Le 1er décembre
서울역
6h03Ce matin comme tout les autres malheureux matins de ma vie, la cloche de la gare retenti, signalant le départ imminent des trains scolaires en direction des universités voisines. Le quai se vide donc peu à peu, laissant le sol se recouvrir de flocons de neige qui se répandent partout : l'hiver est là.
Ce sol qui se blanchit en est la preuve. C'est la même rengaine chaque année. La neige tombe de la même manière que l'année dernière, elle s'étalent et s'installe de la même manière que l'année dernière pour ainsi fondre et se dissiper de la même manière que l'année dernière. Rien ne change, toujours les mêmes choses qui reviennent. La neige ne tiendra pas jusqu'à Noël, elle fondra avant. J'en suis tellement sûr, que je peux parier sur ce fait là.
Durant ces une heure et demi de trajet, ma principale intention sera — comme toujours — dirigé vers le paysage qui défilera. Je n'ai pas autre chose à faire.
Les rails de la gare de Séoul ne sont toujours pas vide, et le train d'en face qui va à l'opposé de ma destination se remplis toujours un peu plus. J'ai une vue direct sur la place d'en face, elle est vide. Au moment où mes yeux décroche de mon centre d'intention, quelqu'un prend place sur le fameux siège.
Une femme au teint pâle, et au cheveux court brun s'installe sur la place vide en face de moi dans le train en parallèle du mien. Elle pose sa tasse de café ainsi que son ordinateur sur la table de la rame — sans doute se préparant à travailler.
Mon regard ne décroche pas de la femme qui — après une fine analyse de ma mémoire — me semble familière.
« Elle est vraiment belle... »
Mon esprit se chuchote doucement cette phrase dans mon esprit, comme une berceuse. Je commence à sentir le train bouger et partir, sans pour autant décrocher mes prunelles de l'inconnue, inconnue qui tourne son regard vers moi au dernier moment pour le croiser au mien.
Nos deux trains se séparent et c'est le retour à la dure réalité, les questions fusent dans ma pauvre tête :
Me prend-elle pour un fou à la regarder d'une tel manière ?
Me prend-elle pour un voyeur, un pervers ?
Mais la question la plus évidente qui me fait le plus réfléchir : « Vais-je la revoir un jour ? »
Et cela, seul la vie peut en juger.
Le 1er décembre
서울 대학교
7h55La sonnerie de l'université retentit, je déteste les sonneries.
Tout les étudiants présent en dehors et dans la cour de l'établissement rentre pour assister au cour de leur professeur. En première heure se présente le cour de philosophie de Mr.Kim, la matière en elle-même ne m'emballe pas des masses, mais le professeur est un personnage unique en son genre.
C'est un homme très intelligent, charismatique, qui voit les choses d'une façon à faire réfléchi l'ensemble des gens. Mais c'est aussi un bon gros pervers, dragueur qui n'hésite pas à rire avec — et de — ses élèves. Pas une seule personne de ce campus pourrait le détester. Cet homme à beaucoup de mérite et dans un certains sens, je l'admire.
- « Alors, vous savez que c'est bientôt Noël ? La période du romantisme et des dramas.. La période où tout les rêves sont permis ? » Entame le professeur Kim Namjoon, bien installé à son bureau.
Toute les têtes de la classes hochent faiblement, laissant l'homme s'exprimer. Le silence règne.
Quelqu'un arrive en retard mais personne n'en tient rigueur, tous à l'écoute du professeur. L'inconnu - pas si inconnu que ça - s'assoit à mes côtés. Je reconnaît immédiatement le retardataire qui est Park Jimin, mon meilleur ami. Le pauvre enfant est essoufflé sûrement à cause de la course folle qu'il a dû se taper pour arriver ici à une heure à peu près raisonnable. Je compatis.
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ʝ-25
Non-Fiction- « je te souhaite un Joyeux Noël, Taehyung. » Taehyung, un jeune étudiant renfermé sur lui-même prend régulièrement le TER pour aller dans son université. - « le coup de foudre existe-t-il vraiment? » Le train en face de lui abrite une jeune femme...