Chapitre 2

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🖤CHAPITRE SECOND.

[Antoine]

Je m'en souviendrais toujours, chaque matin, à l'aube, lorsque je passais le bas de la porte, les coups franchissait mon visage. Lorsque mon père fut au plus bas, hormis son taux d'alcoolémie au plus élevé. J'enchainais les marques sur mon corps et mon visage.

« Je lisais, assis sur mon lit,les draps frôlaient mon corps, quand soudainement j'avais entendu les pas mal assurés de mon père, enivré par l'alcool. Je m'étais approché du couloir, jusqu'à me retrouvé face à lui.
-ANTOINE.
Il s'était approché dangereusement de moi. Comme à mon habitude, je courrais le plus vite possible, mais une masse de muscle me rattrapait pour me jeter contre le mur.
Les larmes roulais sur mes joues.
J'essayais de me relever, mais il venait de m'assaillir un violent coup de tibia au niveau du ventre, laissant échapper un craquement soudain émit par mes côtes, frêles comme du coton. Je suffoquais, tremblais et essayais de respirer mais en vain, dans la pénombre je l'avait aperçu en train d'enlever sa ceinture. Et c'est une fois la ceinture bien en main, qu'il s'était agenouillé à côté de moi et avait approché son visage du mien.
- Regarde toi, tu ne ressemble à rien, putain, si ta mère n'avait pas fait un merdier pour pondre un connard comme toi je t'aurais sortie de son ventre avant que tu ne l'a tue.
Il s'était relevé brusquement et avait frapper continuellement la ceinture contre mon dos, déjà ensenglanté suite aux coups précédent »
J'ouvrais brusquement les yeux et m'étais mis à hurler à pleins poumons. Erwann venais de se lever, il me prit par les épaules en me sortant quelques mots abstraits.
-C'est fini Antoine, c'est fini, il n'existe plus, et tu n'as pas tué ta mère, respire lentement Antoine, ce n'étais pas réel, le passé n'est pas réel, le rêve est un monde irréel, nous sommes irréel.
-Erwann c'est bon.
Il s'était relevé pour commencer à s'habiller.
-Magne toi Antoine, et si tu ne te bouge pas le cul on va pas avoir de place pour les douches.
-J'arrive, on arrivera en même temps qu'Élise promis.
Erwann avait éclaté de rire et m'avais donné une serviette.
J'avais des sueurs froides et ma tête m'étais atrocement douloureuse. Ces cauchemars me hantaient depuis une éternité. Et rien ne pouvais les arrêter. Le campus était grand, et absolument glauque. Les douches communes étaient toutes alignée les unes contre les autres, laissant un simple rideau bleu voiler nos corps.
J'entrais sous la douche où l'eau chaude me détendait immédiatement... Ma vie n'avait aucun sens. Ingurgiter n'importe quel drogue dans mon sang, mon cerveau, mais avant tout, mon coeur, me permettais de partir d'ici. Hors de cette vie. Hors de tout ces problèmes. Hors de la vie, de la réalité qu'elle est, la réalité qu'est la vie. Arrivés dans notre chambre, je m'étais habillé et avait pris mon sac. Encore une dernière année. Juste une. Et tout cette merde sera enfin terminée.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 05, 2017 ⏰

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