L'alpha et son âme-soeur...moi

Chapitre 1

Je me présente, Rosalie Black, j'ai 17 ans. Je mesure 1m68 et je pèse 60 kilos.

Je me réveille avec ce fichu cadran qui m'énerve tant, mais que j'aime quand même car il me rappelle que je dois me bouger si je ne veux pas être en retard à l'école. Je m'étire et ça frappe à la porte.
-Entrez ! dis-je.

La porte s'ouvre et Élie me dit ;

-Le déjeuner est prêt ! Si tu veux manger avant que tout le monde n'est prit ta part, tu ferais mieux de te dépêcher ! dit-elle avant de partir.

J'ai oublié de vous dire que j'habite dans un orphelinat car mes parents sont morts quand j'avais 1 an donc je vis ici depuis. Je prends une douche rapide car nous avons peut-être nos propres chambres, mais c'est une salle de bain pour 10 personnes. Donc si on prends trop de temps, les autres nous chialent après. 10 minutes plus tard, j'ai finis de me laver et je prends mon sac sur mon épaule avant de descendre manger. Je prends place et je mange les crêpes dans mon assiette. Je dis au revoir à tout le monde et je sors pour me rendre à l'école. J'arrive et je me dirige vers ma case où je prends mes choses pour les cours. Je les mets dans mon sac car je ne vais pas les traîner dans mes bras et je me dirige vers mon cours. J'arrive et le prof arrive quelques minutes plus tard. Je prends place et je sors mes trucs. Il commence à expliquer ce que l'on va faire aujourd'hui et je prends des notes. C'est ennuyant, mais j'écoute pareil. La cloche sonne et je range mes trucs. Je sors pour aller prendre l'air pendant nos 20 minutes de pause entre chaque cours.

La journée est finie et je souffle une fois rendu dehors. Je marche pour retourner à l'orphelinat, mais je décide de faire une petite promenade en forêt avant. Je me dirige vers la forêt et je marche lentement pour profiter du chant des oiseaux et de la douce chaleur des bois. Je me promène souvent ici ce qui fait que je connais les repères donc je marche vers une petite cascade où j'aime bien venir relaxer. J'arrive et j'enlève mes chaussures avant de tremper mes pieds dans l'eau chaude du lac ;

Je prends mon livre et je lis tranquillement pendant quelques heures. Quand je vois le soleil qui n'est presque plus présent, je range mon livre et je marche pour rentrer à l'orphelinat. J'entends un craquement de branche et je me retourne aussitôt que je l'ai entendu. J'aperçois une ombre très grande et je vois une animal sortir. C'est un cheval ! Mais pas n'importe lequel ! Mon cheval à moi ;

Il s'approche de moi et je fais de même ;

-Salut mon beau !

Je lui caresse la tête.

-Alors je t'ai manqué Flika ?

Il hoche la tête. C'est bizarre quand même, il me répond quand je lui parle. Ça l'a toujours été comme ça depuis que nos routes se sont croisées il y a deux ans !

Je marchais dans la forêt pour rentrer à l'orphelinat quand j'ai entendu des couinements. Je me suis approché de ceux-ci et j'ai vu Flika qui avait une patte cassée. Je l'ai soigné et nous sommes souvent ensemble depuis quand je veux être seule. Je viens le voir au moins une fois par semaine. Bref, je nous dirige vers un rocher et je monte sur son dos. Il marche vers l'orphelinat quand un craquement de branche survient. Je le fait arrêter et je regarde partout autour de nous. Je vois une touffe de poil noir sortir des buissons. C'est un loup !!! Il doit faire 1,50 m de hauteur et je devine rapidement que c'est un loup-garou.

Les loups-garous se sont dévoilés il y a 10 ans et il n'y a pas eu aucune guerre car cela aurait été inutile ! Ils ont besoins d'une âme-sœur, c'est-à-dire une personne avec laquelle ils vivront pour toujours et ils ne peuvent pas vivre sans celle-ci. Nous ne ressentons pas autant le lien d'âme-sœur quand nous sommes éloignés de celui-ci, mais le loup le ressent beaucoup plus et il peut en mourrir si cela fait trop longtemps qu'il en ai éloigné. En résumé, les humains peuvent vivre sans leur âme-sœur, mais pas les loups !

Même avec la noirceur du soir, je vois parfaitement le loup devant moi. Je dois rester calme.
Reste calme Rosalie reste calme...pensais-je.
Nous nous regardons droit dans les yeux et aucun de nous trois ne bouge. La peur finit par prendre le dessus et je donne un coup dans les flancs de Flika pour lui signifier d'avancer ce qu'il fait sans se faire prier. Il court rapidement et je l'en remercie intérieurement. Je regarde derrière moi et je ne vois plus le loup. Merci ! Il ne nous a pas suivi ! Nous arrivons à l'orphelinat et je descends du dos de Flika et je vais lui chercher quelque chose. Je reviens avec une pomme en main et je la lui donne. Il l'a mange d'un trait et je lui fais un câlin qu'il me rend en m'encerclant avec son cou et sa tête. Je me détache de lui et je me dirige vers l'intérieur. Je lui donne une petite tape sur son flanc/fesses et je lui dit ;

-Bye mon gros !

Il me répond en donnant un coup de sa queue fournie dans le visage et en ruminant.

-Haha ! Bonne nuit mon beau ! dis-je avant de rentrer.

Il rumine une dernière fois avant de partir dans la forêt.

Je monte me coucher et je me mets en pyjama ;

et je vais me cacher sous mes couvertures. Je m'endors...

Je me lève et je fais ma petite routine avant d'aller à l'école. Les profs sont d'un ennui MORTEL aujourd'hui. Mais je me force pour écouter quand même. Je sors une fois que la journée est finit et j'ai un grand besoin de voir Flika pour lui parler. Oui je sais c'est bizarre que je parle à un cheval, mais c'est mon confident depuis que je l'ai rencontré. Je vais dans la forêt et je marche. Je le trouve entrain de brouter et dès qu'il me voit, il arrête de brouter et trotte vers moi. Je lui fais un câlin et je monte sur son dos grâce à un rocher qui se trouve à côté de nous. Je lui donne un coup dans les flancs et il trotte dans la forêt. Il ne court, il fait juste trotter pour profiter des bois. Après environ une heure de marche, je tire légèrement sur sa crinière pour lui signifier d'arrêter sa course ce qu'il fait automatiquement. Je descends de son dos et nous continuons de marcher jusqu'à l'orphelinat. J'entends un craquement de branches, puis un deuxième. Je tourne la tête et je vois deux loups s'approcher de nous. Je reste calme et je ne fais aucun mouvement brusques. Je reste plantée là à les regarder droit dans les yeux. Ils sont très grands. Je reconnais le même loup qu'hier et ils montrent leur crocs. Je n'ai pas le temps de réagir que le loup de droite me saute dessus. Flika essaye de le repousser, mais le loup le projette loin de nous. Je l'entends couiner car il a mal et je ne peux rien faire pour lui.

-Flika !! dis-je.

Le loup est maintenant au-dessus de moi et il me montre ses grands crocs. Qu'est ce qu'il pue de la gueule !

-Tu sais quoi ? Tu devrais changer de dentifrice car tu pues de la gueule !!! dis-je.

Il est surpris, mais il se montre encore plus agressif et il me donne un coup de patte dans le flanc gauche. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je sombre dans l'inconscience et je sais que ce n'est pas bon signe pour moi...