Ce matin comme beaucoup d'autres, le Roi et la Reine espéraient pouvoir se lever tranquillement, profitant des quelques rayons de soleil qui réussissaient à s'introduire dans leur immense chambre. Mais c'était sans compter Karma, qui entra dans un grand fracas avant de sauter lourdement sur le grand lit au milieu du couple.
Vous devez vous en doutez, Karma est le fils de la famille royale, fils unique certes, mais qui a lui seul provoquait plus de dégâts que trois enfants réunis . Le jeune garçon se faufilait chaque matin dans la chambre de ses parents avant de se blottir doucement entre eux afin d'avoir son câlin matinal. Alors ils restaient habituellement une heure entière profitant des rares moments de calme de leur petit monstre.
Karma fut le plus bel événement arrivant au couple, depuis toujours le prince étaient traités aux petits soins, n'étaient jamais très loin de ses parents, qu'il aimait plus que tout au monde.
Evidemment, il arrivait qu'entre quelques bêtises le couple dû sévir avec lui, mais cela ne durait jamais bien longtemps. Oui, nous pouvons l'affirmer, ils étaient comblés, que ce soit du côté familial ou royale, la Nouvelle Zélande était à ce jour un pays plus qu'heureux .
Mais ce que la famille ne savait pas, c'est que cette vie parfaite qu'ils avaient mit tant d'années à entretenir allait être chamboulée dans peu de temps...Étant le majeur partie de son temps avec ses parents, le nombre d'amis que possédait Karma pouvait se compter d'une seule main. A vrai dire, il y en avait que deux importants pour lui.
Premièrement Léa, sa meilleure amie depuis...un long moment ! Il avait d'ailleurs entraînée la petite fille dans grands nombres de ses aventures, ils étaient inséparables.
Deuxièmement Émilie, qu'il qualifiait d'amie aux yeux des autres, mais qui avait une tout autre place dans son coeur . Il la voyait plus rarement que Léa, mais cela lui suffisait amplement, rien que de la voir rire à ses acrobaties ou lui sourire remplissait sa jauge de joie pour au moins des semaines. Il tentait sans arrêt de l'impressionner et cela fonctionnait, enfin selon lui.
Il y a quelques mois maintenant, il avait osé lui dire ce qu'il avait sur le coeur, et heureusement cela s'est bien passé.
Ce soir-là, il voulait être préparé, Emilie revenait le lendemain, et il était décidé à lui en mettre plein les yeux encore une fois .
Une fois sa mère sortit de sa chambre, il se leva et attrapa l'épée en bois cachée sous son lit. Il se mit debout au milieu de la pièce et entama son entraînement, il était plutôt fier de lui même. Son regard se tourna un instant sur le long rideau suspendu a la fenêtre de sa chambre et réfléchis .
Sa mère lui avait interdit un nombre incalculable de fois de ne pas s'amuser dessus, mais après tout, il était seul alors pourquoi pas ?
Par précaution, il plaça malgré tout quelques oreillers au sol .
«Maman serait fier de moi» , pensa-t-il un instant .
Une fois le tout installé, son ascension commença. Vu la hauteur des fenêtres, il dû s'aider de quelques meubles sur le côté.
Boom !
«Tant pis pour l'épée» se dit-il en grimpant le long du rideau . Le jeune garçon riait fièrement une fois en haut«Quand je vais dire ça à Léa !»
Il s'arrêta et soupira. Non, elle ne viendra plus, ça faisait des mois qu'il l'attendait, qu'elle ne venait plus le voir...
Cette pensée fit perdre son sourire au jeune héritier, qui se décida enfin à descendre. C'est bizarre, il ne se souvenait pas d'une telle chaleur dans la pièce tout à l'heure, ni de cette odeur de brûlée, ou encore de ces...flammes ?!
Ce n'était pas son épée qui était tombée quelques minutes plus tôt, mais bien un chandelier, qui en entraina un autre, et ainsi de suite.
La peur, c'était tout ce que ressentait Karma, réfugié dans un coin de la pièce.
Il ne parvenait pas à crier, ni même à ouvrir les yeux, il ne voulait pas voir ça, il ne voulait que ses parents, et ça peu importe la punition par laquelle il passerait par la suite.
Il semblait une éternité pour lui avant qu'il n'entende la porte s'ouvrir bruyamment..
Ses parents...Ils étaient là, ils allaient'le sortir de cet enfer, enfn.
Il les entendit l'appeler deux, trois fois, mais il était encore incapable de dire quoi que ce soit. Lui qui pourtant parle sans arrêt d'habitude ne pouvait cette fois que lever la main, toussotant de plus en plus à cause de la fumée.
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Rantbook d'une folle (donc moi )
RandomJe pense que vous connaissez déjà le principe d'un randbook (si vous savez pas , va falloir le lire pour comprendre quel dommage ), donc je vais pas expliquer, je vous préviens ça a été écrit par une folle donc voilaaaaaaaa Bisous , pomme verte , et...