Silence

Amélie

Amélie détailla toutes les éclaboussures qu'y s'y était incrustés avec le temps. Il y avait du dentifrice et du savon. Mais pas son reflet. Boucle d'or se frotta les yeux et les rouvrit lentement ésperant aperçevoir son visage dans le miroir. Mais elle n'eut pas le temps, le froid s'insinua en elle et elle s'endormit.

Sarah eut un frisson. Elle était dans le grenier avec Lucie et fouillait chaque recoin avec soin. La blonde sentait ses forces la quitter progressivement. Le grenier était petit, sombre et poussièreux. Par endroit, les toiles d'araignées recouvrait  presque entièrement des piles de vieux objets. Sarah avançait prudement sur les lattes du parquet en bois de chêne. Elle était vraiment trop grande pour évoluer dans cet espace: à chacun de ses pas son crâne heurtait une poutre massive. Soudain un cri perçant se fit entendre. Il était étouffé et ressemblait plus à un grognement. Il semblait venir d'en bas. Sarah bouscula une boite remplie de soldat en plombs. Ils vinrent s'étaler par terre avec un bruit étrange qui faisait penser au tintement des verres en cristal. Sarah sorti en trombe du grenier et commença à descendre l'escalier.
-Lucie, viens on va voir.

La petite brune n'avait aucune envie de descendre. Elle se sentait bien dans la grenier, il faisait chaud et c'était éclairé. Lucie avait bien envie de s'installer sur le vieux matelat déchiré, de se rouler en boule et d'attendre que les parents sortent de leurs cachette. Mais elle savait que ce n'était pas possible alors elle se dirigea vers les escaliers. Lucie fut stoppée dans son élant de courage par pénombre qui dévorait l'escalier. On voyait à peine les trois première marches. Sarah s'engagea dans l'escalier en tremblant. Lucie s'agrippa à ses épaules et la suivit. La petite lampe qui projetait jusqu'a présent un rai de lumière blafarde s'éteignit. Les deux filles furent plongées dans le noir complet. Le silence vint s'ajouter à l'obscurité. Lucie déglutit péniblement.
-Sarah ?
Sa cousine pivota doucement vers elle. Son visage apeuré fut éclairer par la lumière du grenier.
-Oui ?
-On va s'en sortir, hein ?
Sarah hésita une petite seconde avant de se reprendre.
-Biekn sûr... c'est juste une coupure de courant; tu sais chez moi, des coupures, il y en a tout les jours.
Lucie la prit la main. Elle inspira longuement en laissant l'air frais s'insinuer en elle.
-On descend ?
La blonde lui serra la main doucement.
-Ouais.
Les marches grinçait terriblement et rendait la descente encore plus désagréable. Le pied nu de Lucie toucha le carrelage froid du ré de chaussé. Elle poussa un soupir de soulagement.

La première chose que Kévin vit en ouvrant les yeux fut la salle de bain vide. Il se leva péniblement, sa tête était lourde et ses idées n'était pas claires. Pourtant il réussit à se souvenir de l'instant qui avait précédé son évanouissement. La question fatidique cogna contre les paroie de son crâne: où était Amélie ?
Il entra dans la salle avec précautions.
-Amélie ?
Le prénom de sa cousine peina à sortir de sa bouche tellement il avait la gorge sêche. Une lègère brise vint chatouiller les narines du garçon. Son regard se fixa sur la fenêtre ouverte. Il s'avança et mit un pied sur la baignore. Par chance, il arrivait juste à la taille de la fenêtre. Ses yeux bleux virent le noir absolu en premier puis ils se heurtèrent à deux yeux rouge qui l'obersvait. Le blondinet perdit l'équilibre et tomba à la renverse dans la baignore. Un jet d'eau glacée jaillit du robinet de cette dernière. Kévin s'extripa du bain en sautillant. Il atrappa une serviette et s'essuya les jambes. Au rythme des fortement de la serviettes, il réflechissait. Il avait bien vu ces deux points rouges dehors. L'idée qu'un monstre le guettait le fit suer. Il jeta la serviette par terre et décida de partir voir Sarah et Lucie en haut. Il rassembla tout son courage et sortit de la salle de bain. Il s'engoufra dans le couloir sombre en hoquetant. Il était à mi-chemin quand il entendit des bruits de pas dans l'entrée. Il accéléra, haletant. Des petites voix aïgue lui parvenait.