O1

10 1 0
                                    

Je regardai la pluie tomber à travers la vitre.
Une clope à la main, je tiens du regard ce qui devrai être splendide aux yeux d'autrui.

Je tirai une latte avant de soupirer d'agacement.
Voilà une semaine que je me retrouvais dans ce maudis taudit que j'étouffais déjà.

Sans mentir, je possédais désormais tous ce dont une jeune fille de mon âge aurai besoin ; chambre ouverte à une salle de bain personnelle, un dressing prenant la moitié de la place de la pièce, un lit pour deux gigantesque qu'on pouvait y disposer un éléphant si je n'abuse pas, un tapis velours de couleur mauve sombre disposé sur le parquet ce qui donnai une touche de fraîcheur et de bien-être à la pièce, qui d'ailleurs détenait un papier peint de couleur jaune citron. Un mini écran plasma était positionné sur le mur, symétriquement alignée à mon lit et mon dressing qui lui, se trouvait juste derrière mon lit. Deux grands et légers rideaux se tenaient face à la vitre, de couleurs mauves clairs ils étaient, sûrement pour donner une autre touche de fraîcheur et un assortissement au tapis de velours.
Oui, je devais bel et bien avoué qu'on m'avait associé une chambre de " rêve ".

Je tirai ma toute dernière latte de ma clope avant de la jetter par la fenêtre que j'avais ouvert entre temps. Le son des importantes gouttes d'eau s'écrasant sur le sol de béton du jardin me berçai particulièrement, j'aimai sentir la fraîcheur et l'humidité réveiller des frissons agréable au creux de mon corps, mes poils se redressèrent aussitôt. Le vent doux et paisible de l'automne traversèrent les racines de ma chevelure, ce qui donnai des effets volumineux à mes cheveux. Je respirai l'air frais, je fermai les yeux et je m'imaginai dans un tout autre monde, dans un monde glacial mais agréable, où la chaleur est inconnu, où les pensées sont inconnu, où les sentiments sont inconnu, je m'imaginai en faite dans le monde parallèle au notre, je m'imaginai seule, sans problème et conscience.
Oui, j'étais particulièrement anormal, je préfèrais le mauvais temps au bon. Un coeur ? Je n'en avais pas donc, les sentiments et tous ce qui allait avec, je ne connaissais pas. Je préfèrais vivre dans l'innocence plutôt que de me frotter à ce que je ne connaissais pas.

Un bruit sourd de claquement de porte résonna quelques secondes dans mon esprit avant que je ne revienne à la réalité. Ma soeur était de retour j'ai donc immédiatement fermé la fenêtre en soupirant d'agacement.


- Iryyyyyyys ! Avait-elle crié du rez de chaussé.

Je soupirai de nouveau avant de sortir de ma chambre et de la rejoindre en bas.
Je la cherchai un peu partout puis je finis par la trouver dans la cuisine, elle rangeai les courses qu'elle venai d'effectuer.

- Quoi ?

- Bah aide moi à ranger les courses non, tu vois pas que je suis débordé !

Je soupirai de nouveau en me dirigeant vers les satanés sacs de course.

- Et avec le sourire, si ça ne te dérange pas ! Dit-elle avec enthousiasme.

Je levai les yeux en l'air en rangeant un paquet de chips au vinaigre dans le tiroir. Depuis qu'elle était mariée, ma soeur ne cheangeai pas ses ignobles goûts alimentaire.

Ma soeur ? Elle répondait au nom de Camila mais je la surnomme souvent miss perfection. Âgée de vingt-cinq ans, elle vivait depuis presque un an avec Emir, son mari, dans un palace (c'est bel et bien le cas de le dire) dans les environs de Nice. Ils étaient tous deux mariés depuis quelques mois, plus précisément neuf mois. Leur amour l'un envers l'autre était toujours au rendez-vous, bien présent (c'est le cas de le dire également). Emir était âgé également de vingt-cinq ans, il était d'origine turque du côté de son père inconnu et italien, du côté de sa mère ; Bianca. Emir travaillait dans une entreprise qui était côté dans plusieurs autres pays tel que l'Allemagne, l'Italie, la Suisse et l'Angleterre. On pouvait dire que son statut de travail lui rapportait pas mal.
Et c'était tous ce que je connaissais sur son cas. Pas moins, pas plus. En revanche, je pourrais vous en dire davantage sur Camila. Depuis qu'elle s'était mariée à Emir, Camila voulait tout de même garder son titre de " femme indépendante et ambitieuse ", alors, elle avait décidé de postuler un courriel sur le net à la demande d'un poste dans l'une des entreprises les plus réputés de France : Yves Saint Laurent. Avec je ne sais quelle chance, au bout de quelques semaine seulement, elle reçu une réponse affirmative d'un des influenceurs de la boîte. Elle obtenu donc un poste dans l'une des prestige entreprise d'Yves Saint Laurent.

Mon âme trinque avec le Diable. Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant