Quarante-et-un.

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Salam, Bonjour à tous.

Une heure après la tragédie,

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Une heure après la tragédie,

Nous étions chez les El Madjid, tout le monde pleurait, c'était vraiment un nuage noir qui s'abattait sur nous, j'étais vraiment très très mal alors Youness n'en parlons pas.

Sanaa voulait se faire enterrer chez elle en Égypte alors le père de Youness faisait ce qu'il pouvait pour que ce soit le cas.

Des cousines à elles qui s'était déplacé, des frères et des sœurs, enfin il y avait quand même du monde.

On a fait une douaa pour elle chez les parents de Youness et ensuite les parents de Youness faisait leur possible pour que Sanaa soit enterré comme chez elle comme la
bonne musulmane qu'elle était.

Anissa : *voix tremblante* Sanaa a .. elle a laissé cette lettre ..

Youness l'a prise avant de l'ouvrir, c'était une lettre assez longue.

Youness : *soupire*

Khali Azim : Lit la Youness .

Youness : .. *souffle de nouveau* « Quand vous .. quand vous lirez cette lettre je serai déjà parti et.. »

J'ai posé ma main sur sa jambe et je lui ai dis qu'il pouvait le faire. Alors que tout le monde attendait la lecture de la lettre j'ai entendu mon fils pleurait, Akram l'a pris et l'a passé à Youness, Youness m'a tendu la lettre et j'ai compris qu'il voulait que ce soit moi qui l'à lise sauf que j'étais vraiment mal et je n'arrivais pas à aligner un mot devant l'autre parce que je ne faisais que pleurer..

J'ai quand même pris la lettre, elle sentait son odeur, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. J'ai soufflé un bon coup avant d'entamer la lecture.

Moi : « Quand vous lirez cette lettre je serai déjà partie, j'aimerai que .. cette lettre soit pour vous tous un apaisement, je veux que règne la paix et la prospérité dans cette maison qui m'a vu dans tout mes états, dans cette maison qui m'a accepté et m'a épaulé jusqu'à mon dernier souffle. Que des bons moments, des moments heureux que j'espère vous n'oublierez jamais mais que vous garderiez dans vos cœurs afin de vous rappelez d'une Sanaa joyeuse qui a un jour existé. La mort ne devrait pas être un frein pour nous, pour nos souvenirs, pour ma part j'en ai créée avec vous tous et j'écris cette lettre avec un énorme sourire parce que je m'en rappelle de quelques-uns. Azma .. merci, merci d'avoir montré que la famille c'est sacré, merci de m'avoir prêté pour quelques instants ta famille à toi et de m'avoir fait voir les valeurs d'une famille unis comme la vôtre, la notre. Tu es plus qu'une cousine, une sœur, une mère dont je salue le courage et l'honneur.

Malika, Mon mariage arrangé. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant