Passion (FANFICTION DRACO MALFOY)

chapitre 41

La semaine se passa très rapidement, les élèves avaient reçus leurs résultats d’examen.  Maeva avait réussi à passer tous ses cours, mais ses notes laissèrent à désirer, sauf en potion et en défense contre les forces du mal, ses deux matières préférées. Dans les autres cours, ce n’était pas parce qu’elle n’était pas bonne dans ces matières, c’était seulement parce que tous les autres examens étaient théoriques et Maeva détestait la théorie.  Owen, lui, retenait de sa mère, il avait excellé dans toutes les matières.  Il était maintenant le temps de retourner à leur domicile pour l’été.  Dans le train, Andrews et Maeva étaient assis à l’arrière complètement du train.  Andrews n’avait toujours pas posé de questions à Maeva sur ce qui s’était passé, de peur que quelqu’un entende leur conversation.  Par contre, dans le train, il ne se gêna pas. 
Alors!? Tu vas m’expliquer? Dit-il.
Il n’y a rien à expliquer. Répondit-elle simplement.
Maeva Malfoy! Tu as tué quelqu’un en un claquement de doigt! Dit-il en chuchotant.
Ne parle pas de ça ici! Dit-elle fâchée. Tu n’aurais jamais dû être témoin de ça.  Il va falloir que je trouve une solution à ce problème.
De quoi parles-tu Malfoy? Tu sais très bien que je suis de ton côté! Adams le méritait à 100%.  Je ne te trahirai jamais.
Maeva réfléchit.
Alors prouve-le. 
Comment?
Tu dois me le jurer.
Je te le jure Maeva.
Non.  Me le jurer de la manière des sorciers.  Fait avec moi le serment inviolable. Dit-elle en continuant de chuchoter.   
Es-tu sérieuse? Tu crois vraiment que j’oserais te trahir?
Si tu n’as vraiment pas l’intention de trahir mon secret, pourquoi cela serait un problème de faire le serment inviolable?
C’était au tour d’Andrews de réfléchir.  Elle avait raison au fond.
Tu as raison.  Je suis d’accord, mais nous ne pouvons pas faire ça ici, avec tout le monde autour.
Sans en dire davantage, Andrews comprit que cela ne serait pas un problème.  Maeva était en parfait contrôle depuis qu’elle s’était réveillée dans le lit d’Andrews.  Elle se dit qu’utilisé ce pouvoir, sans l’utiliser pour tuer ou faire du mal à qui que ce soit, ne serait pas un problème.  D’un claquement de doigt, la porte s’était barrée et tous les élèves qui étaient présents avec eux tombèrent endormis. 
Wow! Dit Andrews. Tu ne les pas tué dit-moi?
Non, ils sont simplement endormis.
Pourquoi tu ne t’es pas évanouie cette fois?
Je ne  sais pas, je crois que je commence à plus me contrôle.  Je me sens faible, mais c’est beaucoup moins pire.
Andrews tendit son bras à Maeva.  Celle-ci le prit et commença le sort.  C’était la première fois qu’elle le performait, mais elle savait très bien comment ça fonctionnait.  Par contre, lorsqu’ils finirent le serment, le filament magie qui relia leur bras ne disparut pas, il entra dans la peau du bras d’Andrews et celui-ci semblait en souffrir énormément. Cela dura environ 30 secondes et finalement Andrews avait arrêté de crier. Par contre, sur son avant-bras, la même marque que portaient ses parents était apparue.
Qu’est-ce que cela signifie?
Je… Je ne sais pas. Mentit Maeva.  Elle savait qu’il s’agissait bien de la marque des ténèbres, mais elle ne savait pas pourquoi elle avait apparu sur l’avant-bras d’Andrews.  Celui-ci n’avait pas l’air de savoir de quoi il s’agissait.
Ce n’est pas grave, Dit-il, j’ai toujours voulu un tatouage. Ajouta-t-il en riant. 
L’été se passa plutôt bien.  Evanna et Draco surveillèrent Maeva de près, mais celle-ci sembla complètement en contrôle d’elle-même.  Colin et Andrews passa la plupart des vacances chez les Malfoy.  Draco et Evanna étaient heureux de voir que leurs enfants s’amusaient bien.
Tu sais que, quand j’avais leur âge, on venait d’apprendre que tu-sais-qui était de retour. Dit Draco
Effectivement, je me rappelle que mes parents quittaient souvent la maison.  Ça a été long avant que j’accepte la situation. Répondit-elle.
Je sais, tu étais vraiment fâché!
Comment le sais-tu? Tu ne me parlais pas dans ce temps-là.  Tu te rappelles? J’étais une traitre aux sang-purs? Dit-elle avec ironie.
Je sais, mais mon père m’avait raconté que tu avais fait une crise à tes parents quand tu t’es rendu compte qu’ils s’étaient encore rallié au seigneur des ténèbres. 
Evanna et Draco continuèrent de parler encore longtemps.  À l’heure du souper, elle avait accepté de garder Andrews et Colin avec eux. 
C’est très bon madame Mal… euh je veux dire Nott. Dit Andrews
Merci Andrews. Dit-elle simplement. 
Juste avant le dessert, la sonnette retentie.  Draco ordonna à leur elfe de maison d’aller ouvrir.  Quelques instants plus tard, à leur grande surprise, Harry apparut dans la cuisine.
Potter? Dit Draco, intrigué.
Salut.  Désolé de vous dérangé pendant votre souper, mais Evanna j’aimerais te parler.
Evanna était surprise, mais à présent, elle était plutôt inquiète.  Harry n’avait pas l’habitude de venir leur rendre visite, et il avait un air assez sérieux.  Celle-ci se leva de table puis se rendit au salon, accompagné d’Harry. 
Eva, il a quelque chose qui s’est produit au début de l’été.
Quoi Harry?
Pour la première fois depuis que Voldemort est mort, ma cicatrice m’a fait mal.
Quoi? Mais je ne comprends pas.  Crois-tu que Voldemort pourrait être de retour?
Non, c’est impossible, il est mort pour de bon.  Par contre, je n’ai pu m’empêcher de penser à ta fille. Tu sais, avec la prophétie et tout?
Je comprends Harry, mais Maeva n’a pas vécu d’autres épisodes depuis cette soirée-là.   Je l’ai à l’œil depuis le début des vacances et elle n’a manifesté aucun signe d’anormalité. 
Sais-tu ce qui s’est passé à Poudlard  durant la semaine d’examen? Ce pauvre Adams.
Oui, j’ai entendu l’histoire, mais je ne vois pas en quoi cela a un lien avec Maeva, il a été confirmé que Adams ne s’est pas fait tué par magie.
Il était à Poudlard Eva, aucun moldu n’a accès à l’école.  Donc, cela signifie qu’un sorcier a tué cet élève. 
Harry, Maeva n’aurait jamais tué quelqu’un.  Je ne peux pas croire que tu penses cela!
Tu ne veux pas y croire Eva, mais ça serait logique.  La marque a réapparu sur ton bras, tu as commencé à parler le fourchelangue, et soudain ma cicatrice me fait mal.  Tout cela à un point en commun.  Maeva.
Harry… Je vais te demander de sortir de chez moi. 
Harry parti, en colère.  Il savait qu’il avait raison, il le sentait.  Evanna retourna dans la cuisine, mais les enfants avaient déjà quitté pour retourner jouer au Quidditch.
Alors? Dit Draco.  Il avait un ton neutre, mais Evanna savait très bien que Draco n’était pas content qu’Harry ait interrompu le souper.  Elle se dit que si elle disait à Draco ce qu’Harry lui avait dit, Draco serait furieux et agirait avec impulsivité. Par contre, elle ne voulait pas lui mentir.
Harry est inquiet. Dit-elle simplement.
Inquiet de quoi exactement?
Sa cicatrice.  Elle lui a refait mal au début de l’été.  Il voulait savoir s’il avait eu du développement.
Du développement? Du développement sur quoi exactement?
Sur la prophétie.  Il voulait savoir si Maeva avait manifesté d’autres pouvoirs.
Je voix.  Il croit que sa cicatrice lui fait mal à cause de ma fille! Je te jure Eva, je ne laisserai personne lui toucher.  MÊME si elle devient comme Voldemort. 
Dray…
Je suis sérieux Eva, personne ne fera de mal à ma fille.  Je vais trouver un autre moyen si c’est nécessaire, mais Harry n’y fera pas ce qu’il a fait à tu-sais-qui. 
Monsieur est protecteur, ça me rappelle que tu l’étais avec moi aussi, même lorsque tu ne voulais plus rien savoir de moi. 
Evanna était en troisième année.  Elle commençait à être amie avec Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley.  Bien entendu, elle était plus jeune qu’eux, mais elle était très intelligente et Hermione fut attiré par elle.  Hermione l’avait présenté à ses amis et ses comme ça qu’ils s’étaient tous connu.  Ce soir-là, Evanna s’en allait rejoindre ses amis dans la grande salle, mais elle fut arrêtée par Blaise Zabini.  Celui-ci lui avait fait un croche-pied, donc elle avait tombé par terre. À ce moment, Draco Malfoy était apparu.  Elle pensait qu’il allait encourager son ami, mais au contraire il poussa Zabini.
Non mais qu’est-ce qui te prend? Dit Zabini, furieux.
Elle est à moi celle-là, trouve toi quelqu’un d’autre à embêter. Répondit Draco.
C’est bon, j’ai compris, pas besoin de t’énerver.
Je n’ai jamais voulu que quelqu’un te fasse du mal, et puis, je t’avais promis de toujours être là pour te protéger alors… Dit Draco.
Je sais que tu m’aimais bien. Dit Evanna en lui faisant un clin d’œil. 
Draco ne répondit pas.  En effet, il avait toujours eu un faible pour Evanna, mais ils n’avaient jamais pu être ensemble.  Par contre, en ce moment, rien ne les empêchait d’être officiellement ensemble.  Ils avaient un enfant ensemble, ils avaient une maison ensemble, ils dormaient ensemble.  Honnêtement, il ne savait pas pourquoi il n’avait pas réglé ça plus tôt.  Il décida de faire ça ce soir.
Pourquoi parles-tu au passé? Dit-il.
Celle-ci parut surprise de la réponse de Draco.  Tout le monde était au courant qu’Evanna avait toujours eu un faible pour Draco.  En voyant qu’elle ne répondait pas, Draco continua.
Tu sais que tu es très importante pour moi Eva. En fait, je ne comprends toujours pas pourquoi on n’est pas officiellement ensemble.  M’aimes-tu?
Bien sûr que je t’aime Draco! Répondit-elle sans hésiter.
Je veux dire, m’aimes-tu… comme ça? Draco n’avait jamais été bon pour exprimer ses sentiments, mais Evanna comprit très bien ce qu’il voulait dire.
Es-tu en train de me demander d’être officiellement ta petite-amie Dray? Lui demanda-t-elle en lui souriant.
Peut-être. Il répondit à son sourire. 
Sans attendre plus longtemps, Draco et Evanna s’embrassèrent.  Ce n’était pas la première fois que cela se produisait,  mais cette fois-ci, c’était différent.  Evanna était tellement contente, et Draco était vraiment heureux.
Les vacances tirèrent à leur fin.  Aujourd’hui, Maeva et Owen allaient retrouver Andrews et Colin au chemin de la traverse.  Pour la première fois, Evanna et Draco n’accompagnèrent pas leurs enfants.  Ils en profitèrent donc pour passer la journée ensemble.  Vers 16h, Maeva et Owen revinrent au manoir, mais Maeva demanda la permission à ses parents d’aller passer une partie de la soirée chez Andrews, et Owen allait passé la soirée chez son père.
Maeva adorait aller chez Andrews. Ses parents l’aimaient beaucoup, et ils avaient plein d’elfes de maison.  Par contre, quelque chose se passa cette soirée-là.  Quelque chose que Maeva avait prié tout l’été pour ne pas que ça se produise.   Pendant qu’il s’amusait avec Maeva à voler sur leurs balais au-dessus de la forêt, Andrews s’accrocha dans un arbre, ce qui le fit presque tomber de son balai. 
Ça va? Dit Maeva, inquiète.
T’inquiètes-tu pour moi Malfoy? Répondit-il en lui faisant un clin d’œil.
Pas du tout. Réplica-t-elle.
