Après la nuit, Avant le jour

Pilote, par elle

         On avait beau être en Août, les nuits étaient fraîches. L'insomnie m'avait vaincu après plusieurs heures de luttes acharné pour m'endormir; j'avais donc décidé de sortir prendre l'air. J'avais besoin de me vider la tête, que toutes les pensées qui traversaient mon esprit sortent pour laisser régner un calme que je n'avais pas retrouvé depuis trop longtemps à mon goût. Je sorti de ma poche une cigarette et l'alluma, la première de la nuit.
J'avançais dans la nuit, j'avançais dans le froid. À force de marcher j'avais fini dans un petit parc à plusieurs centaines de mètres de chez moi, alors que je m'avançais pour m'asseoir sur un banc je vis une silhouette. Je compris en m'avançant que cette silhouette était masculine. Et je m'assis en face de lui pour l'observer. Il me regarda m'asseoir sur le tourniquet puis détourna son regard, j'en profitai pour l'observer. J'aimais me poser des questions sur la vie des gens quand je les voyais pour la première fois : Qui étaient ils? D'où venaient t-ils? Avaient t-ils une valise de problème qu'ils traînaient derrière eux ? Il fut le premier à entamer la conversation:

"-Salut, commença-il
-Salut.
Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il reprenne.
-Tu es nouvelle? Je ne t'ai jamais vu dans le coin.
-Yep, je viens d'emménager.
-Tu viens d'où ?
-D'ici et la, de partout et de nul part. J'ai beaucoup déménager.
-Et tu penses rester ici longtemps?
-Oui je penses, je le regarda dans les yeux, on vient habiter chez le copain de ma mère, et je suis certaine que leurs couple va duré ils sont bien ensemble."

Cette fois c'est moi qui relança la conversation:

"-Et toi? Tu as toujours vécu ici?
-Non, je suis arrivé ici il y a neuf ans mais j'ai grandi ici et dieu seul sait que j'attends vivement le jour où je me barrerais enfin de ce trou .
-Tu ne te plais pas ici?
-Oh crois moi belle inconnue il y a encore beaucoup de chose que tu ne sais pas sur cet endroit."

Je rougis immédiatement après qu'il eût employé le terme "belle" pour me désigner. On me qualifiait que très rarement de jolie fille alors recevoir ce genre de compliment faisait toujours du bien pour l'estime de sois.

"-J'ai un prénom si tu veux savoir.
-Non je ne veux pas.
-Pourquoi? Demandais-je alors surprise."

Depuis quand quelqu'un refusait de connaître le prénom de la personne avec qui il avait une discussion.

"-On va procédé à un petit jeu, débuta-il, chacun son tours nous allons nous raconter des moment important voir fondamentaux de notre vie, qu'ils soient triste ou joyeux, longs ou cours. Le but, est de se connaitre mutuellement, de savoir entièrement la vie de l'un l'autre avant de citer nos prénoms."

J'acquiesçai directement, après tout j'avais du temps à perdre, je ne connaissais personne dans cette ville et le sommeil ne semblait toujours pas vouloir se manifester.

"-Très bien, alors je ne te quitterai pas avant de savoir tout de toi et que tu sache tout de moi jolie rouquine."