Les Femmes Noires

Et,

Peut-on encore vous présenter ?
Vénérées que vous êtes,
des perles de bonheur habillent votre conscience.
Et la joie que vous véhiculez est aussi pure et saine que la plus élaborée des sciences.

Et,
Je m'émerveille devant vous, et mon émois en moi danse au rythme de vos pas décidés,
Car qui a donné la fierté aux Lions, l'a, à la Femme Noire, également dédié.

Et,
si l'Ethiopienne est svelte et suffisante en beauté, c'est dans son intelligence qui la caractérise que s'affirme la magnificence de son être.
Ils veulent te déchirer, mais tu te régénères indéfiniment, et ta force est une chose insaisissable même pour les esprits les plus brillants.

Et,
à combien plus forte raison je louerai la Camerounaise, mère de Toute Nation, dont l'honneur est une armure solide sur laquelle elle s'appuie pour nous faire naître ?
Tu es digne d'ovation, et peu de mots ne pourraient décrire ce qu'un milliard de mots n'ont pu écrire.

Et,
Laissez moi parlez de vous, celles dont par les mers, nous sommes éloignées.
Petite Haïtienne au doux regard, qui donc niera la fougue qui t'habite et ton courage qui m'a séduit ?
Dieu me vienne en aide, car c'est avec simplicité de coeur que je veux rendre témoignage de sa plus belle des créatures.
Je t'aime.

Et,
Au loin là-bas, la Rwandaise danse encore.
Son corps m'envoute, et sa danse me parle, je l'apprécie, et comme dit le proverbe, "va là où on apprécie ta danse".
Alors je t'en conjure, par les gazelles et les biches des champs, vient à moi, que je puisse apprécier ta danse.

Et,
Ais un peu de bon sens, parle moi en chanson, car ta langue est sûrement la langue de Dieu, et chante moi en parlant, car Dieu lui même t'as donné ce beau langage. Qui ici saura aimé plus que toi ?
Maman du Congo, Maman de tous les Congo, oui c'est de toi qu'il s'agit.
Une âme aussi pieuse qu'elle en ferait même chaviré les anges.
Apprend moi donc à t'aimer comme tu m'as aimé, et apprend moi à donner comme tu m'as donné.
Ton coeur est plus pur que le plus pur des métaux les plus purs de ce monde.

Et,
J'ai mal, car ils ont voulu aliéné ta majesté, ils ont voulu te défaire, et ils ont même voulu nié ton Règne. Mais rien n'y fit, car ta Royauté n'est pas dans le statut, mais dans ton être, magnifique Sénégalaise, vient donc administré ton Palais qu'est mon âme !
Je te suis entièrement dédié, et mon existence t'a été offerte, utilise moi comme bon te semble, car chacune de tes actions est remplies de bienveillance.

Et,
toi, pourquoi te cache-tu ? Pourquoi te fais tu aussi discrète, pourquoi nous prive-tu de ton "toi" ?
Vient ici ! Je ne te l'ordonne pas, car qui est assez fou pour ordonner à une Mino ?
Qui donc est assez sot pour ordonner à une descendante des Amazones du Dahomey ?
Montre toi, femme du Bénin. C'est une folie que de dissimuler aux yeux du monde la merveille que tu es.
Laisse moi t'apercevoir, laisse moi te découvrir, laisse moi te connaître.

Et,
Mon coeur est en chagrin, car vous êtes nombreuses, et je me demande si je pourrai de mon vivant, vous rendre toute l'éloge qui vous ai dû.
Femmes Noires de mon Coeur, Femmes Noires de ma Vie, Femmes Noires de mon Être. Je vous aime infiniment.

Et,
Si la Science s'est manifestée initialement sur le Continent-Mère, c'est la Malienne qui a su la dompté avant de nous la transmettre.
Véritable monument vivant, tu es la source de tout notre savoir, et ton regard étincelant est si digne que je ne saurai le défié.
Rendons à la Malienne ce qui appartient au Mali, car le Mali appartient à la Malienne.

Et,
À tout hasard, vous-ai je parlé de mes soeurs de la Guadeloupe ?
J'ai manqué à toutes mes obligations.
L'euphorie me fait aller vite en besogne.
Qui rivalise d'élégance avec la Guadeloupéenne ?
Qui peut, en ayant embrassé toutes les folies de ce monde, désacraliser la personne unique de la Femme de Guadeloupe ?
Femme affirmée, de nous aussi par la mer, tu as été séparé. Mais nos coeurs se joignent, et nos combats se confondent.
Revient à la maison. Nous t'attendons.

Et,
Je pourrai affirmé sans grand risque, que toute concurrence a disparu, depuis le jour où tes pieds ont foulé ce monde, monde qui ne te mérite pas, tant ta grandeur est redoutable.
Princesse du Gabon, tu as daigné partager ta gloire, et tu as su faire de nous, des enfants dont tu as pris soin.
Tu nous a donné le sein, et ton lait est riche de millions et de millions de nutriments.
C'est en toi que nous puisons nos forces.

Et,
je pourrai m'attardé sur les reines Pokou, car toutes sont des Reines, et toutes ont hérités de la grâce de Pokou. Reine du Ghana, nous te craignons, et nous te respectons, car l'esprit du sacrifice est en toi, et tu pourrais s'il le fallait, te donner toute entière, afin que par toi nous vivions tous.
Tu es celle qui a maté les eaux agitées, et qui a fait d'elles son marche pied. Toutes les forces de la nature te sont soumises, et toutes reconnaissent ta splendeur.

Et,
Si ses hommes sont intègres, "La Patrie des Hommes Intègres" peut se réjouir des Femmes Dévouées qui la peuple.
Dame du Burkina-Faso, vous méritrez que je vous dédie ma vie, à vous honorez continuellement. Mais même ceci ne serait pas suffisant.
Vous avez façonnés nos vies et nos villes, et c'est par votre esprit brillant que nos cités se sont construites.
Soyez bénis.

Et,
Votre sérieux et votre rigueur, vous ont hissé au sommet de toute hiérarchie dans ce monde. La dévotion est votre vêtement, et l'esprit combatif une parure.
Le sang de Zingha coule en vous, et son esprit vous vivifie.
Vous avez appris à nos femmes comment nous aimer, et à nos mères comment nous chérir.
C'est pour moi un honneur de vous consacrer ces quelques lignes.
Sublimes Femmes de l'Angola.

Et,
J'ai beaucoup à dire, mais le temps me manque, alors, permettez moi je vous prie, de coucher par écrit au fur et à mesure, les nombreux mots qui me viennent quand je parle des Femmes Noires.
Je vous aime.

L'écriture est une arme, la mienne, celle avec laquelle je peins l'intérieur de mon âme.

Et lorsque je vous parle des Femmes Noires, c'est le fond de cette âme là qui est exprimée, c'est elle qui est mise a nu devant vous, par moi, et pour vous.
le culte que je leur voue, ne relève pas de fluctuations temporelles ou même civilisationnelles, mais d'une analyse profonde et personnelle de plusieurs personnes, personnages et personnalités, à travers le temps et ce malgré mon peu d'âge.
Cela m'a conduit, ainsi qu'a sûrement bien d'autres avant moi, à la conclusion suivante qui reste irréfutable : Mes Femmes Noires, pourrait-on encore vous présenter ? Le ciel est connu et su de tous, parce que sa présence et sa magnificence est d'une écrasante évidence. Aussi comme lui, vous êtes et demeurerai.

Aussi, Maman des Terres d'Ivoires, je me suis émerveillé devant vous avant même de m'émerveiller devant le Monde, car c'est de vos entrailles que j'ai été sortis, et c'est dans votre sein que mon âme parfois endolorie a trouvé réconfort.

Merci pour tout.