ça ira mieux, pas vrai ?

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"Et ça ira mieux demain matin"

C'est ce qu'elle se disait tous les soir. En sentant montée le chagrin, et la morosité de cette vie sans rien.

Elle tentait de se rassurer en effaçant sa mémoire avec des cachets pour assommoir et qui cachés cette mélancolie trop infinie.

Elle avait pourtant expliqué aux autres ce qu'elle ressentait mais parent, ami, famille, n'avait jamais compris. C'était trop compliqué pour leurs vies étriquées, mais dès lors qu'elle insistait, les mots les plus mauvais arrivais

"Tait-toi, tu exagère"

"Ferme là, tu sers à rien"

"C'est bon ta un toit, à manger, tu vie au chaud, ta famille t'aiment"

Mais est-ce suffisant pour être heureux ? Alors pourquoi ne se sentait-t-elle pas mieux ?

Elle allait mal, et ce mal la rongeait. Ces maux la transformaient, l'enfermant peu à peu. L'étouffant sans qu'elle ne remarque rien si ce n'était qu'elle était anormal. Les autres riaient, paraissait si cool à sa comparaison. C'est alors qu'une étrange idée vint effleurer sa raison. Une voix dans sa tête qui lui chuchotais qu'elle serait mieux morte.

Pour ne pas sombrer, elle gelait son cerveau. En buvant des granitée, mais sans attendre l'été, en sortant l'hiver, sans vêtement qui l'aurait couverte du froid.

Non c'est tous ce qu'elle avait trouvé pour oublier tout ça.

C'était le genre de fille qu'on ne remarquait jamais, ou tout du moins qu'on refusait de regarder. Elle avait cette impression de n'exister que lorsqu'on avait besoin d'elle, ou de l'insulter. Elle pensait toujours gêner, au fonds peut-être qu'elle aurait voulue tous casser.

C'est parents attendait d'elle rien de moins que l'excellence. Elle devait être une seconde mère pour ces frère et sœurs, être une parfaite élève, et surtout être un simple enfant. Une qui disait toujours oui à ces parents, qui n'embêtait pas avec un tas de question.

Elle avait de plus en plus de mal à être tous cela, mais elle avait trop peur de stopper mais elle était lasse de toutes ces crasses que les autres disaient, plutôt par besoin de cracher leurs venins que par réelle jalousie.

L'angoisse d'une enfant qui avait avenir trop bien tracé, qui ne pouvait plus arriver à égaliser. Cela devenait trop difficile pour elle. Tout augmentait. L'angoisse, la lassitude, le venin, la haine, l'apparence trop importante, le froid.

STOP !

Je crois que ce soir elle fera une connerie.

J'avoue que j'arrive que maintenant, mais j'ignorais avant qu'elle avait ce projet, en haut d'un ponton elle contemplais les vagues de l'océan . Je suis arriver et j'ai cru la perdre a tous jamais, mais je m'y refusais, je ne voulais pas. Alors j'ai rattraper son bras.

Avec toute la difficulté du monde je l'ai retenue, je crois que je suis bien content d'être venue. Elle est trempée de ces larmes salée, mais je ne l'ai serré que plus fort, lui chuchotant "Tout ira mieux je te le promets" j'ai eu si peur, je ne veux pas qu'elle meurt.

Car si elle ne demeure pas ici, quels raison aurais-je de ne pas le faire moi aussi ?

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Petit OS qui se fini bien, j'avais pas envie de faire un trucs qui finit tristement, je voulais changer

Alors qu'est-ce que vous en pensée ? Dites-le-moi en commentaire

Sur ce baiser aux lait de la voie lactée

After-height (Recueil de One-Shot)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant