la fin du début d'un beau mariage

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Ces événement se déroule un mardi soir à Abidjan sur l'autoroute reliant Yopougon à Cocody !

Peut être nous avons les embouteillages les plus monstres d'Afrique , mine de rien être immobilisé par cette chaleur caractéristiques des pays d'Afrique de l'ouest avec un concert de klaxon qui te berce , je vois pas ce qu'il y'a pire, en même temps je n'ai aucun élément de comparaison .... , Comme à mon habitude je venais de plonger dans mes pensées faute de n'avoir rien d'autre à faire depuis 20 minutes pendant lesquelles nous n'avons pas bougé d'un poil. Je porte l'œil à ma montre 12H 30 , tout s'explique je me demandais pourquoi dame faim était si câline avec moi , me voici sur l'autoroute dégoulinant de sueur , les oreilles en feu et le ventre vide , ... Quel vie , je finis par lâcher exaspéré face à ce constat.

Presqu'une heure à été nécessaire pour nous libérer des maillons de cette chaîne qui chaque minute devenait de plus en plus kilométrique, nous voici désormais à vive allure sur l'autoroute dégagée, le chauffeur semble prendre sa revanche pour le temps perdu avec sa pédale d'accélération, nous passager bien que craintif préférons encore rester silencieux pour ne pas déconcentrer. Notre conducteur. Après une manoeuvre osée de notre conducteur je me décide à briser le Silence .

- Chef attention s'il te plait , vaut mieux qu'on arrive à destination en un seul morceau.

Mon intervention reste sans réponse ou du moins semble avoir déclenché une frénésie chez notre conducteur qui monte de quelque kilomètre heure.

...

Ouf , sain et sauf nous sommes arrivés à destination , j'aurais bien voulu me dire que j'emprunterai plus ce genre de transport , mais force est de constater que si tu n'as pas de véhicule propre tu ne peux y échapper , avec les infrastructures de transport public qui font leurs siennes , je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai fini en retard pour un bus pas à l'heure.

C'est avec ces pensée que j'insère la clé dans la serrure avant de pousser la porte de chez moi , cependant une odeur nauséabonde me tire violemment de mon voyage neuronal avant qu'au fure à mesure que l'ouverture se fait de plus en plus grande se dévoile à mes yeux une scène presque démoniaque . Une mare de sang couvrait le couloir principal de la maison , au milieu de cette dernière un membre humain . Je restais figé sur place face à ce que j'osais espérer être un cauchemars.

Un bras ? Dans du sang ? Dans ma maison ? Que se passe-t-il ? Je réalisais à peine ce qui se déroulait à mes yeux quand sans prévenir un crie s'échappa de mes poumons et alerta tout le voisinage .

-voisin qu'est ce qui se passe ? Me lança ma voisine d'en face qui sortait au même moment son véhicule du garage .

Je ne pouvais cependant ouvrir la bouche pour lui décrire le tableau auquel je faisais face . Après avoir vu ses interrogations restées sans réponse elle se décida à descendre et me rejoindre , avant même de pouvoir m'adresser la parole , elle s'effondra sur ces genoux face à ce décor .

-oh mon Dieu ... Suzanne . fit t'elle en se couvrant la bouche !

Suzane ? Pourquoi appelle t elle ma fiancée ? Suzane? Elle était à la maison ? Cette pensée me remit les esprit en place et de toute mes force , la gorge déployée je me mis à appeler Suzanne avant de fendre la mare de sang en direction du salon , c'était sans me douter que ce qui m'attendait était encore plus sombre , Suzane enfin une partie du corps de la femme que j'aime gisait sur la moquette qu'on avait acheté à Dabou .

Noir? Ou suis je?

Je venais de perdre connaissance...

- Sortez le corps d'ici et sécurisez le secteur , faite bien attention tout ce lieu constitue une preuve .

Mes yeux s'ouvrait avec peine au son de cette voix autoritaire , c'était d'abord un tableau blanc puis peu à peu je commençais à distinguer les formes ,

Des hommes en uniforme ? Des véhicules de force de l'ordre ?

Le temps de tourner la tête je me rendis compte que j'étais couché à l'arrière d'une ambulance , soudain un flash me traversa l'esprit ,

Du sang .... Un membre humain....

- Suzane !!! Suzane !!! , Je criais en arrachant de mon bras perfusion , à peine les deux pieds à terre que je fut prit de violant vertige , je manquais de m'écrouler quand une main ferme me saisi par le bras ..

- calmez vous Mr , me fit la même voix qui donnait les ordres tout à l'heure.  

Face cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant