Divagation .2 J'y repense et je souris

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Quand je m'ennuie je pense. Je repense à toi, à ce que tu m'as dit. J'enfonce alors mes écouteurs dans mes oreilles et je me laisse emporter. Je nous imagine dansant sous la lune, seuls dans un couloir, sur une île déserte. Obéron et sa Titania. Bon, peut être pas Obéron et Titania, faut pas déconner. J'imagine des scènes romantiques de bals masqués où tout ce que je verrais serait tes yeux. Je m'invente des histoires dans lesquelles tu me chuchotes que tu me veux à jamais et à tout bout de champ. Je divague en écoutant les chansons de Grease. J'aurais aimé être un de ces personnages à qui tout arrive au bon moment. Je repars encore plus loin dans mes rêveries. Je repense à cet été, à ces folies. « C'est pas grave t'es jeune ». C'est vrai. Cela n'empêche pas que je suis pleinement conscience de mes erreurs. Cet été là j'en ai fait pas mal, faut se l'avouer.

J'en reviens à nouveau à toi. Amusant non ? Faut croire que tu occupes mes pensées. C'est triste. Tu n'existes même pas. Un délire d'idéalisation de ma parfaite vision de l'amour. Pourtant, pour toi je serais prête à me traîner aux portes mêmes de l'enfer. « Ô Vous » décrirait parfaitement ces sentiments contraires qui m'assaillent. Un pauvre compliment et je suis envoûtée, faible idiote. « À vos pieds je supplie, devenez ma femelle » Cette phrase, ce vers est si parlant. Une déclaration si poétique pour avoir accès à un acte aussi bestial et primaire. L'homme s'y animalise en se mettant ''à vos pieds'', suppliant tel un chiot. Il garde cependant un côté humain,de par l'emploi de l'impératif même si cela fait un peu Cro-magnon sur les bords. La femme y est idéalisée, divinité que l'on supplie d'abandonner ses traits de marbre pour devenir une simple ''femelle'' à travers l'acte charnel. C'était un commentaire de doc' gratuit.

Pensées Orphelines.Where stories live. Discover now