Lorsqu’il commença à faire noir, ils retournèrent au manoir Kirke.  C’est lorsqu’ils arrivèrent face à face avec madame Kirke que tout se corsa.
Qu’est-ce qui t’es arrivé? Dit madame Kirke en voyant la robe de sorcier d’Andrews légèrement déchirée au niveau des manches.
Rien, j’ai été distrait c’est tout.    Répondit-il.
Tu es certain que tu es… À ce moment, elle prit sa marche et vit une tâche noire sous sa manche.  Tu saignes, relève ta manche. Lui ordonna-t-elle, mais il ne bougea pas.  Alors, elle souleva elle-même la manche gauche de la robe de sorcier d’Andrews.  Et voilà, elle l’a vit.  La marque sur l’avant-bras de son fils.
QU’EST-CE QUE S’EST QUE ÇA!!!? Hurla-t-elle.
C’est Maeva qui me l’a fait, il est cool  non?
ELPHIAS!!! Cria madame Kirke.
Je crois que je vais y aller. Dit timidement Maeva.
TOI TU RESTE ICI! Réplica madame Kirke.
Le père d’Andrews arriva en courant.
Quoi?? Dit-il, essoufflé.
La mère d’Andrews montra l’avant-bras de son fils à monsieur Kirke et lui répéta ce que son fils lui avait dit.  Celui-ci parut autant fâché que madame Kirke.
Pourquoi en faites-vous tout un plat, c’est seulement un tatouage. Dit Andrews, qui ne savait toujours pas la signification de la marque.
Andrews, je t’interdis de revoir cette fille. Dit son père.
Quoi? Vous savez très bien que vous ne pouvez pas m’empêcher de voir Maeva! Ce n’est pas vraiment de sa faute de toute façon. Dit-il, en essayant de convaincre ses parents de l’innocence de Maeva.
Andrews, je te préviens.  Nous t’avons toujours dit que nous t’aimerions toujours, même si tu étais à Serpentard, mais il faut que tu saches que certaines personnes, surtout des Serpentards, ont des tendances à s’allier avec la magie noire.  Il a des choses que tu ne sais pas.  Des choses par rapport à cette marque.
Elphias, on s’était mis d’accord pour ne rien lui dire. Interrompit sa mère.
Vous êtes sérieux? Vous pensez réellement que je ne sais pas ce qu’est cette marque.  Ce symbole est affiché partout, dans nos cours d’histoire de la magie, il ne parle que de ça! Vous me prenez vraiment pour un ignorant. Dit-il en riant.
Maeva était très confuse.  Lorsque la marque avait apparu sur le bras d’Andrews, celui-ci avait agis comme s’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Par contre, son meilleur ami avait raison.  Qui dans ce monde ne savait pas ce qu’était cette marque? Elle voulait questionner Andrews, mais elle se dit qu’elle était mieux pour elle de laisser Andrews régler ses comptes avec ses parents. 
Si tu sais ce que ça signifie, que fais-tu avec cette marque sur ton bras?  Et dit moi la vérité cette fois.  Comment as-tu eu cette marque? Dit sa mère, impatiente. 
Je t’ai déjà répondu. Dit-il simplement.
C’est impossible. Répondit-elle.
Alors tu n’as qu’à ne pas me croire. 
Après cette soirée, Andrews n’avait pas pu sortir de chez lui.  Heureusement, l’école recommençait bientôt alors ils s’étaient dit qu’ils se rejoindraient sur la plateforme 9 ¾.  Si Andrews l’avait laissé faire, elle aurait eu recours au sort de l’oubliette sur monsieur et madame Kirke, mais celui-ci ne voulait pas.  Ceux-ci étaient d’anciens Griffondors.  Andrews avait déjà avoué à Maeva que ses parents lui avait toujours dit que la maison dans laquelle il serait n’importe peu, mais il savait qu’il les avait déçu en se retrouvant à Serpentard.  Madame Kirke avait essayé à plusieurs reprises d’envoyer une lettre, par hibou, à Evanna. Par contre, à chaque fois qu’un hibou approchait, Maeva se précipita sur celui-ci pour y prendre la lettre.  Cette méthode avait très bien fonctionné jusqu’à ce moment.