Chapitre 4

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On se retrouva assez vite en dehors du bâtiment, sa main toujours dans la mienne, on traversa le campus, zigzagant entre les différents bâtiment, je poussa le portillon menant au complexe sportif, la pluie recommença tranquillement à tomber tendis qu'on arriva enfin en face de l'immense bâtiment, je lui lâcha la main affin d'enfoncer la porte à l'aide de mon épaule, celles-ci s'ouvrirent en un fracas et je ne perdis pas de temps je lui repris la main et l'entraina à l'intérieur

Il resta tétaniser, le regard perdu dans l'eau chlorée de la piscine et pour la première fois je pus distinguer dans son regard, une émotion, la peur. J'avoue que de savoir que c'était de ma faute si il était dans cet état me rendais malade, je voulais l'aider et c'était pour moi la meilleure façon d'y parvenir. La lumière bleuâtre que projeté l'eau sur son corps contrasté avec ses yeux qui devenaient de plus en plus sombre. Quelques larmes strièrent ses joues et dans un réflexe je le pris dans mes bras, il eut un mouvement de recule mais après quelques seconde de "réflexion" il se rapprocha de moi et se blottit contre mon torse. Ce moment semblait hors du temps, je ne sais pas combien de temps il à duré, mais le sentir contre moi , me fit me sentir bizarre, le sentir s'effondrer peut-à-peut dans mes bras , me détruisais de l'intérieure. Il répétait sans cesse la même phrase, "je ne peux plus ". L'endroit était calme et seuls les murmures et les sanglots d'Aaren venaient le brisé. Il se détacha de moi à mon grand regret, je lui souris, d'un sourire de voulant rassurant. Je m'en voulais tellement , son regard ne cessa pas d'alterné entre moi et le piscine et après avoir pris une grande inspiration il prononça ces mots qui resterons gravés à jamais dans mon esprit.

- Je sui près à faire un fort, pour toi, pour moi, mais surtout pour nous, parce que je ne sais pas si je suis le seul à le ressentir mais je crois que quelques chose est en train de se créer et c'est bien plus fort que de la simple amitié.

***

Après qu'il ai prononcé cette phrase, un lourd silence s'installa entre nos corps, on resta comme ça, jusqu'a ce qu'au levai du jour, celui arriva un peu trop vite à mon gout. Quand les premiers rayons de soleil traversèrent les immenses fenêtres du bâtiment, je lui repris la main et on emprunta le chemin inverse. Je le déposa à la porte de sa chambre et comme dans un élan "d'adrénaline" sans doute, je lui embrassa la commissure des lèvres, et je m'éloigna. Ce fut le dernier "souvenir" que j'eux de lui, car cela faisait maintenant un mois que je l'évitais, un mois que je ne montais plus à ce que j'avais renommé "notre toit du monde", ses mots m'avais complètement chamboulés, ils ont fait volés en éclats tous ce que je pensais ressentir, et cette questions qui revenais sans cesse " Est-ce-que je voulais que nous soyons bien plus que de simple amis ? ", et la réponse était déjà toute trouvée, non, non je ne pouvais pas , je ne pouvais pas lui faire ça. Je ne veux pas que mes sentiments soit un prétexte, je veux le sauvé car il le mérite et non pas car mes putains de sentiments me poussent à le faire. Quitte à nous faire souffrir tous les deux.

Et c'est pour cela que j'ai pris mes distances, mais je crois que je suis prêt à lui faire face à nouveau. Il doit surement m'en vouloir, et c'était normal, je m'étais comporté en lâche sur ce coup là . Comment ? Comment en l'espace de quelques jours j'avais développés de tels sentiments envers Aaren ? Moi qui m'avais promis de ne pas m'attaché à quelqu'un..

***

Hailey , se tenait en face de moi, d'une manière tellement vulgaire que je me demandais si elle se respecter pour se comporter comme ça, je me rhabilla en vitesse et sorti de sa chambre. J'étais allé voir Hailey dans l'espoir d'amélioré notre "relation" pour que elle me serve de "couverture" jusqu'a la fin de cette année, mais aussi car je savais très bien comme cette conversation allait finir, je pensais que qu'en couchant avec elle j'oublierais Aaren l'espace d'un instant mais cela à était l'inverse, je me sentais tellement sal après cela, les image de sa peau contre la mienne me foutais littéralement la gerbe, ses regards, son parfum tellement faux, sa voix totalement insupportable. Je n'étais pas fier de moi, devoir coucher avec elle pour cacher mon vrai moi, me faisais souffrir, et personne s'en rendais conte. Je sorti un cigarette de ma poche et me rendis à "notre toit du monde" espérant secrètement y retrouver Aaren.

Je souris légèrement quand je le vie là, assis sur le bord , les pieds et le regards dans le vide, avec comme seul éclairage la lumière bleuté que la lune projeté, je m'assit à ses cotés. Il se retourna vers moi, les yeux remplis de larmes, son regard se baissa vers mon coup, des larmes strièrent ses joues, je m'approcha de lui pour le prendre dans mes bras quand il me stoppa.

- Je pensais que tu étais comme moi... je pensais que tu me comprenais et que tu ressentais la même chose que moi... mais je me suis trompé...

-Non...je...

- Si...je me doute que les traces de rouge à lèvre sur ton coup ne sont pas le fruit de mon imagination...

- Laisse moi t'expliquer....

- M'expliquer quoi ? Que tu t'es foutu de moi ? Dit-il avec le regard totalement détruit, je me sentais mal...

-C'est vrai je suis aller voir...Hayley... la fille qui me sert de "couverture" si on peux appelé ça comme ça... Elle me dégoute, je me dégoute de coucher avec elle seulement pour ma petite personne et pour que mon père n'ai pas de problème... Je t'ai éviter parce que...parce que je me suis rendu conte que t'as phrase reflétais la réalité et que bien sur je ressens la même chose que toi...mais laisse moi du temps de t'en supplie...

A la fin de mon "monologue", je n'avais pas remarque que quelques larmes avaient coulées sur mes joues mais également sur celles de Aaren , alors tout en reprenant mon souffle le pris dans mes bras, j'humai longuement son odeur, cette odeur qui le caractérisé si bien on s'accrocha l'un à l'autre comme si nos vie en dépendais. Ses larmes se glissèrent dans mon coup, humidifièrent mon t-shirt et se mélangèrent avec la pluie qui commença lentement à tomber. On frissonna au même moment se qui nous provoqua un léger rire, son rire, ça me fait tellement de bien de l'entendre, ça me réconforte dans l'idée que si j'arrive le faire sourire ne serais-ce que quelques secondes, je pourrais le sauver.

- Peut à peut il me devient essentiel...- Aaren

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