|| Chapitre 35 ||

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2 semaines plus tard...

Aujourd'hui à lieu l'enterrement de ma mère, je me force à y aller. Pour une seule raison, lire la lettre que j'ai écrite. Je ne lui dirais pas qu'elle me manque, qu'il me tarde de la rejoindre, non. 

Je veux juste montrer à ses amis, à mon père et aux autres qui elle est. Qu'elle monstre elle est, et que ça mort est m'héritait.

Le match n'a d'ailleurs pas eu lieu la semaine dernière, on a préféré reporter.

L'enterrement à lieu dans 30 minutes, je suis prête. Je suis simplement vêtue d'une robe noir avec un peu de maquillage et un chignon coiffé décoiffé.

-" Mia ! On va partir !" dit mon père depuis en bas.

Après la discussion, d'après l'entrainement mon père est directement rentré à la maison annulant toute ses réunions. Je n'ai eu aucuns arguments pour lui en dissuader.

-" J'arrive, papa."

Je pris la lettre et descendis.

-" Tu prends que ce bout de papier ?" me questionna Marie.

-" Cette lettre." la corrige-je en souriant.

Elle murmura un petit "désolée" au quelle je souris.

-" Oui, je prends que ça." lui dis-je.

-" Alors, vous êtes prête ? On vous attends avec Théo." dit mon père en rentrant dans la maison.

-" On arrive papa." dis-je.

Je finis d'attacher ma chaussure puis je suivis mon père et ma belle-mère jusqu'à dans la voiture.

Ils étaient tout les 3 bien habillés, ils avaient fait un effort comparais à moi et ma simple robe, mais bon. Pour moi elle méritait qu'une simple robe venant de moi, et puis c'est pas comme si j'étais en jogging malgré que l'idée avait trotté pas mal de temps dans ma tête.

Quand nous arrivâmes au cimetière, je remarqua pas mal de voitures. Autant de personnes l'appréciée ? Pendant le trajet j'avais serré tellement fort la lettre qu'elle s'était froissée..

Je descendis de la voiture suivit du reste de la famille, on se dirigea vers sa tombe. J'avais le même sourire que lorsque j'avais appris le naufrage de l'avion.

Les gens me dévisageais pour ça, ou me faisait des sourires, hochement de tête ou me regardait en signe de compassion.

Je ne les relevais pas pour autant, je voulais juste vois sa tombe. Me dire qu'elle est véritablement morte et qu'elle ne reviendra jamais.

Quand j'arrivais devant je vis son nom, prénom ect.. Mais ce qui me décrocha un rire fut l'épitaphe marqué dessus :

Nous t'aimons.

Ahah ! J'avais juste envie de prendre un feutre indélébile et marquer : 

Sauf ta chère et tendre fille !

Je m'acharne beaucoup trop sur elle. Mais je lui rends la monnaie de sa pièce. Mais s'acharner sur une personne morte est lâche, je le sais.

15 minutes s'écoula avant qu'à peu près tout le monde soit là. Il fallait que je capte l'attention. Je fais comment ? Je.. Plus personne parle, je devrais peut-être y aller..

J'essayais de ne plus me poser de questions et de me lancer :

-" Je... Excusez-moi.. Pouvez-vous m'écouter ? J'ai quelque chose à partager..."

Tout le monde avait relevé la tête et me regardait, super... 

Je m'avançais devant la tombe et me mis face aux personnes. Mes amis étaient aussi là, même Aaron.

Je dépliais la feuille, regardais les personnes. Puis je me lançais :

-" Je ne suis pas forte en discours, alors je vais faire au plus vite.

Je voulais juste vous informer, que ma mère n'est pas aussi gentille, sympathique, attentionnée et toutes les conneries que vous lui attribuée.

Elle est pour moi pas une mère, elle est un monstre. Un monstre qui n'a trouvé pour seule jouet, sa fille. Oui, j'étais pour elle un jouet. Une personne là pour calmer sa colère et sa peine.

Un jouet sur le quel elle pouvait se défouler. Et elle me l'a vite fait comprendre ou je l'ai vite compris.

Elle me m'a jamais appelé par mon prénom ou par des prénoms affectifs. C'était toujours des insultes. Pour elle, j'étais juste une pute, une salope, une connasse et j'en passe..

Elle ne m'a jamais réconforté ou prise dans les bras, non. Elle me frappait, elle m'a brisé.

J'ai encore les marques de ses coups, ses cicatrices qui resterons à jamais. Ses cicatrices qui seront toujours là pour me dire qu'elle ne m'aimait pas et que j'aurais jamais dû naitre.

Sur les bras ce sont des couteaux, des couteaux qu'elle a fait glissait sur ma peau, sur ma cuisse s'est une bouteille de verre. J'ai aussi connu, les coups de balais, ceintures.. Tout ce qu'elle pouvait prendre à la volée.

Elle faisait ça chaque jour, chaque fois que l'envie lui prenait. Elle était souvent saoule et ramenait des gars à la maison, presque tout les jours un différent. Elle se montrait gentille quand ils étaient là, mais quand la porte se refermait s'était l'enfer à la maison.

Bien sûr, elle travaillait pas. Elle m'obligeait à travailler à sa place, des soirs s'était dans des bars de nuit, d'autres dans des restaurants. Des boulots de merde; pour rapporter 2-3 sous qui finissait cha-chaque jo-jour dans... L'alcool, la dro-drogue et..."

Les larmes s'échappaient de mes yeux, j'arrivais plus... C'était trop. Je revivais tous. Mes yeux se fermèrent, quand des bras m'entourèrent. C'était mon père, je reconnaîtrais entre mille son odeur et ses bras musclés. J'enroulais mes bras autour de son ventre, et le serra très fort. Il me chuchota à l'oreille :

-" Je suis tellement désolé, Mia.. J'aurais dû voir que quelque chose n'allait pas.."

Sa voix était cassée, il était lui aussi au bord des larmes. Il me chuchota d'autres phrases que j'écoutais que d'une oreille. Je me sentais partir,alors je fermais les yeux et m'endormie dans les bras réconfortant de mon papa..

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Les amis, la fin est proche ! J'espère que ce chapitre vous aura plus !

[Terminée] Footballeuse et Footballeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant