Tu es un homme pour moi.

Douce endormie.

Il fait bon... Voici la première chose qui me soit venue en tête, puis je n'ai plus mal à cette dernière. 

Je n'arrive pas à ouvrir les yeux, mais je peut entendre deux hommes discuter, l'un est calme, l'autre paniqué.

-Elle se réveille quand merde?!

-Monsieur.. Calmez-vous..

Je reconnais la voix énervée d'Akano, l'autre doit être un médecin. Donc.. Je suis à l'hôpital... Après réflexion, les souvenirs me revinrent en mémoire;

J'étais aigris par mon frère et je me suis enfuis de la voiture en courant.
Il a dût me courir après et m'a trouvée à terre. Mais pourquoi je n'arrive pas a bouger ? Ni parler ? Je ne peut pas être morte. 

Suis-je dans le.. Coma ? Non.. Pas moi.. 

J'entend le docteur sortir de la salle et Akano s'asseoir prêt de moi;

-Idiote ! Si tu n'était pas partie..

Il a une voix triste à présent, je sent une goutte tiède tomber sur ma joue, il pleure.

-Puis merde.. C'est ma faute.. Si j'avais arrêté de me voiler la face depuis le début..

Se "voiler la face"? Comment ça ? Il me cache quelque chose. J'aimerais tellement lui dire que tout va bien.. Je n'aime pas le voir dans cet état. 

Les jours sont longs, et Akano passe me voir tout les jours. Il me lit des histoires d'enfants, j'aime entendre sa voix. 

Il m'a lut Cendrillon, Bambi et Raiponce. Il restera un gamin dans sa tête..

Aujourd'hui viens le tour de la belle au bois dormant, il finit rapidement l'histoire qui se trouve être assez courte.

-Et il embrasse la princesse endormie pour.. la réveillée..

Une fois ces mots terminés, un long silence ce fît percevoir. Je me demande ce qu'il fait.. Je n'entend que sa respiration.

-C'est une véritable torture.

Je l'entend se lever et partir de la chambre en claquant la porte. 

Depuis ce funeste jour, il n'est plus jamais revenu, et ce pendant un bon mois. 

Je me sent terriblement seule, plus personne ne viens me voir. 

Akano me manque et je ne comprend pas sa réaction dernière. 

À mon grand malheur.. Voilà que je me sent partir depuis 2 jours.. Je pense vraiment que c'est la fin. 

Ce serait une mort assez comique non ?
Puis il a fallut qu'il m'arrive ce genre d'accident totalement ridicule pour me rendre enfin conte des sentiments que je ressent a l'égard de mon grand frère. 

Oui, je l'aime, d'un amour romantique et non fraternel. Aimer son frère ? Non, détrompez-vous.
Nous n'avons pas réellement le même sang puis..
Je pense que c'est dans la tête le relation frère sœur.
Comme un ami si proche que l'on peut le considérer comme un membre de sa famille sans que ce soit le cas. 

Moi je le vois comme un homme. Ni plus ni moins.
Juste un jeune homme que j'apprécie tout particulièrement. 

Que dieu bénisse la vie..

Au moment de me laisser frémir à l'appel du paradis, un homme entra dans ma chambre. Non pas un médecin. Non pas mes parents.. mais.. Lui..

-Ikari. Je vais tout te dire. 

Tout me dire ? Me sortir une excuse pour son absence ? Avant que je parte ? C'est vraiment cruel.

-Si je suis comme tel avec toi, c'est parce-que je veux renier mes sentiments à ton égard.. Nous sommes supposés être "frère et sœur" mais pour moi, tu reste une femme.
Je veux tout de toi; Ton cœur, ton âme, ton amour et.. ton corps.
J'y ai réfléchis ce dernier mois, voilà pourquoi je n'ai pas pu venir.. Puis il y a aussi..
Passons. Je devais me remettre en question. A présent je sais que je suis amoureux de toi. Et pardonne moi pour tout.