Dix-huit.

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Salam, Bonjour à tous.

Monsieur s'est énervé, non mais vraiment j'hallucine

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Monsieur s'est énervé, non mais vraiment j'hallucine.

Vu les cries et le dérangement, Anis qui dormait s'est réveillé et s'est mis à pleurer.
J'ai commencé à le calmer et à dire à l'autre d'arrêter.

Moi : Allô, t'arrêtes là, tu vois pas que tu fais peur à mon fils ou quoi ? T'es qui toi pour juger avec qui je dois être ou pas ?

Il ne m'écoutait pas il était à fond sur Kylian.

Youness : Déjà toi d'où tu touches à MON fils ?

Kylian : Je ne savais pas que c'était ton fils, je voulais juste aider Malika elle a accepté mon aide, je ne vois pas en quoi ça te dérange vu que je t'ai rendu service. Je ne voulais absolument pas seumé le trouble entre vous je ne savais pas qu'elle était accompagné t'inquiète pas je n'ai pas d'arrière pensé je voulais juste apporter mon aide.

Moi : Tu n'as pas a t'expliquer Kylian, on se connaît pas lui et moi, merci de ton aide vraiment c'est gentil de ta part de m'avoir aider jusque là, ne fait pas attention à lui.

Kylian n'avait pas osé me dire autre chose et il est parti sous le regard menaçant de Youness, pourtant il avait presque le même gabarit. Enfin je veux dire que Youness est plus grand oui mais Kylian n'est pas petit non plus.

Bref, j'ai calmé mon fils et j'ai fais passé mes articles.
Je ne prêtais plus attention à Youness il m'était complètement indifférent.
Et il a fait quoi ? Il s'est permis de payer mes courses, alors là.
Je suis juste sortie avec mon fils laissant tout les articles là-bas et je suis partie, je cherchai un uber et même un transport pour partir chez moi avant que Youness me rattrape avec les sacs.

Youness : Eh ? Tu me prends pour qui à me faire courir derrière toi là ?

Moi : Je te prends pour rien du tout c'est bien ça le délire, je n'ai même pas parlé avec toi mon grand, c'est toi qui a ramené ta fraise voulant faire le mari et papa alors que personne n'a besoins de toi ici, tu fais pitié à taper ta crise devant tout le monde alors que toi et moi savons très bien ce qui s'est passé.

Youness : Arrête de raconter de la merde, oui je n'ai pas été un bon mari mais t'es toujours ma femme je ne t'ai pas encore répudié donc avant ça tu me respecte. Tu ne t'affiche pas avec des gars comme ça surtout pas accompagné de mon fils t'es malade toi ? T'as cru quoi ? Que je suis ton pote c'est ça et de quoi papa ? J'ai envie de prendre soins de mon fils, j'ai envie de m'occuper de lui c'est toi qui me laisse pas m'approcher de lui. Tu trouves ça normal que ce soit mon gosse et que je n'ai jamais eu l'occasion de le prendre dans mes bras, ou même le toucher ? Depuis qu'il est né il y'a à peu près deux mois c'est la première fois que je le vois de près tu trouves ça normal ?

Moi : Si je continue à m'afficher avec des hommes tu vas faire quoi ? Me frapper ? Parce que tu ne sais faire que ça de toute façon espèce de lâche ! Tu oses parler de respect toi ? Miskine ça fait même rire, la personne la plus irrespectueuse du monde vient me parler de respect à moi non mais tu t'entends parler ? Et de quel fils tu parles ? De celui que tu as traité de batard ? Celui à qui tu as souhaité la mort avant même qu'il soit né ? Celui que tu as renié alors même que je t'avais dis que c'était le tiens ? Celui que t'as laissé vivre dehors durant toute sa croissance ? Celui que tu as frappé alors même qu'il n'était pas encore né et j'en passe ! C'est de ce fils là que tu parles ? Alors écoute moi bien et soit bien attentif à ce que je vais te dire. Ce n'est pas parce que je laisse tes parents le voir que tu pourras là toucher même avec tes yeux, je ne considère pas que ce fils est le tiens alors ne te considère pas comme père. Tu t'éloigne de moi et de mon fils sinon je te jure que je te colle un procès et tu pourras même pas t'approche de nous d'un rayon de 100km crois moi.

