé son bébé dans son berceau de bois avant qu'elle enlève son manteau pour se diriger vers moi. Elle est telle que je me l'avais imaginée, très grande et d'une beauté a coupé le souffle, ses yeux vert jade courbé de long cils noir contraste avec son teint basané, lui donnant un air captivant donc on a de la difficulté a détaché les yeux. Un sourire franchi ses lèvres lorsqu'elle déclare avec un soupir de soulagement :

-Tu es sens doute la fille de Clara, Camilla c'est ça? Sa voix est une douce mélodie, tranchée d'un accent indien. Ses iris pétillants me détaillent plein d'espoir. Ses cheveux noir brillant tombent sur sa poitrine en une lourde tresse sur une robe beige brodé de joli petit motif de fleur rouge, jaune et vert. Elle semble tellement mature malgré son jeune âge.

-Oui, c'est moi Camilla, je dis en lui tendant un petit paquet enveloppé dans un bout de tissus. Quelle se mit a déballé impatiemment devant moi. Ses longs doigts gracieux parcourent une seringue en tube de verre munie d'une aiguille qu'on peut viser au bout, avec une fiole de couleur ambré. Je lui montre comment la monté et mettre le médicament dedans, une fois le vide d'air fait, elle me tend une bouteille d'alcool fait maison. Juste en la débouchant les effluvent ne donne la nausée tellement elle est concentré, de quoi se décapé l'estomac. J'aseptise son bras avant d'enfoncé l'aiguille devant ses yeux émerveillé alors que le liquide rentre sous sa peau.

-A toi maintenant? Je déclare à Chandrika, devant le nourrisson qui dort profondément dans le berceau, elle a presque un an. Ses cheveux noirs dépassent de son bonnet de laine alors que son pouce repose dans sa bouche mi- ouverte sur ses joue rebondies rouge vifs laissant deviné la fièvre qui couvre sous sa peau dans son petit corps tout menue, jusqu'à maintenant ces heures était comptés. Maintenant que le sérum vient de lui être injecté dans ses veines c'est chose du passé, Chandrika a fait cela comme une professionnelle sous mon œil avisé. La petite avait à peine tranchée, alors que l'aiguille s'enfonçait sous sa peau tellement son état était léthargique.

Nous avons longtemps parlées, de la perte de son mari qui est décédé il y a six jours de la fièvre jaune pour lequel nous n'avons pu rien faire ou du moins nous pouvions rien tenté vu le dénouement du destin. Clovis Rivard son mari depuis deux ans, de dix-neuf ans sont ainée, il lui avait été présenté par son père un marchand, qui c'était empressé de les marier pour qu'elle puisse s'échappé de l'Inde ou sa vie était devenu hardie depuis l'apparition de certain membre de la société secrète qui rodait dans leur entourage. Ils c'étaient marier quatre jours avant d'embarquer sur un paquebot en direction du canada. La traversé était devenu des plus hasardeuse, quand elle avait constaté son état, neuf mois plus tard elle donnait naissance a Anne, sa merveilleuse petite fille qui portait elle aussi la marque. Selon elle Clovis c'était avéré un bon mari et lui avait légué tout ces avoir ce qui représentait un bon lot de terre situé ici a Montréal le long du fleuve sur lequel était bâti leur maison et un peu d'argent, elle devra se débrouillée seul pour survivre elle et son enfant dans des conditions précaire pour ce siècle.

Elle m'explique qu'elle se sent seul ici, vivant loin des siens. A part la visite de nous qu'elle a commencée à recevoir depuis que son mari est décédé, elle connaît peu de monde a part ses voisins les plus proches. Les Roy. Elle dit bien s'entendre avec l'épouse Gertrude et que les fils de celles-ci sont prêt a venir aider au besoin pour couper le bois, Adrien son ainée est déjà un solide gaillard pour ses quatorze ans.

Je lui ai fait la promesse de revenir bientôt, alors qu'ont finissait de mangé ce délicieux repas qui marinait depuis des heures devant le feu. La fièvre de la petite était enfin tombée, c'est avec un grand soulagement que je suis revenu chez moi. Ma première mission accompli, c'est bien passé.

-On parle bien de ta grand-mère Camilla, demande Sébastien.

-Qui est Chandrika, demande Malik.

-Mon ancêtre, je réponds médusé. La première à voir émigré au Canada en 1866, elle venait de l'Inde. Mon dieu comment es ce possible ? Je m'exclame perdu.

-Lola m'a raconté son histoire a plusieurs reprise avant de m'endormir quand j'étais jeune, elle l'a formulait comme ci c'était une légende, son père l'avait donné a marier a l'âge de quinze ans a un homme beaucoup plus âgée qu'elle. Il avait trente quatre ans et c'était un parfait inconnu qui c'était arrêté chez eux durant son voyage en Inde. Cette homme avait sauvé la vie de son père alors que des brigands c'était introduit chez lui essayant de le dévalisé. A peine une semaine plus tard. Ils étaient marier et partaient pour l'Amérique du Nord à bord d'un bateau. Elle avait eu son premier enfant au canada en 1866 alors qu'elle venait d'avoir seize ans. Elle c'est retrouvée veuve à seize ans, mère d'un nourrisson, alors qu'une épidémie de fièvre jaune sévissait la colonie, dévastant plusieurs villages et grande ville. Tante Lola en parlait comme d'une héroïne qui avait survécu au monde impitoyable qu'était le dix-huit Ime siècle au Canada.

-Il y a quinze autres textes dans le même genre signé de Camilla, sept dans l'année qui suit et huit autres en 1984-1985, S'exclame Dylan.

-Elle retourne toujours au même endroit? demande Malik.

-Non, mais ce n'est pas tout. Elle fait mention de toi Jasmine et de Jade aussi qui lui rende visite. Rajoute t-il devant ma mine ébahi.

-Quoi! Je réponds stupéfaite! Alors que le téléphone de Malik sonne nous interrompant, il écoute son interlocuteur son regard rivé au miens. Puis il lâche un soupir résigné avant de dire.

-Oui elle est avec moi, d'accord on arrive. Puis il raccroche et me dit :

-George te réclame à son chevet. Il est au plus mal, il ne lui en reste pas pour longtemps.

Comme vous vous en doutez sans doute. Ca va commencer a se corsé, je vais essayer de vous livrer deux chapitre par semaine les lundi et vendredi. Bonne semaine a tous.

Projet  Aladin Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant