Il faut croire pour voir

II / FAIRE CONNAISSANCE

Le train était plein d'enfants, tous en pyjamas et en chemises de nuit.

Je m'assis sur un des sièges rouges de l'allée. Une fille me regarde, pour me sourire lorsque je me retourne vers elle en tenant le regard.

Malgré ma timidité, je me mis à chanter avec les autres des cantiques de Noël et nous mangeâmes des bonbons au cœur de nougat blanc comme neige. Nous bûmes du chocolat chaud épais et riche comme des barres de chocolat fondues. Dehors, les lumières des villes et des villages clignotaient au loin comme des étoiles. Tandis que le Pôle-Express fonçait vers le nord, les flocons gracés fonceaient sur le fer du train.