Chapitre 9 : Confrontation et vérité

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Lune regardait froidement son père. Que venait il faire ici ? Lui qui ne venait jamais et n'était même pas venu à l'enterrement de son épouse, que venait il faire ici. Le père de Lune possédait des cheveux brun sombre et des yeux noir. Il portait un costume élégant noir et avait une cigarette en bouche.

- Je suis venu me recueillir. Dit il simplement.

- Tu te fiche de moi ? Tu n'es jamais venu avant ! Tu n'étais même pas venu à l'enterrement de maman ! Et là tu débarques comme une fleur pour te recueillir comme ça ? Laisse moi avoir de sérieux doute.

- Pourtant c'est la vérité. Je suis venu me recueillir.

- C'est à cause de toi que maman est morte ! Tu t'en rends compte au moins ? Elle t'aimait et toi tu ne t'ai marié qu'à son argent ! Elle est morte de chagrin ! Cria Lune les larmes aux yeux.

- Tu n'as rien compris. Souffla son père.

- Si j'ai tout compris ! Tu n'as jamais aimé maman et tu ne m'as jamais aimé ! Je te déteste !

Lune partit en courant du cimetière sans laisser le temps à son père de s'expliquer. Ce dernier soupira doucement.

- Tu te trompes Lune. Souffla t'il.

Il remarqua Itachi et Gaara ainsi que Andrew et Amélia. Ces derniers le saluèrent avec respect.

- Qui sont ces deux jeunes hommes Andrew ? Demanda le père.

- Je vous présente Itachi Uchiwa et Gaara No Sabaku. Ce sont les protéger de Mademoiselle Lune Monsieur Armand. Expliqua Andrew.

- Vous ne lui avez jamais dit la vérité je suppose ? Demanda le père.

- Non Monsieur, c'est à vous de lui dire. Mademoiselle Lune n'est plus une petite fille, elle est assez grande pour savoir la vérité. Et vous auriez pu passer bien plus de temps avec elle si vous n'aviez pas été si occupé avec ce que vous avez toujours caché.

- De quoi parlez vous Andrew ? Demanda Itachi.

- Lune nous a toujours raconté que son père ne s'était jamais soucié d'elle et de sa mère. Dit Gaara.

Armand regarda les deux jeunes hommes avec attention. Ce qu'il vit dans leurs regards lui plu et il esquissa un sourire.

- J'ai toujours aimé profondément mon épouse et ma fille. J'étais le plus heureux des hommes avec mon épouse et quand elle est tombée enceinte, j'étais au comble du bonheur. Mais peu après la naissance de Lune, les médecins nous contactèrent et nous annoncèrent que Céleste était atteinte d'une maladie grave. Pour payer les médicaments et les frais des soins, je me suis plongé dans le travail. J'étais tellement occupé que je ne pouvais plus voir comme je le voulais ma femme et ma fille. J'ai loupé les plus beaux instant de ma vie à cause du travail. Quand Céleste est morte, j'ai fait un arrêt cardiaque quand on me l'a annoncé et on m'a conduit d'urgence à l'hôpital. J'ai dû resté hospitalisé et je n'ai pas pu assister à l'enterrement. Je n'ai pu venir que bien après et je n'ai fait que pleurer des jours durant. Quand les médecins m'ont annoncé que ma fille pouvait également avoir la maladie endormie en elle, j'ai travaillé d'arrache pied pour payer les médicaments et faire en sorte qu'elle ne soit jamais malade et puisse vivre sa vie comme elle le voulait. Andrew et Amélia lui faisait prendre ses médicaments sans qu'elle le sache pour ne pas l'inquiéter. Le traitement est finit maintenant, les médecins m'ont annoncé qu'elle était complètement débarrassée du virus de la maladie. Et aujourd'hui je suis enfin libre de passer plus de temps avec elle. Si Céleste était triste c'était à cause de mon travail qui m'épuisait. Mon objectif n'a jamais été de rendre ma fille malheureuse. Jamais. Dit Armand d'un souffle, racontant la véritable version de l'histoire. C'est ironique. J'ai fais tout ces sacrifice pour sauver ma fille et lui offrir une belle vie et elle me déteste à cause de mon absence. Chaque année, je demandais à Andrew de déposer un pot de rose rouge et blanche pour Céleste. Peut être qu'il est trop tard maintenant pour renouer avec ma fille, elle doit trop me détester.

- Je ne pense pas qu'elle vous déteste à ce point. Je pense plutôt qu'elle était triste et malheureuse de votre absence. Elle avait besoin de votre amour, votre soutien. Elle aurait compris vos raisons dès le début si vous le lui aviez dit. Lune est quelqu'un de forte, elle sait accepter les choses même difficile à accepter. Vous devriez lui dire en face que vous l'aimez. Dit Itachi avec douceur.

- Il vaut mieux tard que jamais comme on dit. Elle vous acceptera et vous aimera aussi. Rajouta Gaara.

- Ne faite pas l'erreur de vous cacher et de vous défiler. Vous perdriez alors pour toujours votre fille. Elle est merveilleuse, à de nombreuses qualités et mérite d'être aimée. Sourit doucement Itachi.

- Vous avez raison. Mais elle n'acceptera jamais de m'écouter. Vu sa réaction, je n'arriverais pas à lui parler. Souffla Armand.

- Ne croyez pas cela Monsieur. Elle est derrière vous, et vous a écouté depuis tout à l'heure, du début à la fin. Sourit Gaara.

Armand se retourna brusquement, surpris, et vit sa fille le regarder. Les larmes coulaient à flot sur ses joues. Elle s'avança vers son père et le regarda durement dans les yeux.

- Pourquoi tu m'as jamais rien dit ?! J'aurai compris espèce d'idiot ! Moi j'ai toujours cru que t'étais qu'un crétin qui ne s'intéressait qu'à l'argent et que tu étais responsable de la mort de maman ! Espèce de baka ! Baka ! Baka ! Cria Lune en fermant fortement les yeux et en tapant ses poings sur la poitrine de son père.

Armand s'était d'abord figé puis avait passé avec douceur ses bras autour de sa fille, la prenant véritablement dans ses bras pour la première fois depuis longtemps.

- Excuses moi ma fille. J'étais si inquiet pour toi, j'en ai oublié le plus important : être à tes côtés. Excuse moi Lune. Je passerai plus de temps avec toi maintenant, c'est juré. Et je serai heureux de connaître tes deux amis. Sourit Armand.

- Baka. Souffla Lune en serrant son père dans ses bras.

Une étrange situationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant