Chapitre 7 Partie 1

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Chapitre 7:

Si son arrivée à l'époque des vikings avait glacée la jeune Forbes à cause des températures hivernales, son nouveau voyage la faisait actuellement suffoquer. La première raison était sans doute son bond rapide dans le présent suivit de près par un nouveau renvoi dans le passé. Cela lui avait donné la nausée et de puissants vertiges. Elle avait dut s'appuyer contre un arbre pour pas tourner de l'oeil. Puis la chaleur des lieux lui avait sauté au coup. L'été. Décidément les voyages temporels étaient mal foutu. La robe épaisse que Rebekah lui avait prêté lui tenait à présent bien trop chaud.

Quand ses vertiges eurent totalement disparus, Caroline se risqua à regarder autour d'elle.Une forêt. Jusque là rien de bien nouveau. Un bruissement dans les branches au dessus d'elle la fit sursauter et lever les yeux. Il s'agissait d'un écureuil dont le pelage roux ressortait entre les feuilles vertes. Un autre bruit la fit tourner la tête vers un buisson d'où sortit une souris. Bien qu'elle entende ces bruits, elle était toujours humaine, sinon elle aurait pu entendre une feuille tomber à plusieurs centaines de mêtres.

Ses doigts se portèrent à son cou, là où l'Elijah du passé l'avait mordu sans ménagement. Elle pouvait sentir les bords de la plaies à vif, son cou était mi poisseux de sang mi sec à cause de la chaleur. Merde, elle devait faire peur à voir, à moitié couverte de sang. Mais surtout il fallait qu'elle se soigne si elle ne voulait pas que cela s'infecte.

Son coeur se serra dans sa poitrine quand elle repensa à Miranna qui était resté là bas. Qu'était il advenu de l'enfant? Mikeal l'avait il sauvé? Il y avait peu de chance que ce soit arrivé, même si par la suite il deviendrait un vampire tueur de vampire, il n'était rien d'autre qu'un jeune vampire au moment où elle l'avait supplié pour la vie de la fillette.

Bien que encore étourdit, la jeune femme se mit en marche, elle ne pouvait pas rester là. En marchant au coeur de la forêt, Caroline se promit de partir en vacances pendant plusieurs mois à la plage après toute cette aventure. Elle était en train de faire une overdose de verdure. Après plusieurs passées sans croiser âme qui vive, la jeune blonde vit un chemin de terre, non loin. Alors qu'elle s'en approchait prudemment, un carrosse tiré par quatres chevaux arrivait à vive allure sur sa gauche, elle allait accéléré le pas entre les ronces pour se dévoiler quand des cris retentirent, suivit de près par des bruits de sabots.

Caroline se baissa en voyant ce qui semblait être des bandits, encerclé le carrosse. Ils étaient six hommes, armé de d'épées et en un rien de temps ils avaient fait se stopper l'attelage.

Ils firent descendre de force le cochet dont ils tranchèrent la gorge, puis la suite du carrosse descendit, il s'agissait d'un vieil homme et de deux femmes à la tenue trop frivoles pour être des nobles. Des femmes de joies, comprit Caroline quand la brune embrassa un des bandits. Etait elle leur complice? Sans doute, car ils ne tuèrent que l'homme et l'autre femme, sans la moindre forme de procès. Face à l'horreur du spectacle, Caroline se tapis un peu plus encore dans les ronces, faisant fit de la douleur. Si ils la voyaient, elle y passerait sans le moindre doute. Deux des hommes entrèrent dans le carrosse pour le fouiller, deux autres s'occupaient des valisent qui étaient attacher dessus, un fouillait les cadavres pendant que le dernier avait la langue enfoncée dans la bouche de la prostituée. Le butin semblait être bon au vu des rires gras que Caroline pu entendre. Ils se remirent en selle et partirent au galop uns à uns. Le dernier regarda de tout côté et Carolin cru mourir quand il regarda dans sa direction. Si il l'avait vu, il n'en montra rien et suivit ses compagnons.

La jeune Forbes attendit cependant plusieurs minutes après que les derniers bruits de sabots eurent disparus pour se relever en grognant. C'était douloureux d'être humaine.

Elle vérifia des deux côtés du chemin avant de rejoindre le carrosse et les cadavres l'entourant. Il lui fallait des vêtements de l'époque, aussi fouilla t-elle les valises entrouvertes qui jonchaient le seul. Au vu de la matière des étoffes et de leurs couleurs chatoyante mais sobre, elle devait être perdue quelque part dans le Moyen-Age. Elle attrapa la robe de couleur bleu et rentra dans la suite du carrosse pour se changer rapidement. La robe était un peu ample au niveau de la poitrine mais cela ferait amplement l'affaire.Elle était sur le point de sortir quand des voix et des sabots se firent de nouveau entendre, fort heureusement il ne provenait pas du côté où étaient parti les bandits, malheureusement, cela ne rassura pas la jeune femme pour autant.

Elle se recroquevilla dans un des coins de la cabine, n'ayant pas de moyen de fuite. A l'extérieur, les cheveux se stoppèrent, des mécontentement se firent entendre quand aux morts puis la porte de la cabine s'ouvrit.

Elle est vivante ! S'exclama l'homme qui venait d'ouvrir.N'ayez pas peur m'amzelle, les truants sont partis, on a fait aussi vite qu'on a pu quand Berta à crachée le morceau au gros Louis. Venez. Dit-il en lui tendant la main.


Caroline s'en saisit, qui que soit cet homme et ses compagnons, ils n'avaient rien à voir avec ceux qui étaient là un peu plus tôt. Une fois dehors, l'homme l'inspecta et grimaça en voyant son cou mais ne dis rien. Son camarade qui finissait de regarder les corps en secouant la tête, se releva et s'approcha.

Il faut l'amener au château du duc. Elle à besoin de soins.

Qui êtes vous ? Demanda l'autre à Caroline

Je... Je m'appelle Caroline

Vous étiez avec le marquis de Montpenssier ?

Oui, je suis une nièce. Mentit elle rapidement, en évaluant rapidement qu'il valait mieux pour elle de ne pas être une voleuse ou une femme de joie. Qui que fut le marquis, elle était désormais l'une de ses nièces lointaine.

Vous vous rendiez chez le duc ?

Oui, mon... Mon oncle avait pris avec lui deux femmes de joies


Les deux hommes se regardèrent quelques instants avant de juger bon de prendre cette nièce endeuillée avec eux.

Elle monta devant l'homme qui avait ouvert le carrosse pendant que l'autre libérait les montures encore attachées. Puis ils partirent au galop. La jeune femme s'accrocha de toutes ses forces à la selle, elle adorait monter mais détestait avoir aucune prise solide.

Le trajet se révéla bien plus court que ce qu'elle avait imaginé. Elle aurait pu continuer sa route à pied si ces hommes n'étaient pas tombés sur elle. Bien qu'elle se doutait être au moyen-âge, voir un vrai château fort en l'état la laissa sans voix. Quand le pont levis s'abaissa et retomba sur la pierre en un bruit sourd, Caroline sursauta, sortant de son admiration béate.
Ils franchirent l'arche de pierre et se retrouvèrent dans une immense court boueuse. Des enfants courraient les uns après les autres, le visage couvert de terre. Des femmes ma regardèrent passer en la devisageant sans la moindre honte de la tête au pied. Les cheveux se stopperent devant une immense porte que Caroline devina être l'entrée du château. Elle descendit et inspira longuement en voyant la porte s'ouvrir lentement.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 21, 2018 ⏰

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