INSEPARABLE

Partie unique

hello wassup bro? okay ça fait un p'tit moment que j'ai rien posté donc j'me ramène avec ENCORE une autre histoire mais cette fois-ci bah c'est un one shot.
pour être tout à fait honnête c'est une ancienne histoire que j'ai décidé de réécrire parce que l'original était plutôt naze à mon goût (pas que cette nouvelle version soit bien meilleur ahah) et donc alors que j'étais en train d'écrire hagsal, j'ai eu un p'tit éclair de génie sur cette histoire
donc me voici me voilà enjoy !
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« Hoseok, je n'en peux plus. C'est terminé. »

Cela faisait trois années. Trois années où j'étais parti en tout plaquant, foutant en l'air notre relation. Ce n'était plus vivable, autant pour lui que pour moi. On se torturait mutuellement, s'empoisonnait, se faisait du mal, tellement nous étions fous l'un de l'autre.

La jalousie était l'un des plus grands vices jamais connus. C'était maladif.

Et elle nous a tués.

On avait dix-huit ans lorsque Namjun, un ami à moi, nous a présentés. Il avait fallu d'une seule soirée pour que quelque chose se créait entre nous. Je retrouvais en lui des parties qui me manquaient, il me complétait, et il en était de même pour lui. Alors on était vite devenu proche. Beaucoup trop proche. Nous ne vivions et ne respirions plus l'un sans l'autre et à l'époque, on ne se posait pas de réelles questions sur le genre de relation qu'on entretenait. On savait juste qu'on était fusionnel, indissociable. Je me rappelle quand on croyait naïvement que c'était juste une forte amitié qui nous reliait.

Jusqu'au jour où on a tous les deux compris l'ampleur de tout ce bordel qui se passait entre nous.

C'était un soir où l'on était complètement torché. On sortait de boîte, la tête encore retournait par la résonance de la forte musique et il m'avait demandé de venir dormir chez lui. Je n'avais pas cherché à comprendre, j'étais bourré, et de toute manière je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais squatté sa chambre. Alors on s'était retrouvé dans son lit, à rire, à parler et à se chamailler pour un rien à cause de l'alcool qui circulait dans notre sang. Et Hoseok quand il était bourré, était infatigable, il parlait énormément. Beaucoup trop. Il s'était soudainement arrêté de rire et sa voix s'était faite beaucoup plus sérieuse. Je ne captais pas grand-chose, mais ce qu'il m'avait dit ce jour-là, la phrase qu'il avait murmurée, m'avait fait la sensation d'une douche froide.

J'avais pris soudainement conscience de tout. De tous ses sentiments que je ressentais à son égard. Je comprenais seulement maintenant pourquoi je me sentais si seul quand il n'était pas près de moi, pourquoi j'aimais entendre le son de sa voix à chaque instant de la journée, pourquoi j'aimais autant son sourire et pourquoi mon pouls et mon cœur se tapaient un sprint à chaque fois qu'il était trop près de moi.

Je comprenais alors à ce moment-là, que j'étais tout simplement raide dingue de Hoseok.

Et c'était ce soir-là où notre relation avait débuté.

Si pendant notre première année ensemble, tout avait bien fonctionné, ce ne fut pas le cas des deux autres. Rapidement une tension s'était installée entre nous deux. Une certaine jalousie maladive avait commencé à s'insinuer aux creux de nos ventres à chaque fois que quelqu'un avait le malheur de poser ses yeux sur l'un de nous deux. Nous commencions lentement à nous détruire sans même nous en rendre compte. Notre relation devenait de plus en plus agressive au fil des jours passés ensemble, mais on s'aimait. Putain qu'est-ce qu'on s'aimait. Mais on sombrait, on coulait à petit feu, tellement que l'amour que l'on se portait était bien trop grand.