Chapitre 5

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Bonjour mes p'tits loups! J'espère que vous allez tous bien. 

Je vous propose un petit chapitre, il est compliqué pour moi et ne m'inspire pas vraiment pour le moment donc je le laisse comme ceci. Mais sachez qu'il sera approfondi lors de la réécriture, où quand l'inspiration pour ce chapitre sera au rendez-vous. Et oui le manque d'inspi arrive à tous. Le chapitre 6 est en correction et le chapitre 7en cour d'écriture.

N'oubliez pas de me dire ce que vous pensez de ce chapitre pour m'aider dans les piste d'amélioration. Je vous souhaite une bonne lecture.  


David fulminait. Cela faisait déjà deux heures que cet agent du FBI: l'inspecteur Haron Dylan l'avait laissé dans une salle d'interrogatoire, avec pour seule compagnie une table, deux chaises et un verre d'eau. Adossé contre le mur, bras croisés sur son torse, face à la vitre sans teint, il réfléchissait à la situation. Il savait bien que cet agent n'aurait rien sur lui, donc en théorie, il devrait le relâcher. Mais combien de temps encore perdrait-il ? Il serra ses poings, sous ses bras, afin de contenir sa colère. Exploser ici ne lui sera pas favorable et le retarderait davantage. Il ne doutait pas qu'en cet instant, Claire était en compagnie d'Alexandre et cela le rassurait un peu. D'autres ombres viendraient la chercher, il le savait et Claire ne devait pas tomber dans leurs griffes. Il souffla d'exaspération, il n'aurait jamais pensé cette fille aussi combative, mais au fond cela ne le surprenait pas. Elle possédait les qualités d'une grande Gubernatrik. Il fallait la protéger des ombres. Ces immenses démons, à l'aspect de fer noir qui avait la possibilité de se dématérialiser, ne lâchait jamais leurs proies. David savait bien qu'elle n'en avait pas qu'un à sa poursuite. Il serra plus fort ses poings, jusqu'à sentir ses ongles dans sa chair. Il tentait de contrôler sa respiration afin de se contenir. Jamais, une mission ne l'avait mis dans un tel état de nervosité. Pourquoi était-elle différente des autres qu'on lui confiait ? Elle faisait preuve de complexité et il devait s'adapter car, il n'en connaissait pas tous les éléments. Surtout, il ne la connaissait pas.

Derrière la vitre sans teint, Dylan observait le jeune homme depuis plusieurs minutes. Comme à son habitude, quand il se sentait contrarié, il passa sa main sur sa tête dégarnie. Il avait passé ces deux dernières heures à chercher qui pouvait être ce David Empras. Il n'avait rien. Comme-ci il ne possédait pas de passé. Plus étrange encore, ses parents restaient injoignables. Pour Dylan, ce jeune homme n'était pas celui qu'il disait-être. Pourtant, il avait vu de sa bienveillance pour Claire, et conclut qu'il ne le voulait aucun mal. Cette situation n'était peut-être que le fruit d'un concours de circonstances. Son comportement plutôt protecteur envers cette jeune fille lui laissait penser qu'il voulait simplement l'aider. L'agent ne savait pas sur quel pied danser. Il lui manquait beaucoup d'éléments et il avait l'intime conviction que David pouvait lui apporter ceux qu'il ne possédait pas.

Il avait eut raison d'écouter son instinct, trop de coïncidences tournaient autour de cette jeune fille. . Sa troublante ressemblance avec celles-ci et la mise en garde de Magalie. Un semblant de piste se dessinait devant lui et il devait creuser dans ce sens. La mère de claire donnait des cours d'auto-défense que chaque victimes suivaient.

Il le sentait qu'au plus profond de lui tout gravitait autour de Claire Lafrey et c'était pourquoi Dylan confiait sa surveillance à un jeune bleu, pendant qu'il débriefait avec la psychologue de l'école. Une erreur monumentale ! Le bleu en question s'était absenté quelques instants, pour un besoin urgent et avait perdu Claire. Quand Dylan arriva sur le parking de l'école, il avait trouvé l'agent qui lui fît part de son erreur. Pour couronner le tout, les clés de voiture de Claire, ainsi que son véhicule dormaient sur le parking . La Ford de l'adolescente se tenait. Il pressentait qu'elle avait des ennuis. Il appela les renforts et prit le chemin qui menait jusqu'à sa maison. Il ne voulait pas d'une autre victime sur les bras, d'une autre disparition. Il devait savoir ce qui était arriver à Claire.

Un début de migraine faisait son apparition, mais l'inspecteur l'ignora. Il ne dormait pas beaucoup ces derniers jours, trop préoccupé par cette affaire et les douloureux souvenirs qu'elle ressortait. Le shérif entra dans la petite pièce avec deux cafés fumants et lui en tandis un.

- Merci, j'en avais bien besoin. Lui répondit Dylan.

- Alors, vous en pensez quoi ? Le shérif fit un signe de tête en direction du jeune homme dans l'autre pièce.

Dylan souffla, il ne possédait rien qui pouvait justifier la mise en garde de David Empras, mais avant de le relâcher il lui fallait quelques réponses. Il repassa sa main sur son crâne dégarni, lança un regard déterminé au shérif avant de finir son gobelet chaud de café noir, qu'il jeta dans la poubelle en sortant pour rejoindre la salle d'interrogatoire.

David toujours adossé contre le mur vit rentrer l'inspecteur. Enfin ! Ça n'est pas trop tôt pensa-t-il.

- Je suppose que je suis libre de partir ? Lui lança t-il d'un air agacé.

- Pas encore. J'ai quelques questions à te poser.

David en avait assez. Il devait en finir au plus vite afin d'être auprès de Claire pour la protéger. Il ne doutait en aucun cas des compétences d'Alexandre, mais c'était à lui que revenait la responsabilité de leurs vies. Les deux personnes les plus importantes de son monde.

La porte s'ouvrit une nouvelle fois, sur le shérif local. La mine déconfite, le teint grisâtre et les cernes sous ses yeux, lui aussi manquait considérablement de sommeil.

- Tu es libre, tu peux partir. Il désignait la porte ouverte derrière lui.

- Quoi?! s'exclama Dylan, je ne l'ai pas interrogé, il ne partira nulle part.

- Désolé mon cher, mais je crois qu'il est l'heure pour moi de partir.

David se redressa et franchit la porte. Enfin il pouvait rejoindre Alexandre et Claire. Il ne doutait que celle-ci allait lui donner du fil à retordre, il en était même persuadé. Il savait que des explications s'imposeraient et il espérait qu'Alexandre s'en était chargé.

En franchissant la porte il entendit une partie de la conversation qui se jouait dans la salle entre l'inspecteur et le shérif.

- ... Une femme vient de payer sa caution, il est libre de partir, nous n'avons aucune charge contre lui. . .



L'autre Monde [ Reprise D'ecriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant