Chapitre 3

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Boris et moi finissons notre nuit dans le train, bien que le trajet ne soit pas trop long. Lui aussi est très heureux de retrouver Pierre, ils sont très amis. Quant à moi, passionnée par mon métier, j'ai hâte d'être le terrain et bien sûr, de retrouver mon Hugo.

La musique qui résonnait dans mes écouteurs se fait interrompre par un son de notification. Je ne pourrais décrire le bonheur que je ressens au moment où je découvre son expéditeur.

Message de Hugo C : On est arrivés à la gare, on vous attend voie 4

Message à Hugo C : On peut dire que vous êtes en avance !

Message de Hugo C : Que veux-tu, on désespérait tellement sans vous !^^ On vous a même préparé une quiche sans pâte !

Message à Hugo C : T'es au courant qu'il est 8h00 du mat', l'heure du petit dej Hugo ?!

Message de Hugo C : ouais bah c'est tout ce que je sais cuisiner alors tu mangeras ce qu'il y a. Quoique je peux te proposer du salami, de l'éclair au chocolat ou un Brebicrème.

Message à Hugo C : Je suis touchée, mais je me contenterais de ta quiche

Message de Hugo C : Sinon j'ai du chèvre xD

Message à Hugo C : déso je suis végétarienne !^^

Message de Hugo C : Bon, Pierre en a marre, à toute suite !

La conversation s'achève, trop vite à mon goût, comme tous les contacts que je peux avoir avec Hugo. L'annonce du commandant de bord nous indique que le train va incessamment sous peu arriver en gare de Montluçon-Ville, notre arrêt. Je réveille donc Boris qui n'a jamais et qui n'est toujours pas du matin. Nous descendons du train et nous nous dirigeons vers la voie 4, là où nous allons retrouver les garçons après une semaine. J'aperçois Hugo, emmitouflé dans son manteau d'hiver, les joues rosies par le froid, me faire un signe de main. C'est bon. Mon cœur chavire. Boris et moi accélérons vivement le pas et nous nous jetons dans mutuellement dans nos bras, avant que cette étreinte à quatre se divise en deux, Hugo et moi, et Boris et Pierre.

Quel bonheur, un bonheur si fort qu'il en devient paralysant. Le sentir là, contre moi, ses bars qui m'enserrent avec douceur, sa tête dans mon cou...J'inhale son odeur pour m'en imprégner le plus possible avant de me détacher de lui, je ne voudrais pas qu'il s'imagine des choses même s'il n'aurait pas totalement tort de le faire.

Nous nous sommes mis au travail après avoir pris le temps de déguster la quiche sans pâte qui s'est avérée être très bonne, chose que je n'ai pas manqué de partager à celui qui l'a préparée.

***

Cette semaine auprès d'Hugo et des JRI fût merveilleuse. Nous avons réalisé un super travail, nos duplex étaient tous de qualité, en particulier celui dans les bois, ce que Yann n'a pas manqué de souligner lors des émissions. Le public a également été conquis par notre duo. Un hashtag intitulé : « #huloé » a vu le jour sur Twitter à l'issue d'un de nos reportages qui a particulièrement plu. Beaucoup de comptes fans de quotidien ne cessent de lancer des rumeurs et de nous imaginer en couple. Grand bien me fasse.

Nous sommes dans le train pour le retour à Paris, Boris et Pierre d'un côté, Hugo et moi de l'autre. Cela fait un bien fou de se retrouver au chaud après avoir affronté le froid de décembre lors de l'attente du train. J'en profite pour poster une photo que j'avais prise lorsque nous étions en self-control du fait que les caméras refusaient de fonctionner. Inutile de mentir, je pourrais passer des heures à admirer cette photo. J'ai cherché, malgré toute ma bonne volonté, je ne trouve aucun défaut à cet homme.

Mon miracle-Hugo ClémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant