J'inspire et lance un regarde désespéré à travers la fenêtre du salon. La route est inaccessible, au moins un mètre de neige s'étale sur le sol, j'aurais aimé que mon weekend soit plus "agréable", songeais-je, dire que j'aurais pu sortir loin de cette maison... Je grinça des dents et attrapa le paquet de cigarette qui se trouve à ma droite, je m'apprête à sortir quand une voix stridente se fait entendre .
- Damon ne sort pas comme ça, tu vas attraper la mort !
-Et qu'est ce que ça peut te faire ! Ҫa fait des années que tu ne préoccupes plus de moi!, elle ne répondit rien à quoi bon de toute façon, elle sait que j'ai raison. Je m'empressai de sortir, n'oubliant pas ma veste au passage. Je m'assit sur les marches du perron , profitant du calme, même si je ne supportais pas le fait d'être dans cette maison, je ne pouvais pas renier le fait qu'elle soit en hauteur et quelle soit d'un calme agréable, enfin de l'extérieur parce qu'à l'intérieur c'est tout autre chose, j'aurais pu rester ici pendant des heures, mais le froid eut raison de moi , je me dépêcha alors de finir ma cigarette et rebroussa chemin assez rapidement impatient de retrouver une once de chaleur. A peine avais-je posé un pied sur le parqué que la voix stridente de ma mère se fit de nouveau entendre dans toute la maison , et dieu sais qu'elle est grande...
- Damon! Si tu salis le parquet gare à toi !
Je ne répondis rien à quoi bon de toute façon, ça aurais encore fini par des cris et des paroles blessantes. Je monta les escalier quatre par quatre, et entra le plus vite possible dans ma chambre, je m'effondra sur mon lit et tourna la tête et constata que la neige c'était enfin arrêtée tomber, puis mon regard dériva sur ma valise pas encore défaite alors que mon retour à l'internat et prévu pour quelques heures. J'ai pratiquement passé le quart de ma vie à l'internat mais je n'arrive toujours pas à me faire à la cruauté que fait preuve la plupart des personnes que je fréquente, et dire que je faisait parti de ces personnes avant... De légers coups sur ma porte sur ma porte me firent sortir de mes pensées. Ma petite sœur vint vers moi le regard encore embrumé de fatigue, elle est la seule personne qui me retient de rester dans cette maison, c'est la seule personne que j'arrive à supporter dans cette putain de famille.
-Pourquoi tu criais avec maman ? dit-elle en se frottant les yeux, elle était tellement adorable, que l'idée qu'elle grandisse dans cette maison, avec ces personne qui nous servent de parents me brisa le cœur.
-Pour rien, aller viens, dis-je en tapant légèrement sur mes genoux, elle acquiesça et vint se blottir contre moi, juste l'idée de partir la laissant seule avec mes "parents" me fit frissonner de dégout.
-J'aime pas quand vous criez..., je lui souris tristement, je m'en voulais tellement de la laisser seule et j'en voulais tellement à mes parents d'avoir fait un autre enfant alors que les relations sentimental et physique était inexistantes avec leur premier enfant. Je n'ai jamais compris pourquoi j'avais atterrie dans cette famille, et je pense je ne comprendrais jamais . Une petite voix me fit soudain sortir de mes pensées.
- Tu vas partir ? demanda-t-elle les yeux remplis de larmes , j'avais envi de lui dire non, j'avais envi de voir un sourire se former sur son visage...mais je ne fit rien
-Oui...je suis désoler ...je n'ai pas le choix...Une larme coula sur sa joue et je m'empressai de l'essuyer et de la serrer contre moi.
-C'est nul...parce-que...parce qu'il n'y a que toi pour me faire des câlin et dormir avec moi quand je fais des cauchemars..., ces paroles détruisirent les dernières onces "d'affection" que je portais envers mes parents. Je la serra à nouveau dans mes bras, au bout de quelques minutes elle s'endormit, et je la déposa délicatement sur mon lit avant de faire à contre cœur ma valise...
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SAUVE MOI
Romance-Qu'est ce qui te fait rester en vie toi ? -Je sais pas, je dirais mon égo sur dimensionner, il rit , un rire faible mais un rire bien présent, qui fit gonfler mon coeur de joie, et toi ? -L'espoir d'être un jour sauvé par quelqu'un -Alors laisse...