Youness : Oui c'est mon fils et oui j'ai fais des erreurs et jusqu'à maintenant je ne comprend pas comment ça a pu être mon fils alors que je ne t'ai jamais touché mais c'est le mien et je veux l'assumer. Je laisserai jamais mon sang traîner comme ça, Malika je vais te parler calmement malgré que ce ne soit pas l'endroit pour ça. Oui j'ai fais tout ce que t'as cité et crois moi je n'en suis pas fier mais être ton mari était une chose que nous deux avions arrangés mais être le père de cet enfant en est une autre totalement différente et c'est très petit de ta part de vouloir le mêler à ça .

Moi : * rire ironique * Non mais j'hallucine, celle là c'est la meilleure ! Tu as convenu avec qui qu'on devait se marier ? Avec moi Youness ? Moi ? On s'est parlé quand ? Vous aviez pris cette décision sans me compter, tu n'as aucun fils je te le répète, cherche une femme qui t'offriras une descendance cette femme ce n'est pas moi. Mon fils aura un père mais ça ne sera sûrement pas un lâche comme toi on s'est compris ? Alors ne t'approches plus de moi ni de lui.

J'ai tourné les talons cherchant un transport mais toujours pas de bus qui passait.

Je m'éloignais un peu pour aller dans l'autre arrêt un peu plus loin mais il continuais de me suivre, j'avais mis ma main sur le visage de mon fils pour ne pas qu'il le voit.

Youness : Tiens tes courses. Et j'aimerai au moins que l'on prenne une journée pour aller faire quelques achats pour mon fils.

Moi : Durant toute ma grossesse ce qui inclu même quand je logeais chez toi je mourrais de faim par ta propre volonté, aujourd'hui ces courses tu peux bien te les foutre où je pense, on en a par la grâce de Dieu plus besoins.

Youness : Malika sérieusement change de ton avec moi. Arrête de jouer à ça, je te parle de mon fils là. Et pour rappel ce son tes courses à toi là.

Moi : Mon fils n'a pas besoins de toi pour se nourrir et s'habiller parce que si c'était le cas il serait mort il y a bien longtemps. Je peux me permettre de lui payer ce dont il a besoins même si ce n'est que le stricte nécessaire alors je le répète tout tes achats là, tu peux te les garder où les enfoncer là où personne ne pourra les trouver. Ce que tu as dans les mains c'est toi qui les as payé, de se fait ce ne sont pas mes courses à moi alors tu peux les prendre et les manger avec tes nombreuses petites petasses semblable à toi. Et si je ne change pas de ton tu vas faire quoi ? Me frapper ?

Son visage s'est serré et ses veines sont ressortis, il était à bout de nerf ça se voyait. Il a lâché les courses et s'est avancé vers moi, j'ai pris peur, normal j'en ai vu de toute les couleurs pendants des mois et des mois.
J'ai commencé à reculer, il s'est mis face à moi et a fait un bisous sur le front d'Anis et m'a lancé un regard avant de laisser les courses là et partir.

Moi : *chuchotement* Va au diable !

J'ai essuyé son bisous sur le front de mon fils avant de lui en refaire un.

Je me suis assise et le bus est passé quelques minutes plus tard, je l'ai pris et j'ai laissé les courses là et je suis partie.

Je suis rentrée et Malik était assis au salon.

Quand il m'a vu il est venu vers moi et à pris Anis parce que j'étais en pleure.
Le chemin je l'ai fais en pleure, je ne supportait vraiment pas de voir Youness revenir comme une fleur après tout ce qu'il m'a fait.

Malik a pris le petit et m'a faite asseoir.

Malik : Qu'est ce qu'il y'a ? J'ai vu les achats que vous aviez fait avec les parents de Youness mais je ne t'ai pas vu.

Je lui ai tout expliqué depuis que je suis allée dans le magasin jusqu'à maintenant.

Il m'a pris dans ses bras il ne savait pas quoi me dire.

Je vous souhaite une très bonne lecture pour la suite.💕

Malika, Mon mariage arrangé. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant