Jean

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Je marchais dans la rue. Pourtant il me semblait que personne ne me voyaient. Tout le monde fixaient ses pieds. Nous étions des ombres.

Je lu le journal que j'avais pris. Les nouvelles ne me faisait rien. Cela faisait plus ou moins deux ans que la guerre avait commencée et chaque jour, du moins pour moi, se ressemblait. Seul la date semblait changer: "9 août 1941".

         Ma femme et mes deux filles étaient mes seules consolations. Elles n'avaient plus les mêmes trais du visage. À 10 et 7 ans elles avaient déjà vu ce qu'aucun Homme ne devrait jamais  voir.Elles avaient,  vécu la peur au ventre qu'aujourd'hui soit le dernier jour.

         Nous nous étions habitués à cette peur continuelle qui nous hantaient nuit et jour. Il le fallait.

Il y était...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant