Chapitre 1

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Si la vie est une garce, que peut bien être la mort?
Certains diront sans doute que c’est un soulagement. Qu’ils ont atteint le repos de l’âme tant mérité après une vie bien remplie.
Malheureusement, Caroline n’avait pas eut la chance d’avoir une vie bien remplie. On l’avait privé de cela trop tôt. Beaucoup trop tôt. Sa vie qui lui paraissait alors simple avait virée au cauchemar. Peut-être même aurait elle préférait être morte. Maintenant elle arpentait toujours les rues de Mystic Falls mais son coeur ne battait plus. Vampire. Monstre.
Il lui avait fallut du temps pour accepter sa nouvelle condition, du temps et de l’aide.
Seulement voilà, au moment où elle pensait pouvoir avoir une vie aussi normale que possible, il était arrivé. Niklaus Mickealson.
La mort était définitivement bien pire que la vie. Cet homme, ce vampire originel avait détruit le semblant de vie qu’elle avait réussi à re créer. Il avait détruit son couple. Il l'avait fait le haïr. Et se sentir...

Elle secoua la tête et pesta en sentant ses pieds s’enfoncer une fois de plus dans de la boue. Elle jeta un regard désespéré autour d’elle et manqua de crier de frustration. Cette fôret. Diable. Elle lui était si étrangère aujourd’hui. Pourtant elle avait grandit et jouer dans ces bois. Mais ça c’était passé bien des siècles plus tard...

Bonnie. Caroline eut la nausée et sa vision se brouilla pendant quelques secondes. Elle était retournée dans le passé. Non pas quelques mois auparavant mais plusieurs siècles en arrière...
Non sans difficulté, la blonde parvint à retrouver un sol dur sous ses pieds. Quelle époque de merde jura-t-elle. Tout ça pourquoi? Parceque cette chère Bonnie avait eu une vision, une vision d’un Klaus plus mauvais qu’il ne l’était encore. Mais qu’elle pouvait sauver. Absurde.  Et le pire c'est que le frère le plus raisonnable de cet imbécile de Klaus avait donné son feu vert pour ce projet... Comme si Klaus pouvait être sauvé. Il était en pleine possession de toute sa tête, si il était devenu ainsi c'était parce que il l'avait choisi.
Le sauver...
Totalement absurde, nul ne peut sauver le diable.
Pourtant, comme l’avait fait valoir son amie, Klaus avait montré avec elle une part de lui que personne d’autre n’avait pu voir. Il pouvait être sauvé... Mais avait elle réellement envie de le sauver?

Pour ce voyage dans le temps, elle était redevenue temporairement humaine, ce qui l’avait ravit quelques heures auparavant, elle avait oublié qu’elles étaient les difficultés des humains. Elle était exténué, ses pieds lui faisait affreusement mal, tout comme les égrattinures qu’elle avait aux bras et aux jambes. Sans parler du fait qu’elle avait froid. Terriblement froid. Et elle était en robe. Une robe anthique que Elijeah l’avait forcé à enfiler certe, mais une robe tout de même.
Visiblement en plus d’avoir changé d’époque elle avait aussi changé de saison.

Au loin elle entendit des rires. Il lui sembla voir la chaleur d’un feu. Pour peu, elle en aurait pleuré de joie. Dans l’euphorie, elle se mit à courrir dans cette direction. Ne prettant plus attention à où elle marchait. C’est alors, qu’à quelques mêtres de l’arrivée, elle sentit le sol céder sous ses pieds et qu’elle se vit chuter plus bas que terre en hurlant.
Quelque chose lui traversa le bras et la cuisse, la faisant hurler encore plus. Un piège. Un piège à ours. Qu’elle époque de merde.
Sa vision se troublait alors que sa respiration se faisait de plus en plus sifflante. Il lui sembla qu’il y avait du remu ménage au dessus. Des visages se penchèrent au dessus du trou. Il était là. Tout était entièrement de sa faute. Il avait fait de sa mort un enfers. Et pourtant, depuis qu’elle le connaissait, elle ne s’était jamais sentie aussi vivante.

- C’est une femme...
- Merci chère soeur, je l’avais remarqué. Fit Klaus.
- Comment diable?... Demanda Kol
- On n’a que faire du comment du pourquoi. Faut la sortir de là! Gronda la seule femme du groupe.

Les voix se turent quelque peu, puis une forme descendit une échelle en bois dans le trou avant de l’enjamber pour descendre aux côtés de Caroline.

Envers et contre tous (Klaroline) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant