La ville était déserte et je marchais sans bruit,
Le soleil ne séchait pas mes yeux pleins de pluie.
Des nuages passaient au-dessus de ma tête,
Mais dans mon esprit se déchaînait la tempête.
Des centaines d'échos de cris hantaient mon âme,
Attisant de ma colère les immenses flammes.
Tous ces gens qui ne comprenaient pas ma douleur,
Par leurs coups et moqueries gonflaient mon malheur.
J'avançais en priant pour qu'enfin tout s'arrête,
Et qu'enfin tous ces démons sortent de ma tête.
Le son régulier d'une cloche tintant au loin
Me fit tourner la tête : c'était fini, enfin.
Je pourrais désormais regarder vers l'avant,
Quand j'aurais fait le deuil de ma pauvre maman.
À ceux qui m'ont raillé car je ne riais pas,
Rappelez-vous que votre temps s'achèvera.
Si je ne disais rien c'était pour être fort,
Pour oublier tout ça, comme pour vaincre la mort.
Mais elle nous vaincra tous, je le sais maintenant,
Ne gâchez pas votre vie à être méchants.
Vivez tant qu'il est temps, pour ne rien regretter
Une fois que seront clos les yeux d'un être aimé.
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Poèmes à toute heure
PoetryTous mes poèmes, écrits de jour comme de nuit, quand je vais bien et quand je vais mal, pour quelqu'un ou pour moi-même, mais toujours dans l'espoir qu'ils pourront vous plaire. Si vous vous faites plaisir à lire, alors ça me fera plaisir aussi. Bon...
