Je me lance...

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Chapitre 1

Il était à peine 6 heures pm, et Rousseau, le meilleur pote de Joram, s'est pointé avec sa flûte pour répéter avec son ami. Ils discutaient de leur grand rêve, celui de devenir de professionnels musiciens, et, à brule pourpoint, ils se mirent à discuter sur la charmante fille qui laisse sans réaction les mecs du collège, Nissa.
... Elle est une fille pas comme les autres ; réservée, elle est surtout une fille qui, par sa beauté et son côté astucieux, fait palpiter le cœur des mecs qui osent croiser son sentier.

Rousseau sait que son ami éprouve bien des étincelles d'amour pour la fille et lui conseille de faire ses aveux, mais Joram se contente de l'amitié qui règne entre lui et Nissa.
- Sérieusement Joram, depuis quand es-tu amoureux de cette fille ? Moi je dirais pas loin de votre première rencontre.

- Oui, tu n'as pas tort frangin... Cette fille me rend dingue, et je ne trouve pas assez de courage pour la faire part de mes ressentir.

- Écoute, tu vis déjà assez mal avec ce secret pour elle, je n'aimerais pas que tu rajoutes une existence bourrée de culpabilité juste parce que tu l'as laissé filé avec un autre.

Je te conseille une énième fois de t'armer de courage et laisser parler ton cœur une fois en face d'elle.

- Vivre en sachant qu'elle a une vie avec un autre alors que je n'ai rien fait pour qu'elle soit avec moi de préférence n'est pas une option. Ça, je le sais...
Mais Rousseau, j'ai peur... J'ai peur de tout gâcher, j'ai peur qu'elle ne ressente pas la même chose pour moi, que notre relation amicale s'éteint...

- Comment peux-tu parler d'ton amitié avec elle si vous aviez jurer de n'avoir aucun secret l'un pour l'autre, et, qu'en la regardant dans les yeux, tu l'as menti. Déjà tu n'es pas franc avec elle. Alors oui mon cher, tu es un froussard du premier rang qui n'est pas capable d'affronter ses sentiments.

- Tu as raison, je ne suis pas tout à fait sincère avec elle.

- Non mon ami, il ne s'agit pas de me donner raison. Reprend Rousseau.
Mais de mettre fin à ta souffrance et au fait que tu ne peux pas être entièrement toi-même avec elle.

- Bon, laissons ce sujet refrè...  On a à faire. Bégaya Joram .
Je te promets d'arranger ça.
- Ouais, c'est comme tu veux amigo. Et au plus vite !!!
Dit Rousseau à son ami.

A force de discuter, ils n'ont pas vu l'heure passée...
- Hey, Rousseau ! Tu as dit à tes parents que tu allais dormir chez moi ?
- Non mec, mais vu l'heure ils se disent peut-être que je reste dormir. N'empêche que je vais les appeler pour les rassurer.
- Oui, bien décidé. Vas les contacter. Reprend Joram.

Après que Rousseau ait fini de parler à ses parents, il a décidé de tout de suite aller dormir puisque demain ils devraient se lever tôt pour aller reprendre les cours.

***
C

'est Lundi, une toute nouvelle semaine commence, elle s'annonce fatigante et les garçons se plaignent déjà. La mère de Joram ne cesse de crier aux garçons : allez vous préparer, le bus va bientôt passer vous prendre et si vous êtes en retard, ce n'est surtout pas moi qui vais vous raccompagner. Et eux, ils s'amusent à grignoter leur p'tit déj, sans trop penser à l'école...

***

🚍🚍, et voilà le bus est là, il les claxonne sans relâche jusqu'à ce qu'ils sont à l'intérieur.
- Au revoir maman... D'une voix harmonieuse.
- Au revoir mes enfants...

Arrivés au collège, Joram rencontre Nissa, souvent ensemble, ils vient fortement les bonheurs de l'amitié ; ils sont bons amis, de très bons amis... Ils se racontaient leur week-end au moment où ils ont entendu la cloche sonnée.
- Bon, amiga ... Il faut qu'on aille assiter au cours, on continue notre racontage plus tard, à l'heure du repas.
- Oui Joram, bisous, à plus.

Après leur premier cours de la journée, ils prenaient côte à côte leur repas quand tout à coup, dans la tête de Joram résonne la voix de son pote lui disant d'avouer sa flamme à Nissa... Un peu perdu, il retrouve ses esprits avec la main de Nissa lui caressant la joue, lui demandant si ça va.
Joram n'avait jamais senti une telle douceur avant, et tout bégué, il répond: oui, oui...ça ça ça va... T'inquiète.

- T'es sûr que ça va Jo. Dit Nissa avec un air perplexe. Tu sais que tu peux tout me dire.

- Vraiment, je peux tout te dire ???  A repris Joram, ayant le ton d'un chien battu.

- Voyons Joram, mais bien sûr que sí, et depuis quand tu hésites à me parler de ce qui te préoc...

- Depuis que je sais que je t'aime...


Dans la deuxième partie, vous saurez quelle est la réaction de Nissa.

J'espère que cette histoire va vous intriguer.
Merci de voter.
@micalement Joram Armédey.

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