Fury ( septiplier - WW2- FR)

Chapitre 5

Il était à peu près 17 heure, cela faisait 20min que l'on roulait sur les routes tranquilles de la campagne allemande, enfin routes... chemin de terre boueux.

Nous ressentîmes une secousse. Will arrêta d'avancer, je regardais par terre. On avait roulé sur une mine antichar, notre chenille s'était détachée. Je demandai à Will de couper le moteur. Nous descendîmes tous du Fury. Nous étions à proximité d'une ferme transformée en hôpital, je demandai à Sean et doc d'aller demander de l'aide pendant que je regardais avec les autres comment réglé nos soucis.

Quand ils revinrent nous avions calculé qu'il nous faudrait bien toute la nuit pour régler le problème. Ils nous diment que l'hôpital était plein... de morts et que malgré tout ils avaient trouvé des provisions non périmés et des munitions.

Je demandais à Sean ainsi qu'à warf de prendre un paquet de biscuit et d'aller fait le guet. Sauf que 15 minutes plus tard je vis mon amant revenir en courant d'une vitesse folle. Il s'arrêta devant moi, la peur se lisait dans les yeux. Il s'accrocha à moi et essaya de me dire quelque chose.

''Ser-Sergent.. des... des... des''

Ses yeux s'ouvrirent grand. Je le regardais essayant de me concentrer sur ce qu'il voulait me dire.

'' Des quoi, Sean ? ''

'' Des... des S... des SS.... Plein... des... des régiments !!!!!''

''Des SS ? T'en fais pas ils doivent faire comme nous revenir à leur base, épuisez après la bataille, on risque rien''

Il s'éloigna de moi comme pour que je me rende mieux compte de l'ampleur de l'ennemi.

'' NON MARK ! ILS... ILS CHANTAIENT, ILS ETAIENT PROPRES, MARCHAIENT AU PAS, IL Y AVAIT MEME DES CA- CAMIONS... on est foutu''

Oh merde. Il avait raison, on devait fuir, mais notre tank était à l'arrêt. Je lui demandai d'aller chercher Warfstache.

Pendant ce temps-là je demandais à Dark et Doc d'aller chercher toutes les munitions qui se trouvaient dans l'hôpital.

Vous avez déjà réfléchi à la mort ? Vous êtes-vous déjà demandez si vous ne préfèreriez pas mourir plutôt que d'être dans une situation ? J'en étais là à ce moment précis... J'avais le choix entre quitter mon tank, ma maison et me retrouver à rejoindre la base à pied sans aucune certitude de ne pas me faire capturé par les allemands ou de mourir de faim ou d'épuisement en fin du compte... ou de rester protéger mon tank, ma maison et de mourir d'avoir aimé.

Sean revient en courant suivi de près de Willford qui me demanda :

''Sean m'a expliquer, tu veux qu'on fasse quoi ?''

Voyant que Dark et Doc revenait aussi à leur tour je commençai :

''Écoutez, vous, je vous conseille tous de partir vers la forêt vous aurez peut-être une chance d'arriver à la base vivants. Moi je reste avec le Fury, c'est ma maison, c'est elle ma base. Je la défendrai jusqu'à la mort et bien au-delà... vous êtes libre de partir si vous le voulez... vous avez ma bénédiction.''

Sean me regarda, je savais ce qu'il avait en tête et ça ne me plaisait pas du tout...

'' Et on ne peut pas te raisonner c'est bien ça ?''

On se regarda, il était tellement jeune, je savais ce qu'il allait dire et ça ne me plaisait pas du tout...mais je ne pourrai pas non plus le raisonner...

''Je reste avec toi Mark !''

Je le savais... je savais qu'il allait dire cela... et cela me brisa le cœur il n'avait pas à se sacrifier par amour... mais je le comprenais c'est exactement ce que j'étais en train de faire... alors je ne dis rien... je ne savais pas quoi dire... et bizarrement je me sentais tout d'un coup plus rassuré dans mon choix.

'' Moi aussi je reste''

Je tournai ma tête vers Warf... comment ça lui aussi restait... encore Sean était un jeune un peu perdu... je comprenais mais... Will ça fait longtemps que tu es dans l'armée... même bien plus longtemps que moi... pourquoi ? Soit sensé un peu...

'' Ecoute Mark tu te souviens de ce que je t'ai dit tout à l'heure ? Tu es un mec bien ! On te suivra jusqu'au bout... et au bout ça veut dire même dans la mort... on te laissera pas te débarrasser de nous comme ça. Pas vrai les gars ?''

Warfstache ainsi que moi regardâmes dans la direction de nos deux camarades qui étaient resté silencieux depuis le début... quand ils virent nos regard se porter sur eux ils nous firent un geste de la tête pour acquiescer ce qu'avait dit Warf.

Jamais de toute ma vie je ne me suis autant senti aimer qu'à cet instant... si je meurs ce soir je mourrais combler.