Never

Chapitre 3

Après une heure à tourner en rond dans les grandes rue de Londres, je commence à croire qu'aucune de ces fichues boite de nuit VIP n'est ouverte un samedi soir, mais franchement un samedi soir où les gens sont les plus apte à faire la fête.

Hope se gare toute aussi découragé que moi.

-"On fait quoi maintenant?" elle cogne sa tête contre le volant de sa voiture.

-"Je n'en sais vraiment rien, qui aurait crû que toute les boites VIP seraient fermé un samedi soir" dis-je répriment un sourire.

Je regarde mes deux amies sans trop savoir quoi faire, je n'avais pas prévu que tous seraient fermé et hélas je n'ai pas d'autres idée à part rentrer chez nous.

-"Écoutez ! Commence Amber, j'ai des connaissances... Enfin peut importe, je sais qu'Heather, tu détestes mais ils m'ont dit qu'ils faisaient une soirée ce soir, c'est entre étudiant et comme les cours recommencent bientôt pourquoi pas faire de nouvelles connaissances?" Amber nous offres son plus beau sourire mais sérieusement j'ai arrêté d'écouter quand elle a annoncé que je détesterais, son idée est complétement puérile.

-"Je n'aime pas ce genre de soirée là, Amber." d'ailleurs jamais j'aimerais ce genre de soirée, ok, c'est fun car il y a des ados de notre âge qui s'amusent qui dansent patati patata, mais la plupart jouent à des jeux débiles, se drogue, sont bourrés, relou et tout ce qui peu exister dans ces soirées là.

-"Oh ça va juste pour une soirée, ce n'est pas un drame de sortir ailleurs que dans le coin des VIP"

Je regarde plus que surprise par la "pseudo révélation" d'Amber, si ça ne l'ai amuse plus d'aller en VIP pourquoi ne l'ont elles pas dit?

-"Je croyais que tu voulais sortir" me lâche Hope en pleine figure, je fronce les sourcils incrédule.

-"Je n'aime pas ce genre de soirée, et si vous ne pouvez plus supporter les soirées VIP c'est votre problème, allez perdre votre vertu dans les fêtes de délinquant. Personnellement j'en ai assez entendu ce soir!" je détache ma ceinture et descends comme une folle. Aucune des deux n'essaie de me rattraper et franchement je m'en fiche qu'elle aille là-bas c'est très bien pour elles. J'ai l'habitude de leurs plans minable et j'approuve encore moins de sentiments de tristesse à leur égard. C'est mes amies certes mais jamais je me mettrais à leurs pieds pour qu'elles restent avec moi!

Je marche depuis quelques minutes déjà mais je n'arrive pas à reconnaitre une seule rue avec ce noir flippant.

-"Putain!" criais-je, j'en ai marre de tourner en rond, j'ai froid et j'ai faim. Je m'affale sur le trottoir comme une vulgaire SDF, c'est toujours pour ma poire j'ai l'impression. Je prends mon téléphone je devrais peut-être appeler mon père... j'oublie cette idée rapidement quand une voiture m'éblouit et s'arrête à ma hauteur, je me relève précipitamment.

-"Heather? mais que fais-tu seule ici?" je reconnais immédiatement la voix de Lydia.

-"Oh! et bien je rentrais à la maison, mais je faisais une pause" elle a l'air de croire ma stupide explication.

-"Aller monte je vais te ramener chez toi tu as l'air frigorifié"

Je m'empresse de monter dans sa belle voiture, Lydia me sourit. Ce sourire que je n'arrive pas à lui rendre. Je boucle ma ceinture et Lydia fait demi-tour pour me ramener.

-"Tu n'étais pas parti en soirée?" Lydia essaie de faire la conversation et j'en suis heureuse.

-"Je...j'avais mal à la tête alors je suis rentrée" elle hoche la tête et se re-concentre sur la route, un blanc monumental s'installe entre nous, c'est assez gênant. Il faut dire que je ne suis pas la fille la plus bavarde de la terre, mais ce silence va me faire perdre la tête, tant-pis je me lance.

-"Et sinon avec mon père vous vous êtes connue comment?"

Un sourire né sur ses lèvres, apparemment il n'y a pas que mon père qui est sous le charme.

-"Andrew m'a foncé dedans lors d'une exposition d'art, et, pour tout te dire j'ai eu le coup de foudre" je ne peux retenir mon rire nerveux. Si j'avais su que mon père participe à des expositions d'art je l'aurais accompagné.

-"Oh! ça fait combien de temps que vous...euh..." je ne sais pas vraiment pas comment finir cette phrase.

-"Fricoté??" je hoche la tête plus qu'amuser pas son ton enjoué.

-"Environ 5-6 mois"

-"Tout ça! il ne m'a jamais rien dit" quel plaie!

-"Il ne savait pas comment aborder le sujet, il m'a expliqué votre situation"

C'est bien sur de mieux en mieux, je ne répond pas directement à Lydia.

-"Je suis assez grande pour comprendre mais visiblement pas assez pour lui" Lydia se gare sur le côté, je détache ma ceinture.

-"Merci, à bientôt!" je sors de la voiture.

-"N'en veux pas à ton père, bonne nuit" puis elle part.

Très drôle comment pourrais-je faire confiance à un homme comme lui, là où ma vie à été fondé sur un tissu de mensonge.

J'entre dans ma demeure, referme à clef derrière moi. Mon père est endormi sur l'un des sofas les plus confortables que le monde est fabriqué. C'est bien pour ça que je passe la plupart du temps dedans. J'éteins la télé et la lumière et fais le moins de bruit possible en montant les escaliers.

Arrivée dans ma chambre je me laisse tomber comme une grosse larve, cette soirée était vraiment épuisante. Mes deux meilleures amies m'ont lâché pour aller à une fête d'étudiant, j'ai dû rentrer avec la future copine de mon père qui m'a avoué que mon père me ment depuis 6 mois et pour couronné le tout, mon passé à ressurgit avec un sourire.

Je m'auto-détruit pour des vieux fantômes du passé que demander de mieux?

La seule chose dont je suis sûr, là, maintenant, c'est que rien ne me changera!

To be continued...