Voici un recueil d'articles à visée informative sur la science en général. La science étant une partie importante dans toute histoire de science fiction, ce guide est là pour enseigner et aider à construire un univers plus complet et réaliste.
*Les...
Nous venons de définir l'habitabilité d'une planète en fonction de notre forme de vie. Et jusque-là, quand nous pensons à une planète habitable, nous pensons à une copie conforme de la Terre, même lointaine. Une planète "type Terre". Mais pourquoi s'en contenter ?
Il est temps d'adopter un nouveau regard sur les exoplanètes, ces planètes qui ne font pas partie de notre système solaire. Nous voulons y habiter. Gudule a déjà préparé ses valises. Pourquoi attendre d'avoir trouvé une "deuxième Terre", alors que dans cette grande variété de mondes, certains conviendraient sans doute très bien à notre assistant chevronné ?
Voire, mieux que la Terre d'origine ?
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(Une possible exoplanète dite "super-habitable")
Et c'est en 2014, dans la revue scientifique Astrobiology que les astrophysiciens René Heller et John Armstrong utilisent le terme "superhabitable" pour la première fois. Ils y publient un rapport intitulé "Superhabitable Worlds" (disponible sur Arxiv) où ils avancent la théorie que les astronautes ne se focalisent que sur les exoplanètes de type Terre en omettant toutes celles qu'ils appellent "super-habitables". Ces dernières, supposément plus nombreuses, auraient un taux optimum d'habitabilité par l'espèce humaine supérieur à celle de la Terre. Autrement dit, nous y vivrions mieux.
Mais il faut conserver à l'esprit que toutes ces recherches sont récentes et théoriques. Les super-habitables demeurent une classe d'objets célestes encore à l'état d'hypothèse, même si quelques planètes sont supposées en faire partie, comme Kepler-442 b (1120 années-lumière). A cette heure, la liste des exoplanètes habitables reste donc un vaste territoire encore à explorer (lien).
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(Kepler à gauche, la Terre à droite)
À présent que nous avons réalisé une brève présentation de ces super-habitables, passons aux choses sérieuses. Définissons plus en détail à quoi pourrait ressembler l'une de ces exoplanètes si propice à notre vie, où Gudule ne se plaindra pas.
