Silence

Obscurité

Lucie resta interdite durant une dizaine de seconde d'affilées. Ses pensées se perdirent dans les yeux bleus de Kévin. Elle secoua la tête et se frotta les yeux avec ses mains.
-Tu balgues ?
-Est ce que j'ai l'air de rigoler ?
-Non. Alors est ce que ce... monstre serait la cause de nos ennuis ?
-Je sais pas.
Lucie se tourna vers Sarah qui était occupée à consoler Amélie.
-Tu savais que Kévin avait vu des yeux rouges dehors ?
-Oui, je vous écoutait enfait.
Sarah fit un petit sourire.
-À mon avis ce petit Kev à eut une hallucination !
Kévin eut un air indigné.
-Puisque je te dit que je les ai vu !
La grande blonde se leva, redressa Amélie contre la voiture et pivota vers son petit frère.
-Kévin on va partir de cette baraque; j'ai trouvé le moyen et pas question que tu nous fasses peur avec tes conneries. Ok ?
Lucie crut voir une lueur rouge dans les yeux de Sarah. Elle eut une sueur froide avant de se ressaisir: c'était surement la colère ou l'exitation. Sarah pointa un doigt accusateur sur Kévin.
-Ça se trouve c'est toi l'assassin !
La petit brune s'interposa entre ses deux cousins.
-Arrête ! On va pas se disputer maintenant il faut que l'on reste unis !

Sarah baissa le bras en soupirant. Elle avait eu une idée en soignant Amélie: le meurtrier était forcément parmis eux. Ce n' était pas elle, ni Amélie visiblement. Il ne restait plus que les deux petits et elle imaginait mal Lucie tuer quelqun. Son choix se porta rapidemment vers Kévin. Alors quand il avait parler de ces yeux rouges à l'extérieur elle avait sauter sur l'occasion. Sarah aimait sincèrement son frère mais il fallait qu'elle sorte de cet enfer. Elle avait envie de vivre. Kévin toussota brièvement.
-Je comprends que vous doutiez de moi mais... s'il vous plaît... je dit la vérité. Juré.
Lucie lui fit un câlin. Sarah les observa avec froideur.
-Ok je te crois. Du coup je vous dit ma solution pour sortir d'ici ?
La petite brune releva la tête.
-Oui, dit !
Sarah s'éclairssit la gorge et explqua son plan:
-On sort par le garage, grâce au code que l'on connaît tous. Ensuite on descends en centre ville et on demande de l'aide chez quelqun.
Amélie gémit doucement.
-Sarah... et si Kévin avait raison... on mourra.
-Mais il a tord !
Kèvin fronça les sourcils.
-C'est pourtant vrai...
-Bref, on sort d'ici ? Proposa Sarah avec un petit sourire dans la voix.
-Oui ! Clama Lucie. On y va !

Il y avait un concert de rock dans sa tête et pourtant elle réussie à se lever. Le sol tanga un moment mais tout se stabilisa vite. Amélie prit le bras de Sarah en gémissant. Sa grande cousine tapait le code pour ouvrir la porte coulissante du garage. Lorsque qu'elle appuya sur "OK" tout le monde retint son souffle. La porte émit un bruit effrayant puis grinça et finit par s'ouvrir. Amélie se tourna vers Kévin et Lucie. Ils se tenaient la main et son cousin pleurait. Sarah emboita le pas suivie de très près par Amélie. L'air frais surpris la jeune fille. Elle inspira une grande bouffée d'air et y trouva un certain réconfort. La nuit l'envellopa de son manteau noir et elle n'eut pas peur. Sarah clignait des yeux pour s'habituer à l'obscurité tandis que Lucie entraînait Kévin dehors.

Kévin protesta mais il fut bien obligé de suivre ses cousins. Il n'aimait pas l'inconnu et c'est pour cela que le noir lui faisait autant peur. Et puis le souvenir des yeux rouges le hantait encore. La main gelée de Lucie le calmait. Il avançait dans l'allée pavée du jardin. Il faisait froid et les feuilles virvoletaient. Les quatres cousins furent bientôt trop éloignés du garage pour capter de la luminosité. Kévin frissona doucement. Soudain un lampadère s'alluma et la rue s'illumina d'une lumière blanchâtre. Sarah s'y dirigea aussitôt, suivie de ses petits cousins. Kévin n'était pas en reste. Il marchait lentement mais surement se retournant souvent. Alors qu'il était seul derrière ses cousins, le réverbere s'éteignit. Le blondinet se figea. Autour de lui il n'y avait que de l'obscurité; du moins il l'éspèrait. Il entendit des pas précipité autour de lui. Kevin s'agenouilla d'un coup, heurtant le sol.