Prisonnière

Chapitre 2 : Esther

- Esther ! viens manger, appelle ma mère du salon.

- J'arrive ! je répond.

Normalement les repas sont extrêmement ennuyants depuis que ma soeur Marianne est aller à l'université, mais aujourd'hui pas autant : j'ai appris - part mes parents - qu'ils avaient loués une villa pour l'anniversaire de ma sur Marianne.

Dans ma chambre, allongée sur mon lit je repense à tout les moments que j'ai partagé avec ma soeur, on est si proche, on se raconte tout, je pense tout le temps à elle depuis qu'elle est partie. Elle vient le weekend et puis aller chez elle ne me prends que 30 minutes, mais bon. Epuisée par cette longue matinée je m'endors.

Vers 15h je descend retrouver ma mère, elle est dans le salon, assise sur le canapé, dans les bras de mon père, en train de regarder la télé.

- Maman ? elle s'appelle comment la villa que vous avez loués pour Marianne ?

Ma mère tourne la tête vers moi et réponds :

-Euh...Libérée des rêves, oui c'est ça, Libérée des rêves.

- Ok, merci Man'.

Je tape "Libérée des rêves" dans la barre de recherche de mon ordinateur, et rien....oui...rien. Etrange, déjà que le nom ne me disais rien, là c'est vraiment curieux. Mais, pourquoi s'inquiété ; il ni a aucune raison.

*

Le lendemain, j'appelle ma soeur mais elle ne réponds pas.

Plus tard je reçois un message de sa part me demandant si on pouvait se voir mercredi, j'accepte.

Je suis allongée dans le canapé quand ma mère me demande si je n'ai pas de devoir a faire.

- Nop, le prof ne m'en a envoyé aucun.

Pour moi, l'école c'est à la maison, je suis donc des cours par correspondance depuis mon ordinateur.

- Bon, ben appelle Rachelle alors, répond-t-elle.

- Pourquoi ? J'ai pas envie moi, ta qu'à le faire !

- Esther tu l'appelle et tout de suite ! crie-t-elle.

Rachelle c'est ma deuxième soeur. Mes parents ont eu 3 filles et un garçon : Marianne, Rachelle, Antoine et moi. Je m'entends particulièrement bien avec Marianne et Antoine mais avec Rachelle autant vous dire que c'est impossible. Avec son air supérieur, elle se croit plus forte que tout le monde, bon d'accord elle a toujours eu des bonne notes mais pas de quoi faire son cornichon !

Bref , c'est avec tout l'enthousiasme du monde que je prend le téléphone et que je compose son numéro. Elle ne décroche pas. Je suis en train de reposer le téléphone quand ma mère me demande ce que je fait.

- Rachelle a pas répondu !

- Donne moi ce téléphone !

Ma mère compose le numéro et la Rachelle réponds !

- Allo ma chérie ?! (...) Très bien et toi ?(...) Marianne t'as invitée ? (...) Super !

Ma mère papote avec l'autre pendant 15 bonne minutes et moi je regarde une série ! J'ai regardée deux épisodes et ma mère n'a rien dit pour une fois.
C'étaient les derniers épisodes de la saison. Je vais devoir attendre quelques semaines...
Je me lève et crie : "Je sors Kookie" Une voix me réponds mais je suis déjà dehors. Kookie c'est mon chien, j'ai toujours rêver d'avoir un chien. Un jour je suis sortie dans le rue pour aller me promener et c'est la que je l'ai vu, il était tout seul la au milieu de la route. Quand je les trouvé ce n'était qu'une petite boule de poils. J'ai craqué et je l'ai ramené chez moi. Ma mère n'était pas très contente mais elle ne pouvait le remettre dehors, alors ont l'a gardé. A l'époque Marianne était encore à la maison, entre elle et le chien ce fus un coup de foudre, ils ne se quittaient pas d'une semelle. Malheureusement elle n'a pas pu l'emmener avec elle a l'université. Kookie à été très triste mais s'en est remis petit a petit, et puis je suis là moi !

Je suis en train de faire demi tour pour rentrer chez moi quand tout à coup quelqu'un court vers moi et essaye d'arracher le collier que je porte autour du cou, une autre personne m'attrape part derrière en maintenant fermement les bras ce qui m'empêche de me débattre, ils arrivent finalement a me prendre ma chaîne et ils me laissent sur le pavé. Je cours chez moi, mon chien sur les talons. Kookie est très timide et il n'aboie jamais. Je ne lui en veut pas de toute façon il n'aurait rien pu faire. Je raconte tout a mes parents qui me conseillent de porter plainte. Je n'ai vu que les traits du visage du l'assaillant de devant et ils étaient tous habillés en noir, mais bon je vais quand même les dénoncer !