Devant un thé glacé.

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Bien le bonsoir, aujourd'hui je voudrais bacler et soulever un peu tous les trucs qui me passent par la tête. Je ne sais pas si ce chapitre va durer longtemps, être plus long, lent ou plus chiant que les autres. En étant honnête, quand une histoire nous plaît plus, on zappe vite et on passe à un livre différent, parce que y'en a tellement d'autres qui sont mieux que ces textes de l'adolescente qui tente de faire une analyse non-constructive de la psychologie. En gros je me la joue très clairement philosophe dans ce chapitre, alors installe-toi tranquille devant un thé glacé, mes idées vont démarrées.

Ouais j'ai fait des rimes, et pourtant j'aime pas la poésie. Aucune idée de pourquoi, pas grande raison, je la comprends sans doute pas, c'est beau mais je n'arrive pas à accrocher. Je suis admirative des poètes et des personnes qui aiment ce genre de textes qui sont pour moi un grand pilier de la littérature, mais bon qui s'en fout de l'opinion d'une enfant.

Ça m'agace à chaque fois que je réponds à quelque chose on me dit "T'as le temps de changer d'avis", merde quoi. Oui je suis une gamine, je suis peut-être immature mais je peux avoir un avis concret et qui sera le même toute ma vie, ou justement tout le contraire.

Marre des gens qui tentent de se mettre à ma place et tentent de faire des choix pour moi-même, je suis imprévisible pour la plupart du temps donc bonne chance pour me reproduire. Parce que mon point de vue dépend de mes heures de sommeil, de mon humeur, de ma santé, de mon besoin d'affection, franchement faut cesser.

Marre des personnes qui font que de se plaindre, donc je vais changer de discours.

Je supporte pas les fautes d'orthographe dans les histoires, et pourtant j'ai beau me relire un trilliard de fois dans mes chapitres, j'en fait toujours un bon nombre, faut croire que c'est plus facile de trouver les erreurs chez les autres que chez nous.

Je sais pas réconforter les gens, et pourtant je m'attends à ce que les autres le fassent alors qu'on est certainement une grande majorité à être pareil, au final. Alors tu dis des mots réconfortants, des mots doux, tu lâches des insultes si faut réconforter quelqu'un contre un con ou une conne.

Parce que quand je suis nerveuse je ris, parce qu'on me prend pas au sérieux à cause de ça. Il pourrait y'avoir la police qui débarquerait chez moi et me dirait meurtrier j'aurais un rire nerveux.

J'ai beau tenter de me convaincre que j'ai pas de tics, les autres les remarquent. On y voit la différence des humains, la subtilité de leurs remarques ou de leur silence.

Je veux toujours changer de style, et à chaque fois je reviens à mes vieux fringues imbibés de souvenirs qui au final surpassent largement la mode.

Parce que des fois y'a des jours, des soirs où tu veux plus voir personne où t'en peux plus. On se dit juste que c'est une petite crise d'adolescents, c'est juste que le surplus d'informations merdiques, véridiques ou casse-gueule, ça fait beaucoup à encaisser.


Voilà. Désolée pour la déprime, mes phrases évoluent en fonction des jours, et là c'est un dimanche morne, bien qu'il soit pluvieux. Les gouttes tapent contre la fenêtre dans un mouvement irrégulier, et pourtant c'est un jour ennuyant.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 26, 2017 ⏰

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