Mon harcèlement au collège: l'enfer du décor

L'acharnement

C'est ainsi que débuta le véritable harcèlement.

Pour ne rien arranger Achole était souvent placé à côté de moi en cours, du fait ne notre proximité dans la liste des élèves.
Nous étions donc côte à côte en musique, histoire-géographie et technologie, soit environ cinq fois par semaine.

Au début, je prenais ces remarques comme des stupidités insignifiantes de gamins (comme peuvent le penser les membres du corps enseignant ou éducatif, bien que la sensibilisation soit grandement améliorée aujourd'hui).

Je pouvais donc entendre des "binoclarde", "t'es moche" et "t'es conne" plusieurs fois par jour et toujours d'une seule et même personne.

Au bout d'un certain temps, les insultes se multipliaient, accompagnées d'autres actions.

Pour vous donner un exemple, il s'amusait souvent à pousser ma chaise hors de la table en plein cours de façon à ce que je me retrouve complètement écartée, tout cela en emettant de stupides ricannement.

À partir de ce moment, et même plus tôt, j'ai commencé à considérer ses insultes. Et si j'étais vraiment horrible, stupide ?
Ah oui, j'étais vraiment irregardable, il avait raison ! C'est ce que j'ai commencé à penser et ces idées on lentement commencé à germer dans mon esprit.

Plus ça allait et plus les insultes amplifiaient. J'avais parfois droit à des coups de pieds et il a une fois retiré ma chaise quand je m'asseyais.

Autre point, quelques uns de ses "amis" ont peu à peu commencé à me charier également.
Je tiens tout de même à préciser que je n'étais pas le souffre douleur de la classe.

Pas mal de personnes, les filles notamment, voire la majorité de la classe ne me faisait rien. C'étaient vraiment les insultes répétées de ce garçon qui m'enfonçaient de plus en plus.

Ces rabaissements quotidiens ont peu à peu commencé à me faire changer.

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Note: Ici, il faut bien comprendre que le harcèlement est vécu différement selon chacun. Certains pourront se dire que ce n'ezt rien car il ne s'agissait que d'une personne.
Pour ma part, je l'ai vécu comme tel du fait de la répétition quotidienne des remarques et insultes.