Envers et contre tous (Klaroline)

Chapitre 2

Chapitre 2
Après que l’étrangère eut perdue connaissance, Mikeal jeta au loin la lame et demanda à l’un de ses fils de la porter jusqu’à chez eux. Elijeah, qui était le plus proche, prit délicatement la jeune femme dans ses bras et la souleva. Autour d’eux, le silence s’était fait. Personne ne connaissait cette jeune femme, tous avaient entendu qu’elle était tombée dans le piège à ours. Mais aucun n’aurait pensé qu’elle accepte de subir cela. La majorité des étrangers qui arrivaient ici en étant bléssé, mourrait le plus souvent.
Elijeah allongeat Caroline sur une couchette et Esther appliqua l’un de ses baumes sur les chairs à vifs. Puis, ils la couvrirent et se relayèrent à tour de rôle pour la surveiller. La fièvre pouvait monter à tout moment, car le plus dur n’était sans doute pas de subier un cautérisation et y survivre. Le plus dur était de survivre les jours suivants.

Ce ne fut que trois jours plus tard que Caroline repris connaissance. Fort heureusement elle n’avait pas eut d’infection malgré la fièvre qu’elle avait développée. Elle papillonna un moment des yeux avant de les froncés en voyant les flammes d’un feu crépitantes non loin d’elle.
Doucement, elle se redressa et grimaça en s’appuyant sur le mauvais bras. Quelqu’un vint l’aider à se relever.

- Attention, vas-y doucement.

Caroline sut sans même se retourner qu’il s’agissait de Rebekah. En regardant attentivement, elle remarqua qu’il n’y avait qu’elles dans la hutte.

- Depuis combien de...?
- Trois jours. Sourit gentiment Rebekah en s’asseyant aux côtés de Caroline. C’était très impressionnant, tu sais.
- Quoi donc ?
- Ce que tu as fait bien sûr. Quatre fois... Tu n’as presque pas hurlé. Beaucoup d’hommes du camp t’ont trouvés très impressionnante.
- Oh... Je...Je ne sais pas quoi dire pour dire vrai...

Rebekah rit, d’un rire que Caroline ne lui avait jamais connu. Il était sincère, authentique, cristallin. Innocent. Car elle était encore innocente, tout comme sa famille. Aucun n’avait encore connu l’horreur.

- Cela te dit de sortir ?
- Avec plaisir, même si je dois certainement faire peur à voir...
- On va aller à la rivière ne t’en fais pas. À cette heure-là, il n’y aura personne. Tu pourras te laver pendant que j’irais voir si je peux te trouver quelque chose à manger.

La jeune Mikealson se mit debout et aida Caroline à en faire autant, cette dernière dut prendre appuie sur les épaules de la première malgré tout. Sa jambe lui faisant toujours mal.

- Ne t’en fais pas, ça ira mieux dans quelques jours.
- Je l’espère...
- Je te présenterais au reste de la famille tout à l’heure. Kol était vraiment inquiet pour toi, tu sais, il a veillé jour et nuit sur toi quasiment. Tout comme notre cadet Henrik.

Elles sortirent de la hutte et le temps sembla se figer sur le camp. Ce qui fit se sentir Caroline extrêmement mal. Tous la fixaient.

- Je fais tellement peur ?

De nouveau, la jeune Mikealson rit de bon cœur.

- Tu n’y es pas du tout. Ils te respectent...
- Ils me respectent ? Mais pourquoi ?
- Pour ta souffrance, je suppose.

Caroline hocha lentement la tête et jeta des grands sourires aux autres personnes les entourant. Ils la respectaient pour sa souffrance... Quelle chose étrange... C’était vrai qu’une partie des habitants du village étaient des Vikings. Des guerriers sans peur. Dont la vie avait dut être un chemin plein de douleurs. Voilà pourquoi ils respectaient ce qu’elle avait enduré volontairement...
Elle frisona de la tête au pied en se rappelant que les Vikings faisaient souvent des sacrifices pour leurs dieux. Parfois même, ils faisaient des sacrifices humains... et ils étaient volontaires pour mourir pour leurs dieux.