J'aime être seule. C'est le seul moment de la journée où je peux être moi même,ou je n'ai pas à supporter les regards de mépris ou de pitié des autres. C'est le seul moment où je n'ai pas à faire semblant, où je peux pleurer ou rire sans me faire juger.
Je gère ma solitude de plusieurs manière, je peux passer des heures quelque part, seule avec des crayons et un cahier de croquis ou dans un bar, entouré de gens mais totalement seule dans ma bulle.
Je regarde autour de moi, un verre à la main. Ce soir ,j'ai choisi la deuxième option. Je regarde les gens s'amuser. Danser, ensemble ou seul, la piste improvisée n'est pas bourré de gens. Les gens,passent repassent à côté de moi. Les habitués savent qu'ils n'auront rien, alors, ils ont abandonnés. Les nouveaux essaient mais reçoivent les mêmes traitements. Je ne suis pas la pour me faire des nouveaux amis ou amants, d'un soir ou pour la vie. Mon objectif est tout autre. Boire,danser un peu et rentré pour dormir dans un lit froid.
Jusqu'à maintenant, ça me suffit.
Je me lève de ma chaise et va vers la piste de danse improvisé,
Je ferme les yeux, me laissant attirés par la musique diffusée. Laissant mon corps se balancer au rythme, je me laisse aller à être moi même, à ne plus me cacher derrière un masque impénétrable que je me suis forgé.
Des gens se collent à moi, d'autres essaient de me draguer mais je ne les accordes aucunes importances. Ceci est ma bulle et je ne laisserai personnes y rentrer. Je me sens vide et ceci depuis là où mes souvenirs débute.Je ressens un regard pesant me parcourir, j'essaie d'ignorer cette sensation mais ça devient impossible, je fini par ouvrir les yeux et regarde autour de moi et mon regard tombe dans deux prunelles vertes qui continue de me regarder avec insistance.
J'avance vers elle, le regard fixés aux siens, Je m'assois sur le tabouret de tout à l'heure, à côté de la sienne.
La jeune femme détourne le regard et prend une gorgée de son vin, vu l'aspect rouge, elle en demande un autre et je regarde la serveuse lui servir rapidement, évitant son regard. Je continue de fixer son verre, trouvant le liquide tout de même bizarre.Elle finit par voir mon regard et laisse un sourire en coin prendre place sur ces lèvres, d'un rouge sang.
Elle regarde la serveuse qui hoche vivement la tête. Elle se lève et me regarde un léger sourire en coin.
-Bonne soirée Bella.
Mon nom venant de sa bouche, me fait frissonner, j'arrête mes pensées en remarquant qu'elle connait mon nom, je lève les yeux et remarque qu'il y a plus aucune trace d'elle. Je lance un regard vers la serveuse qui me fait signe de la porte de sortie. Je me lève précipitamment et quitte la boîte. Je regarde autour de moi, aucune trace d'elle. Le parking est presque vide, déçue, je lance un regard vers la boîte mais décide finalement de rentrer chez moi.
⭐⭐⭐⭐
Je ferme les yeux, soupirant de bonheur, la journée à été rude, Entre le cours de maths et les faux rire, c'était un enfer. J'ai jamais été autant ravie de rejoindre mon lit, et ceci depuis vendredi soir, soit 4 jours depuis que j'ai rencontré la fille dans la boîte.
Le plus bizarre que le fait que cette fille connait mon prénom est l'impression que son regard me suit partout, dans la rue, à la maison. Partout où je suis, cette sensation me suit. Même dans ma chambre, des fois, j'ai comme l'impression de la sentir près de moi. Je secoue la tête, me tournant dans mon lit. J' hallucine sûrement.
Je me réveille brusquement, me levant et regardant autour de moi, je touche doucement ma joue. Quelqu'un était dans ma chambre et ce quelqu'un m'a touché, je soupir en m'allongeant , encore mes hallucinations. Je lance un regard vers la fenêtre et fonce les sourcils. Elle était fermé hier soir, j'en suis sûre. Je me lève et va la fermer.
Un soupir plus tard, je ferme les yeux, me laissant gagné par le sommeil.⭐⭐⭐
Les yeux fermés , la musique assourdissante, Je reprend mon souffle après ma course. Ce jogging me fait un grand bien. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Cette forêt dense est magnifique et surtout, rare sont les personnes qui viennent ici, beaucoup en ont peur, d'après eux, un loup vit ici. J'inspire et expire lentement avant de reprendre ma course.
20 minutes plus tard, je m'arrête brusquement. Ça recommence, vous savez? L'impression que quelqu'un me regarde, je tourne sur moi même, à la recherche d'un regard vert, d'une chevelure de feu. Rien dans les environs mais le regard reste et demeure sur moi.
Je ferme les yeux et les re-ouvre. Déterminée.
-Je sais que vous êtes là. Montrez vous.
Ma voix au début ferme devient faible, suppliant.
-Qui êtes vous ?
Je demande, aucune réponse, rien ne m'indique qu'elle est la, sauf son regard.
Le bruit d'un craquement se fait entendre et je sursaute. Un lapin, juste un putain de lapin. Je ferme les yeux. Quelle trouillarde je fais.
Je décide de reprendre mon jogging, elle veut pas se montrer, je peux rien faire contre ça.
Une demie heure plus tard, je suis chez moi, m'hydratant. Je met le bouilloire avant d'aller prendre ma douche.
Je reviens quelques minutes plus tard et me sert un café. On est samedi et qui dit samedi dit pas d'école. J'ai passé une bonne nuit hier soir, pas de cauchemar, pas de réveil en sueur.
Je mange un beignet avant de quitter la maison. J'ai décidé d'aller au parc aujourd'hui. Je m'assois sous un arbre et ouvre mon livre.
Le temps est comme mon humeur, sombre et triste. Pas de soleil et ceci depuis toujours, rare sont les jours ensoleillé à Forks. Je me laisse happer par mon livre.
Le regard revient, plus fort....plus près....plus. Je lève les yeux et tombe directement dans deux prunelles vertes.
Magnifique est trop faible pour la désigner. Mon coeur se serre, difficile de respirer, me donnant l'impression de suffoquer, elle me regarde et me fait un petit sourire en coin. Elle quitte son banc et me lance un regard avant de quitter mon champ de vision, je me reprend et regarde autour de moi. Elle a disparu. Je souffle, déçu.
Elle m'a encore échappé.
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Renaissance
FanfictionAimer, c'est vivre dangereusement. L'Italien de la Renaissance risquait naturellement l'amour, comme il risquait le poison ou le coup de dague ; il savait aimer avec audace, méfiance et secret. Stendhal et le beylisme - Léon Blum nda; les personnage...