Prologue

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Deux paires de pantalons, quelques chandails, une veste, des chaussettes, quelques choses à mangé, le reste d'argent que je me suis amasser la semaine passer en gardant la petite fille de ma voisine et un couteau. Voilà, je crois que j'ai tout. Je tourne la petite poignée de la porte, doucement, en ne faisant aucun bruit pour ne pas réveiller qui que ce soit dans la maison. Il ne faudrait surtout pas que ma mère m'entendent partir pour une énième fois pendant la nuit. Elle m'a dit que la prochaine fois qu'elle me surprenait à fuguer, elle allait m'envoyer dans un centre. Je ne sais pas si je le prends le risque parce que je veux vraiment le faire, ou si je sors de ma maison exprès pour aller dans ce centre que ma mère m'a parler. Parce qu'honnêtement, tout ce que je veux est de me sauver de cet endroit pitoyable: mon père est alcoolique et se fou complètement de moi, ma mère s'occupe juste de ce que je fais quand je fait quelque chose de mal, trop occuper à son travail. Vivre chez moi n'est pas du tout facile. En plus que mes notes à l'école son plus faibles que la moyenne et que je n'ai pas d'amis - je me corrige: des amis qui parle dans mon dos dès qu'ils en ont l'occasion -, ça n'aide pas du tout ma situation.

Bon, arrête de penser Rommy, arrête de penser et agis. Une fois à l'extérieure des ma chambre, je me rendis au pied de la prote d'entrer. Quelques pas séparaient cet endroit de celui ou je passe presque qu'entièrement toutes mes journées. Une fois après avoir mis mes souliers bleus ciel, je sortis avec précaution de la maison. Je referme la porte avec le moins de bruit possible. Après tout ça, un gros soupire de soulagement s'échappe de ma bouche rosée par la fraîcheur qu'il fait en ce début de printemps.

J'avais prévu aller un autre endroit d'où je vais d'habitude pour ne pas me faire prendre, mais par le stresse du moment, je me dirigea vers la petite cabane en vois non plein de chez que moi et mon père avions construite quand j'étais petite. Un endroit où je me réfugie des que j'en ai assez d'entendre mes parents se quereller dans mes oreilles à longueur de journée. Tant pis s'ils me retrouvent. J'irai en centre s'il faut, je m'en fou.

All human are monsterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant