Chapitre 3 : petit plaisir

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franchement... ça va... elle a été plutôt... gentille ?! Il y a un problème quelque part. Je n'ai presque rien. Ce n'est pas normal. Bon, aller il faut que j'arrête de prendre tout du mauvais côté, je dois être positive ! C'est une chance ! Je vais pouvoir prendre du temps pour moi en fin de compte. Je me demande ce que c'est, quelle sensation éprouve t'on quand on prend soin de soi ?. Peut-être se sent on normal ?. Suis je normal ?. Qu'est ce qu'est la normalité ?.
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Cela fait bien trois ou quatre heures que ma mère est parti, après avoir découvert qu'en fin de compte la chambre allait être beaucoup plus difficile à ranger que prévu, je suis allée faire une activité que je n'avais pas faite depuis au moins 10 ans, prendre un BAIN !

maman dit qu'un bain prend trop de temps, et que le temps est précieux, une douche c'est plus rapide. J'avoue que je me suis quand même un peu ennuyée dans celui-ci, n'étant pas habituée je ne savais pas quoi faire et j'ai fini par sortir au bout de dix minutes.

Enfin de compte je ne perds rien, je n'aime pas les bains.

Il est à présent midi et je viens de finir de préparer à manger, un repas simple, si on peut appeler cela un repas, il s'agit d'une salade avec une tranche de poulet.

Ce n'est peut être pas ce qu'il y a de plus nourrissant mais sa suffira amplement. Après avoir manger je me suis préparée à recevoir monsieur Meuderti pour mon cours de l'après midi, il ne devrait plus vraiment tarder maintenant, enfin je l'espère , je commence à tourner en rond.

Ce n'est que vingt minutes plus tard qu'il arriva tout sourire pour la première fois en tant d'année
La première chose qu'il me dit est :

- aujourd'hui, nous faisons un cours que j'attends depuis très longtemps !!

Ce à quoi je lui avais répondu :

- l'avons nous déjà fait ?

- Non m'avait il simplement répondu .

Suite à cela ,je ne savais pas trop quoi faire, monsieur Meuderti avait un brin de malice dans le regard que je ne saurais décrire, je ne comprenais pas sa bonne humeur, ni pourquoi il était tant pressée de m'apprendre cette nouvelle leçon dont j'ignorais encore le contenu, c'est quelques minutes plus tard qu'il me dit d'aller dans ma chambre que je compris, que ce que je redoutais depuis tant d'année allait arriver.

Il allait dépasser les limites.

Cela m'avait toujours fait peur je savais qu'un jour ou l'autre ce cours arriverait mais j'espérais secrètement que ma mère décide de me vendre comme je suis en ce moment et que se serait mon futur mari qui aurait se privilège mais vu le dernier regard du professeur j'avais bien compris que ce n'était pas le cas et que j'avais très mal penser.

Le professeur arriva vers moi lentement, une peur me saisi et je commençais à avoir peur, à l'intérieur de moi je me rassurais tant que je pouvais en me disant que tout le monde était comme moi.

C'est une phrase que je répétais souvent « je ne suis pas la seule » sans le vouloir quelques larmes s'échappaient.

- Pourquoi pleures-tu mon enfant ?

- Je ne sais pas

- Tu ne sais pas ?

- Non

- Ce n'est pas important, tais toi et apprend

A peine la phrase finit qu'il se jeta sur moi avec une grande férocité, il arriva très facilement à me lancer sur le lit.

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